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Orge commune ( Fransızca )

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Hordeum vulgare

L’orge commune (Hordeum vulgare) est une céréale à paille, plante herbacée annuelle de la famille des Poaceae, sous-famille des Pooideae. Elle fait partie des plus anciennes céréales cultivées[1]. Bien adaptée au climat méditerranéen du fait de sa rusticité, elle constituait ainsi la principale céréale cultivée dans l'Antiquité grecque et était consommée sous forme de galette ou de bouillie (maza). L'orge pousse aussi bien sous les tropiques qu’à 4 500 m d’altitude au Tibet.

Le mot orge est féminin, mais les termes orge mondé et orge perlé sont masculins.

L'orge commune est caractérisée par ses épis aux longues barbes. Elle fait partie des plantes appelées couramment « herbe à chat ».

Description

Hordeum vulgare est une plante herbacée annuelle, à tiges dressées, robustes, poussant en touffes et pouvant atteindre de 60 à 120 cm de haut.

Les feuilles peu nombreuses sont alternes, au limbe linéaire-lancéolé, la feuille supérieure très proche de l'épi. Le limbe foliaire peut atteindre 25 cm de long sur environ 1,5 cm de large La gaine est lisse, striée, avec une ligule courte et membraneuse.

L'inflorescence est un épi terminal pouvant atteindre 20 cm de long, comprimé, de forme linéaire oblongue. Les épillets, sessiles, sont disposés trois par trois (triplets caractéristiques du genre Hordeum) sur les deux côtés d'un rachis aplati. Ces épillets sont tous fertiles chez les variétés d'orge à 6 rangs, tandis que chez les orges à 2 rangs les épillets latéraux sont stériles ou rudimentaires. Chaque épillet est entouré par deux glumes étroites, petites, portant une arête courte. La lemme lancéolée, présentant 5 nervures, est prolongée par une longue arête droite ou recourbée. La paléole est légèrement plus petite que la lemme, avec les marges infléchies. On compte trois étamines par fleuron.

Le fruit est un caryopse de forme ellipsoïde, d'environ 0,9 cm de long, se terminant en pointe courte, rainuré sur la face interne, lisse, libre (chez les variétés d'orge à grains nus) ou adhérent à la paléole, ou à la fois à la lemme et à la paléole (chez les variétés d'orge à grains vêtus). On compte en moyenne 30 870 grains par kilogramme[2].

Distribution et habitat

Hordeum vulgare est probablement originaire du Moyen-Orient, jusqu'à l'Afghanistan et au Nord de l'Inde. Cette espèce est la céréale cultivée qui a de nos jours la plus vaste distribution, étant présente dans toutes les régions tempérées du globe, depuis le cercle Arctique jusqu'aux hautes montagnes des régions tropicales. Les restes les plus anciens connus, datant d'environ 7500 avant J.-C., ont été trouvés en Iran, mais on ne sait toujours pas si son aire originelle se trouve en Égypte, en Éthiopie, au Proche-Orient ou au Tibet[2].

Géographiquement, l'orge commune est par exemple cultivée depuis Alta en Norvège (70º de latitude nord) jusqu'à Tombouctou au Mali (environ 17º de latitude nord). Dans les Amériques, cette culture se retrouve depuis 65º de latitude nord en Alaska jusqu'à 53º de latitude sud dans le sud du Chili[3].

Histoire

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Tablette d'argile en écriture cunéiforme, datant de l'an 4 du règne d'Urukagina (vers 2350 avant J.-C.), provenant de Girsu (Irak), montrant un décompte des rations mensuelles d'orge attribuées aux adultes (30 ou 40 pintes) et aux enfants (20 pintes) - British Museum (Londres).

L'orge commune est l'une des premières céréales domestiquées. Elle est attestée dans le Croissant fertile, région d'Asie occidentale relativement bien pourvue en eau, et dans la vallée du Nil dans le nord-est de l'Afrique, il y a près de 15 000 ans[4]. Dès l'Antiquité de l'orge est utilisée pour faire de la bière dans des microbrasseries en Égypte et en Chine, il y a 5 000 ans[5].

