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Éléphant d'Asie ( French )

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Elephas maximus

L'éléphant d'Asie (Elephas maximus) est un mammifère de la famille des éléphantidés. Il fait partie des espèces actuelles d'éléphants.

Il est plus petit que ses cousins africains, à le front concave surmonté d'un « chignon », les oreilles plus petites et les défenses non apparentes chez la femelle. Vivant en troupeau restreint mené par une femelle, il passe son temps à arpenter la forêt à la recherche de sources de nourriture pour satisfaire son régime herbivore. Souvent domestiqué, il est utilisé comme monture ou animal de trait. Autrefois présent sur l'ensemble du continent asiatique, il n'occupe au XXIe siècle plus qu'un territoire réduit. À l'état sauvage, l'espèce est en danger, même si le commerce de l'ivoire est illégal.

Caractéristiques

Morphologie

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L'éléphant, gravure colorée de 1890.

Les mâles mesurent de 2,5 à 3,5 m (3 m en moyenne) contre 2 à 3 mètres (2,5 m en moyenne) de haut au garrot pour les femelles. La masse varie de 3 à 5 tonnes (4 t en moyenne) pour les mâles contre 2 à 3,5 tonnes (2,75 t en moyenne) pour les femelles, pour une longueur comprise de 5,5 à 6,5 mètres pour les mâles (6 m en moyenne), et de 3,5 à 5 m pour les femelles (4,25 m en moyenne). Le spécimen le plus lourd connu à ce jour est un mâle observé en Inde en 1924, il pesait 8 tonnes, mesurait 3,35 m au garrot et 8,06 m de long[1]. Il ne présente qu'un seul « doigt » préhensile au bout de la trompe et possède des oreilles assez petites. Le crâne et les muscles splenius superficialis[réf. nécessaire] forment deux bosses proéminentes et les défenses sont absentes chez les femelles et un certain nombre de mâles. Les défenses peuvent dépasser 3 m et 73 kg chez les mâles, mais des défenses de 2 m et plus de 30 kg sont déjà considérées comme grandes.[réf. nécessaire]

Deux mathématiciens indiens ont reçu le prix Ig Nobel de mathématiques en 2002[2] pour avoir découvert une formule[3] qui permet de calculer la surface s d'un éléphant indien (sous-espèce E. m. indicus) à partir de sa hauteur au garrot h (en mètres) et de la circonférence c (en mètres) de l'empreinte de son pied antérieur : s = 6 , 807 h + 7 , 073 c − 8 , 245 {displaystyle s=6,807h+7,073c-8,245} {displaystyle s=6,807h+7,073c-8,245}.

Squelette et muscles

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Pieds d'un éléphant indien.

L'éléphant possède deux genoux à ses membres postérieurs, qui sont constitués d'un fémur, d'une rotule et de l'association tibia-fibula. Les membres antérieurs, quant à eux, comprennent une scapula, un humérus, et l'association radius-ulna.

L'éléphant marche sur le bout des doigts[4],[5]. Les orteils sont insérés dans le pied, il y en a entre 2 et 5[6], on voit seulement les ongles, environ 3 mètres[Quoi ?][5]. Cependant on peut voir de trois à cinq ongles en fonction des pieds[5]. Les pieds antérieurs ont une forme arrondie, alors que les pieds postérieurs ont une forme ovale. Les pieds sont composés de tissus adipeux qui agissent comme des amortisseurs[5].

Il est impossible pour un éléphant de sauter, pour des raisons d'ordre biomécanique : il lui faut toujours un pied sur le sol. Cependant il peut courir à une vitesse maximum de 20 km/h (record 24 km/h)[7].

Trompe

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Éléphant d'Asie femelle, reconnaissable à ses défenses non apparentes.

La principale caractéristique des éléphants est leur trompe. Il s'agit d'un organe nasal allongé formé par la fusion de la lèvre supérieure et du nez. La trompe est un organe préhensile.

La trompe comporte entre 100 000[8] et 150 000[9] muscles ; elle est dépourvue d'os et pèse plus de 100 kg[10].