Cette céréale est apparue à la même époque que l'engrain et l'amidonnier[6]. L'orge sauvage (Hordeum vulgare subsp. spontaneum) s'étend de l'Afrique du Nord et de la Crète à l'ouest jusqu'au Tibet à l'est[7]. La première preuve de l'existence de l'orge sauvage dans un contexte archéologique remonte à l'Épipaléolithique sur le site d'Ohalo II à l'extrémité méridionale du lac de Tibériade. Les restes ont été datés à environ 8500 ans av. J.-C.[7]. La première apparition de l'orge cultivée se rencontre sur des sites du Néolithique acéramique (« pré-poterie ») au Proche-Orient, tels que les couches du Néolithique précéramique B du Tell Abu Hureyra en Syrie. En 4200 av. J.-C., l'orge cultivée est présente jusque dans l'est de la Finlande[8]. L'orge est cultivée dans la péninsule coréenne depuis le début de la période de la céramique Mumun (vers 1500-850 av. J.-C.), ainsi que d'autres plantes telles que le millet, le blé et les légumineuses[9].

Dans l'Europe médiévale, le pain fabriqué à partir d'orge et de seigle était la nourriture de base des paysans, tandis que les classes supérieures consommaient des produits à base de blé[10]. Les pommes de terre se sont largement substituées à l'orge en Europe de l'Est au cours du XIXe siècle[11].

Génétique

Le génome de l'Orge cultivée a été séquencé en 2012[12], grâce aux efforts du consortium international de séquençage de l'orge (IBSC, International Barley Sequencing Consortium) et du consortium britannique de séquençage de l'orge (UK Barley Sequencing Consortium).

Ce génome est composé de sept paires de chromosomes nucléaires (désignations recommandées : 1H, 2H, 3H, 4H, 5H, 6H et 7H), d'un chromosome mitochondrial et d'un chromosome chloroplastique, avec un total de 5000 Mbp[13]

Des informations biologiques abondantes sur le génome de l'orge sont déjà accessibles gratuitement dans plusieurs bases de données[14].

Taxinomie

Synonymes

Selon Catalogue of Life (19 novembre 2016)[15] :

Liste des synonymes
  • Frumentum hordeum E.H.L.Krause, nom. superfl.
  • Frumentum sativum E.H.L.Krause
  • Hordeum aestivum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum americanum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum barbaricum Risso
  • Hordeum bifarium Roth
  • Hordeum brachyatherum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum caspicum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum coeleste (L.) P.Beauv.
  • Hordeum coeleste var. barbatum Ser., nom. inval.
  • Hordeum daghestanicum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum defectoides R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum durum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum elongatum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum gymnodistichum Duthie
  • Hordeum heterostychon P.Beauv., orth. var.
  • Hordeum hexastichon L.
  • Hordeum hexastichon var. densum Ser.
  • Hordeum hexastichon var. laxum Ser.
  • Hordeum hexastichon var. mandshuricum Regel
  • Hordeum hibernaculum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum hibernans R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum himalayense Schult.
  • Hordeum hirtiusculum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum horsfordianum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum ircutianum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum jarenskianum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum juliae R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum kalugense R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum karzinianum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum kiarchanum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum laevipaleatum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum lapponicum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum latum Risso
  • Hordeum leptostachys Griff.
  • Hordeum macrolepis A.Braun
  • Hordeum mandshuricum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum mandshuroides R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum michalkowii R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum nekludowii R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum nigrum Willd.
  • Hordeum nudum-distichum Risso
  • Hordeum pamiricum Vavilov, nom. nud.
  • Hordeum parvum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum pensanum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum perversum Forssk.
  • Hordeum polystichon Haller
  • Hordeum polystichon var. hackelii Chiov.
  • Hordeum polystichon var. hexastichon Döll
  • Hordeum polystichon var. vulgare (L.) Döll
  • Hordeum praecox Risso
  • Hordeum pyramidatum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum revelatum (Körn.) A.Schulz
  • Hordeum sativum Jess., nom. superfl.
  • Hordeum sativum Pers., pro syn.
  • Hordeum sativum subsp. hexastichon (L.) K.Richt.
  • Hordeum sativum var. trifurcatum Schltdl. ex Orlov & Åberg
  • Hordeum sativum subsp. vulgare (L.) K.Richt.
  • Hordeum scabriusculum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum septentrionale R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum stassewitschii R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum strobelense Chiov.
  • Hordeum taganrocense R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum tanaiticum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum tetrastichum Stokes
  • Hordeum transcaucasicum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum violaceum R.E.Regel, nom. nud.
  • Hordeum vulgare var. abdulbasirovii Omarov
  • Hordeum vulgare var. addis-abebae Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. aestivum Metzg. ex Alef.
  • Hordeum vulgare var. africanum Vavilov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. ancoberense Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare subsp. antasiaticum Bachteev, nom. inval.
  • Hordeum vulgare var. atratum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. bachteevii Omarov
  • Hordeum vulgare var. brachyura Alef.
  • Hordeum vulgare var. breviaristatum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. brevispicatum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. brunneinudum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. chalunicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. chinense Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. chungense Åberg
  • Hordeum vulgare var. coeleste L.
  • Hordeum vulgare var. coerulescens Ser.
  • Hordeum vulgare var. colonicum Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. daghestanicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. euryhypatherum Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. glabribrevisetum Regel ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. glabrideficiens Vavilov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. glabrierectum Vavilov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. glabrigracilius Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. glabrispicatum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. glabriviride Trofim.
  • Hordeum vulgare var. gobicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. griseinigrum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. griseinudum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. hadaka Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. hangaicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. harlanii Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. hexastichon (L.) Asch.
  • Hordeum vulgare subsp. hexastichon (L.) Celak.
  • Hordeum vulgare f. hexastichon (L.) M.Hiroe
  • Hordeum vulgare var. hybernum Viborg
  • Hordeum vulgare var. hypa'herum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. ibericum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. insularum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. interpallidum Trofim.
  • Hordeum vulgare var. ismailii Omarov
  • Hordeum vulgare var. japonicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. kobdicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. latibrevisetum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. latinudipyramidatum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. latirevelatum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. leioheterolepis Vavilov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. lukyanovae Omarov
  • Hordeum vulgare var. lvovii Omarov
  • Hordeum vulgare var. macrosteron Alef.
  • Hordeum vulgare subsp. medioasiaticum Bachteev
  • Hordeum vulgare var. micrurum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. mongolicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. multispiculum Trofim.
  • Hordeum vulgare var. nanum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. nigrinudum Vavilov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. nigrum (Willd.) Ser.
  • Hordeum vulgare var. nipponicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. nudijaponicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. nudinipponicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. palestinicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. pallidum Ser.
  • Hordeum vulgare var. patimatae Omarov
  • Hordeum vulgare var. rarum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. revelatum Körn.
  • Hordeum vulgare var. saidii Omarov
  • Hordeum vulgare var. sessilifurcatum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. sikangense Åberg
  • Hordeum vulgare var. sinicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. sinojaponicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. solitarum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. suberectum Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. subneogenes Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. subnudipiramidatum Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. subnudum Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. subnutans Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. subpyramidatum Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. subzeocrithon Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yaros
  • Hordeum vulgare var. syriacum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. tetranutans Trofim. & Lukyanova
  • Hordeum vulgare var. tetrapallidum Trofim. & Lukyanova
  • Hordeum vulgare subsp. tetrastichum (Stokes) Celak.
  • Hordeum vulgare var. tibetanum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. tortile Ser.
  • Hordeum vulgare var. trofimovskajae Omarov
  • Hordeum vulgare var. uljassutaicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. urgaicum Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. valentinae Omarov
  • Hordeum vulgare var. viride Vavilov & Orlov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. zeocrithideficiens Vavilov ex Lukyanova, Trofim., G.N.Gudkova, Terentyeva & Yarosh
  • Hordeum vulgare var. zuleichatae Omarov
  • Hordeum walpersii R.E.Regel, nom. nud.
  • Secale orientale Schreb. ex Roth, pro syn.