« La trompe se compose de deux longs tuyaux cylindriques, partant de l’ouverture antérieure des fosses nasales. Ces tubes se rétrécissent à la région de l’inter mâchoire, ce qui empêche l’eau pompée par la trompe de pénétrer dans la cavité nasale ; ils offrent ensuite une dilatation, puis de resserrent de nouveau à l’endroit où ils s’ouvrent dans les narines osseuses, et où ils sont couverts par un cartilage nasal ovale. (…) Les tubes sont entourés d’une multitude de faisceaux musculaires, les uns longitudinaux, les autres rayonnant vers la peau et servant à comprimer les premiers. Quelques-uns enfin, mais en moins grand nombre sont circulaires. Cependant il faut distinguer de ces muscles, propres à la trompe, ceux qui servent à mouvoir l’organe en entier. Ces derniers sont comparables aux muscles de la queue. On les distingue en élévateurs et abaisseurs supérieurs et latéraux, qui naissent du front, des os propres du nez et des cartilages, tant de l’os maxillaire supérieur que de l’intermaxillaire »[11].

Le bout de la trompe d'un éléphant d'Asie est en forme de poire. L'excroissance à son extrémité a une fonction analogue à un doigt[12]. Les éléphants ne peuvent pas boire avec leur trompe, ils s'en servent comme outils pour boire[8].

Les éléphants d'Asie ont un odorat très développé qui leur permet par exemple de déterminer quel récipient contient le plus de nourriture[13].

Longévité

L'espérance de vie d'un éléphant d'Asie serait d'une soixantaine d'années en milieu sauvage, et de 40 ans en captivité[14],[source insuffisante].

Plusieurs records de longévité sont connus, comme le cas d'Hanako, femelle du zoo d'Inokashira à Tokyo, morte à l'âge de 69 ans en 2016[14], et celui de Shirley, une femelle d'un sanctuaire du Tennessee qui a atteint l'âge de 70 ans en 2018[15].

Écologie et comportement

Les éléphants d'Asie vivent en troupeaux. Les troupeaux d'éléphants empruntent tous les mêmes chemins : ils créent ainsi des passages dégagés et mieux éclairés dans la forêt tropicale et ceci attire d'autres animaux vivants au sol[16].

L'éléphant est actif le jour et ne dort que 2 à 4 heures par jour. L'éléphant barrit et quand il dort, l'éléphant ronfle[17].

Sa vitesse de déplacement est d'ordinaire d'environ 7 km/h mais, quand il trotte, il va à près de 15 km/h.

A la saison sèche, ils recherchent les endroits pourvus d'eau. L'éléphant se baigne plusieurs heures dans la journée, se roule dans la boue et soigne sa peau en se grattant ou en s'aspergeant de sable et de terre[18].

Alimentation

L'éléphant d'Asie est un herbivore.

Chaque jour un éléphant consomme environ 200 litres d'eau (essentiellement pour le bain) et mange 200 kg de nourriture.

Son alimentation est diverse : bambous, feuilles, rameaux, herbes et fruits[19].

Parfois il s'enivre en mangeant des fruits contenant des substances alcooliques.

Reproduction

La période de gestation dure de 18 à 22 mois, la femelle donne naissance à un seul petit. Il n'y a pas de saison de reproduction. Les femelles vivant dans un environnement de bonne qualité donnent naissance à un petit tous les 3 à 4 ans. Le petit pèse de 50 à 120 kg et se dresse sur ses pattes quelques heures après sa naissance. Il suit sa mère dans le troupeau. Il est allaité par sa mère pendant 8 à 10 mois mais dès le quatrième mois il commence à manger de l'herbe et des feuilles et à 6 mois il se nourrit comme les adultes (en dehors du lait maternel) de pousses, de fruits et de feuilles. Les deux sexes atteignent leur maturité sexuelle à 14 ans, mais les mâles ne peuvent se reproduire qu'après avoir dominé les autres mâles adultes[20].

Habitat et répartition

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En rose extension maximale, et en rouge répartition actuelle.

Les quelques milliers d'éléphants sauvages qui restent se trouvent principalement, pour plus de la moitié, en Inde sur la côte ouest et sur les pentes de l'Himalaya jusqu'à 3000 m d'altitude presque à la limite des neiges ; mais aussi au Sri-Lanka, en Indonésie, en Thaïlande, en Birmanie, au Laos, au Cambodge, en Malaisie, au Bangladesh, en Chine dans la province du Yunnan, au Népal et au Vietnam[21].

Cette espèce apprécie les forêts tropicales denses ombragées où la nourriture et l'eau sont en suffisance. Elle aime aussi les forêts de bambous et explore les marais et marécages.

Classification

La classification des différentes populations d'éléphants d'Asie est encore incertaine, et le nombre de sous-espèces reconnues est variable[22]. Une classification définitive ne pourra être envisagée que lorsque l'ensemble des populations auront fait l'objet d'une étude morphométrique et génétique détaillée[23].