Liste des sous-espèces et variétés botaniques

Selon Tropicos (19 novembre 2016)[16] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :

Liste des sous-espèces et variétés
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. aegiceras (Nees ex Royle) Á. Löve
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. agriocrithon (A.E. Åberg) Á. Löve
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. deficiens (Steud. ex A. Braun) Á. Löve
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. distichon (L.) Körn.
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. distichum (L.) Thell.
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. hexastichon (L.) Čelak.
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. interjectum Flaksb.
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. intermedium Körn.
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. spontaneum (K. Koch) Asch. & Graebn.
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. tetrastichon
  • sous-espèce Hordeum vulgare subsp. vulgare
  • variété Hordeum vulgare convar distichon (L.) Alef.
  • variété Hordeum vulgare convar intermedium Mansf.
  • variété Hordeum vulgare convar revelatum (Körn.) Tzvelev
  • variété Hordeum vulgare convar vulgare
  • variété Hordeum vulgare var. abdulbasirovii Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. aegiceras (Nees ex Royle) Aitch.
  • variété Hordeum vulgare var. bachteevii Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. baradostensis M.A. Fisch.
  • variété Hordeum vulgare var. coeleste L.
  • variété Hordeum vulgare var. corticatum Spenn.
  • variété Hordeum vulgare var. distichon (L.) Hook. f.
  • variété Hordeum vulgare var. glabriviride Trofim.
  • variété Hordeum vulgare var. hexastichon (L.) Asch.
  • variété Hordeum vulgare var. ismailii Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. leiorrhynchum Körn.
  • variété Hordeum vulgare var. lukyanovae Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. lvovii Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. multispiculum Trofim.
  • variété Hordeum vulgare var. nigrum Willd.
  • variété Hordeum vulgare var. nudum Hook. f.
  • variété Hordeum vulgare var. pallidum Ser.
  • variété Hordeum vulgare var. patimatae Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. revelatum Körn.
  • variété Hordeum vulgare var. saidii Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. spontaneum (K. Koch) Körn.
  • variété Hordeum vulgare var. trifurcatum (Schltdl.) Alef.
  • variété Hordeum vulgare var. trofimovskajae Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. valentinae Omarov
  • variété Hordeum vulgare var. vulgare
  • variété Hordeum vulgare var. zuleichatae Omarov

Variétés cultivées (cultivars)

Parmi les variétés cultivées (ou cultivars), on distingue dans les champs les « orges d’hiver », les « orges de printemps » et les « escourgeons ».

Les « orges d'hiver » au sens général sont résistantes au froid environ jusqu'à −15 °C, elles ont des épis plats à deux rangs de grains. Elles se sèment fin septembre - début octobre, ayant besoin d’être bien installées avant l’hiver.

Les « orges de printemps », sensibles au gel, au cycle végétatif plus court, se sèment en février - mars. Il en existe plus de 1 000 variétés. Leur culture est assez exigeante.

Les escourgeons représentent des variétés d'orge à six rangs, c'est-à-dire avec des épis cylindriques à six rangs de grains. Il s'agit d'un point de vue cultural d'une orge d'hiver, qui présente à peu près les mêmes caractéristiques culturales et de résistance au froid que les orges d'hiver ci-dessus.

Les grains arrondis et marqués d'un trait dans la longueur sont présentés « mondés » (complets) ou « perlés » (polis et raffinés).

Quelques variétés cultivées en France :

  • d'hiver à 2 rangs : Amillis, Augusta, Campanile, Fouga, KWS Cassia...
  • d'hiver à 2 rangs brassicoles : Arcadia, Astrid, Malicorne, Vanessa, etc.
    • d'hiver à 6 rangs : Amistar, Atenon, Etincel, Isocel, KWS Tonic, Passerel, Touareg...
  • de printemps à 2 rangs : Bérénice, Galaxis, KWS Dante, Marigold, Yvette, etc.
  • de printemps à 2 rangs brassicoles : Arcadia, Astoria, Béatrix, Brennus, Explorer, KWS Fabienne, Névada, etc.
  • hybride d'hiver à 6 rangs : Bagoo, Hobbit, Smooth, etc.

Plus de 350 variétés sont inscrites au Catalogue officiel français des espèces et variétés[17] créées par près de 20 entreprises de sélection et plus de 1 300 sont inscrites au Catalogue européen [18].

Production

En 2014, la production mondiale d’orge s'est élevée à 144 millions de tonnes pour une surface emblavée de 49,5 millions d’hectares, soit un rendement moyen de 29,1 quintaux par hectare (source FAO).

Utilisation

Au niveau mondial, l'utilisation de l'orge se répartit entre l'alimentation animale (55 à 60 %), la production de malt (30 à 40 %), l'alimentation humaine (2 à 3 %) et la production de semences (5 %)[20].

Alimentation animale

L’orge, céréale secondaire, est une importante ressource énergétique en alimentation animale (orge de mouture) mais pauvre en protéines elle demande à être complétée.

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La bière est produite à partir de grains d'orge.

Malterie

En alimentation humaine, son principal débouché est la brasserie. L’orge, après avoir subi l'opération de maltage donne le malt, dont le produit de fermentation est la bière. Les malteurs sont exigeants en termes de calibrage et de teneur en protéines. L'orge de qualité optimale doit avoir une humidité inférieure à 14,5 %, un taux de protéines compris entre 9,5 % et 11,5 %, une énergie germinative supérieure à 95 %, ainsi qu'un calibrage (grains dont la taille est supérieure à 2,5 mm) supérieur à 90 %. Ce sont les variétés de printemps qui ont leur préférence.

Le malt d'orge sert également à la production du whisky.

Le sirop d'orge malté, un concentré édulcorant, est produit à partir des grains d'orge maltée.

Alimentation humaine

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Verre de café d'orge.

L’orge est réputée pour favoriser une bonne digestion et pour son apport en fibres, vitamines du groupe B, sélénium, phosphore, fer, zinc, cuivre et magnésium. Elle contient huit acides aminés essentiels et a une action favorable sur le taux de sucre dans le sang, le cholestérol et la flore intestinale[21].

Orge perlé - orge mondé : sous forme de grains, on retrouve notamment l’orge mondé, dont la première enveloppe extérieure a été retirée, mais qui conserve le son et le germe. On retrouve aussi l’orge perlé, dont les grains ont subi de multiples abrasions (on l’a poli pour lui donner l’apparence d’une perle), et perdu le germe ainsi qu’une plus grande couche extérieure, et avec lequel on peut faire des farines. L’orge mondé est plus nutritif, car il a conservé la plus grande partie de ses nutriments.

L'orge perlé peut être utilisé en salades composées, avec des légumes, ou ajouté dans les potages.

Dans l'Antiquité, l'orge était l'aliment de base des Grecs qui la consommaient sous la forme d'une galette appelée maza. Celle-ci se confectionnait chez soi et se mangeait en tous lieux. Thucydide (III, 49) évoque ainsi les marins d'Athènes à Mytilène qui s'en nourrissent « sans quitter le banc des rameurs ».

Les Tibétains ont fait de la farine d'orge grillée, appelée tsampa, leur aliment traditionnel de base[22].

En Afrique du Nord, on fabrique de la semoule d'orge.

Le jus d'herbe d'orge, à titre de complément alimentaire, vit ses vertus révélées par le pharmacien japonais Yoshihide Hagiwara dans les années 1960. Les jus d'herbes étaient alors déjà en vogue (notamment celui d'herbe de blé), mais le jus d'herbe d'orge, en plus de sa teneur en nombreux micro-nutriments (dont vitamine B9 et Superoxyde dismutase), fut reconnu particulièrement riche en antioxydants (2-O-Glycosylisovitexine / 2-O-GIV).

Autres

L'orge est également l'une des plantes qualifiées d' « herbe à chat » par le langage populaire, en raison de l'attirance qu'ont les chats pour ses jeunes pousses. Ce sont le plus souvent d'ailleurs des grains d'orge germés ou non (et souvent mélangés avec des graines de sorgho) qui sont vendus sous le nom d'herbe à chat[23], en profitant parfois d'une confusion avec les véritables herbes-aux-chats.

Maladies

L'orge cultivée peut être sensible à de nombreuses maladies[24], mais les sélectionneurs se sont efforcés d'incorporer des caractères de résistance dans le génome de divers cultivars. Les dégâts causés par les maladies dépendent de la sensibilté de la variété cultivée, mais aussi des conditions environnementales pendant la période de développement de la maladie.

Cette plante est sensible à diverses maladies virales, notamment au virus de la mosaïque modérée de l'orge (BaMMV, Barley mild mosaic bymovirus)[25],[26], ou bactériennes comme la glume noire ou brûlure bactérienne due à Xanthomonas translucens pv. translucens[27].

Parmi les maladies cryptogamiques les plus graves susceptibles d'affecter les cultures d'orge figurent en particulier l'oïdium ou « blanc » causé par Blumeria graminis f.sp. hordei, la maladie des taches brunes causée par Rhynchosporium secalis, la rouille naine causée par Puccinia hordei, la rouille couronnée causée par Puccinia coronata, et diverses maladies (helminthosporiose ou brûlure des épis) dues à Cochliobolus sativus. L'orge est également sensible à la fusariose des épis due à Gibberella zeae (anamorphe :Fusarium graminearum).

Jaunisse nanisante de l'orge

La jaunisse nanisante de l'orge (JNO) est une maladie due à un virus transmis par les pucerons d'automne (Rhopalosiphum padi). C’est au cours du prélèvement de la sève sur une plante contaminée par des virus que les pucerons acquièrent eux-mêmes les virus, ensuite ils contamineront d'autres plants d'orge lors de leur prise de nourriture[28].

Le premier symptôme de la jaunisse est le rabougrissement du plant accompagné de la coloration jaune, rouge ou violacée de la pointe des feuilles. Les plants infectés par ce virus se trouvent par plaques de 1-2 m de diamètre, mais peuvent aussi être distribuées uniformément à la grandeur du champ si les pucerons y pullulent partout. Les pertes de rendement sont étroitement liées au stade de la culture où se produit l'infection. En général, les pertes sont plus importantes lorsque l'infection se propage aux jeunes plantules à l'automne (> 30 %) plutôt qu'au printemps.

Lorsque les symptômes de jaunissement ou de rougissement apparaissent, il est trop tard pour agir. Le virus de la JNO se multiplie dans le phloème. La présence du virus dans la plante empêche la migration correcte des substances élaborées, ce qui explique un système racinaire moins développé, des grains petits, ridés et de mauvaise qualité. Cependant, les grains d’un champ virosé ne transmettent pas la jaunisse, car il n’y a pas passage du virus dans les grains.

Calendrier républicain

Dans le calendrier républicain, l'Orge était le nom attribué au 29e jour du mois de vendémiaire[29].

Notes et références

  1. Les premières céréales sauvages et domestiques au Proche Orient néolithique
  2. a et b (en) « Hordeum vulgare L. », sur New Crop Resource Online Program, Université Purdue, 7 janvier 1998 (consulté le 19 novembre 2016).
  3. (en) Helena Gomez-Macpherson, « Hordeum vulgare », sur EcoPort, Université de Floride (UF), Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et National Museum of Natural History (NMNH) (consulté le 19 novembre 2016).
  4. (en) Badr, A.; M, K.; Sch, R.; Rabey, H.E.; Effgen, S.; Ibrahim, H.H.; Pozzi, C.; Rohde, W.; Salamini, F., « On the Origin and Domestication History of Barley (Hordeum vulgare) », Molecular Biology and Evolution, vol. 17, no 4,‎ 2000, p. 499–510 (DOI ).
  5. (en) Jiajing Wanga, Li Liua, Terry Ballc, Linjie Yud, Yuanqing Lie & Fulai Xingf, « Revealing a 5,000-y-old beer recipe in China », Proceedings of the National Academy of Sciences,‎ 26 avril 2016 (DOI ).
  6. (it) Antonio Saltini, I semi della civiltà. Grano, riso e mais nella storia delle società umane : prefazione di Luigi Bernabò Brea, Bologne, Nuova Terra Antica, 2010, 150 p. (ISBN 978-88-96459-01-0).
  7. a et b (en) Daniel Zohary et Maria Hopf, Domestication of Plants in the Old World : The Origin and Spread of Cultivated Plants in West Asia, Europe, and the Nile Valley, Oxford, Oxford University Press, 2000, 59–69 p. (ISBN 0-19-850357-1, lire en ligne).
  8. (en) « Maanviljely levisi Suomeen Itä-Aasiasta jo 7000 vuotta sitten - Ajankohtaista - Tammikuu 2013 - Humanistinen tiedekunta - Helsingin yliopisto » (consulté le 6 octobre 2014).
  9. (en) Gary W. Crawford et Gyoung-Ah Lee, « Agricultural Origins in the Korean Peninsula », Antiquity, vol. 77, no 295,‎ 2003, p. 87–95 (ISSN , DOI ).
  10. McGee 1986, p. 235
  11. (en) Claudia Roden, The Book of Jewish Food : An Odyssey from Samarkand to New York, Knopf, 1997, 668 p. (ISBN 0-394-53258-9), p. 135.
  12. (en) Klaus F. X. Mayer, Robbie Waugh, Peter Langridge, Timothy J. Close, Roger P. Wise, Andreas Graner et Takashi Matsumoto, « A physical, genetic and functional sequence assembly of the barley genome », Nature, vol. 491,‎ 29 novembre 2012, p. 711–716 (ISSN , DOI , lire en ligne, consulté le 16 octobre 2012).
  13. (en) mapview, « Hordeum vulgare (barley) genome view », sur National Center for Biotechnology Information (NCBI) (consulté le 18 novembre 2016).
  14. (en) « Barley-resources », sur UK Barley Genome Sequencing Consortium (consulté le 17 novembre 2016).
  15. Bánki, O., Roskov, Y., Vandepitte, L., DeWalt, R. E., Remsen, D., Schalk, P., Orrell, T., Keping, M., Miller, J., Aalbu, R., Adlard, R., Adriaenssens, E., Aedo, C., Aescht, E., Akkari, N., Alonso-Zarazaga, M. A., Alvarez, B., Alvarez, F., Anderson, G., et al. (2021). Catalogue of Life Checklist (Version 2021-10-18). Catalogue of Life. https://doi.org/10.48580/d4t2, consulté le 19 novembre 2016
  16. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 19 novembre 2016
  17. Catalogue français des espèces et variétés
  18. Plant variety database European commission
  19. « FAOSTAT », sur faostat3.fao.org (consulté le 25 novembre 2016)
  20. (en) Steven E. Ullrich, Barley : Production, Improvement, and Uses, t. 12, John Wiley & Sons, coll. « World Agriculture Series », 2010, 500 p. (ISBN 978-0-470-95862-9, lire en ligne), p. 3.
  21. Whfoods.org
  22. Françoise Pommaret, Le Tibet, une civilisation blessée, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Histoire » (no 427), Paris, 2002
  23. Comme le fait par exemple la maison Vilmorin : voir cette page de son catalogue
  24. « Les maladies de l'orge », sur Syngenta (consulté le 18 novembre 2016).
  25. (en) Brunt, A. A., Crabtree, K., Dallwitz, M. J., Gibbs, A. J., Watson, L. and Zurcher, E. J. (editors), « Plant Viruses Online: Descriptions and Lists from the VIDE Database », 20 août 1996.
  26. Valérie cadot, « Mosaïques de l’orge : Identification des virus prédominants impactant sur le rendement et la qualité technologique, en vue d’orienter la sélection vers une résistance durable », sur Arvalis, avril 2015 (consulté le 18 novembre 2016)
  27. « Fiche informative sur les organismes de quarantaine - Xanthomonas translucens pv. translucens », sur Organisme de quarantaine OEPP, Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP) (consulté le 18 novembre 2016)
  28. « Jaunisse nanisante de l'orge », sur fiches.arvalis-infos.fr
  29. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, p. 19.

Voir aussi

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Orge commune: Brief Summary ( Fransızca )

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Hordeum vulgare

L’orge commune (Hordeum vulgare) est une céréale à paille, plante herbacée annuelle de la famille des Poaceae, sous-famille des Pooideae. Elle fait partie des plus anciennes céréales cultivées. Bien adaptée au climat méditerranéen du fait de sa rusticité, elle constituait ainsi la principale céréale cultivée dans l'Antiquité grecque et était consommée sous forme de galette ou de bouillie (maza). L'orge pousse aussi bien sous les tropiques qu’à 4 500 m d’altitude au Tibet.

Le mot orge est féminin, mais les termes orge mondé et orge perlé sont masculins.

L'orge commune est caractérisée par ses épis aux longues barbes. Elle fait partie des plantes appelées couramment « herbe à chat ».

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