Sous-espèces

Initialement, trois sous-espèces étaient reconnues, sur la base de différences morphologiques et anatomiques (taille corporelle, coloration de la peau, nombre de paires de côtes) et géographiques[24] :

L’éléphant du Sri Lanka serait cependant génétiquement trop proche de l'éléphant indien pour être considéré comme une sous-espèce différente selon certains auteurs se basant sur des analyses génétiques[25].

L'éléphant de Sumatra est la seule sous-espèce à faire l'objet d'un consensus, une étude des motifs de variation de l'ADN mitochondrial suggère fortement qu'elle est monophylétique[26] et que ce taxon peut être défini comme une evolutionarily significant unit (en)[27].

L'éléphant de Bornéo a été rattaché à E. m. indicus[24] ainsi qu'à E. m. sumatranus[28]. Cette population fait encore l'objet de discussions quant à son caractère indigène à l'île de Bornéo, qui est remis en question. Des analyses ADN récentes suggèrent que cette population a été isolée depuis 300 000 ans et peut être considéré comme une sous-espèce distincte[25].

Deux sous-espèces éteintes ont aussi été décrites[23] :

  • Elephas maximus asurus, l’éléphant du Moyen-Orient – éteint vers 100 av. J.-C.
  • Elephas maximus rubridens, l’éléphant de Chine – éteint au XVe siècle dans l'est de la Chine.

L'éléphant d'Asie et l'espèce humaine

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Enfants européens à dos d'éléphant dans une plantation de Sumatra à l'époque des Indes néerlandaises (vers 1890).
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Un éléphanteau né au centre de conservation des éléphants de Sayaboury (Laos).
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Éléphant d'Asie et chasse au tigre en Inde, grand classique de l'imaginaire collectif, Grande galerie de l'évolution, Muséum national d'histoire naturelle, Paris

Traditionnellement, l'éléphant d'Asie sert de moyen de transport et a sa place dans la société. Certains humains vivent même de leur éléphant, à travers divers métiers. Des cornacs vendent aux touristes des petits sacs de nourriture pour qu'ils aient le plaisir de nourrir l'animal. Aujourd'hui, les éléphants "travaillent" dans le tourisme en faisant le cirque dans les rues. Les pachydermes deviennent footballeurs, basketteurs, masseurs, boxeurs, jongleurs, musiciens ... Peintres aussi. Les plus doués manient le pinceau avec leur trompe, guidés par leur cornac[29],[30].

L'animal est très respecté et considéré comme vénérable. Pour le tournage de Sunny et l'Éléphant (2008), un chantier de débardage proche de la frontière birmane a été reconstitué. Le film fait un travail de mémoire sur la relation presque fusionnelle qui unissait jadis l'animal et son maître. A Lampang, une ONG a fondé une clinique pour les éléphants victimes des mines dans la zone frontière birmane. Plus de 2 000 bêtes ont été soignées depuis 1994.

Toutefois, cela a changé depuis l'industrialisation d'une partie de l'Asie : l'éléphant perd son statut de transporteur, remplacé par la voiture et délaissé par l'effondrement des traditions locales. Aucune place ne lui est laissée et ils sont désormais souvent interdits en ville. Leur déplacement au sein des localités est problématique : auparavant, les routes étaient essentiellement utilisées par des piétons et le pachyderme se frayait facilement un chemin, tout le monde s'écartant sur son passage. Avec l'arrivée des voitures, l'éléphant pose un problème évident : sa lenteur et sa taille imposante le rendent incompatible avec le système de circulation calqué sur celui des pays industrialisés (difficulté à contourner, lenteur).

Il arrive aux éléphants de faire des incursions dans les bananeraies ou d'autres plantations et ils y causent de graves dommages : ceci génère des conflits avec les agriculteurs[31].

Au Laos, une ONG française, ElefantAsia, œuvre en faveur de l'éléphant d’Asie depuis 2006. Cette ONG a mis en place une unité mobile qui sillonne le Laos en délivrant gratuitement des soins aux éléphants blessés (par les mines antipersonnel par exemple surtout dans les zones frontalières[32]) ou malades travaillant dans des camps de débardage[33]. En novembre 2011, cette ONG a ouvert dans la province de Sayaboury, le Centre de conservation des éléphants à Sayaboury où il y a un hôpital pour éléphants et des vétérinaires internationaux y délivrent des soins. Aussi, un programme de reproduction a été mis en place pour sauver ce pachyderme de son extinction. En 2011, on dénombre autour de 450 éléphants domestiques et 300 éléphants sauvages[34]. En 2016, au Laos on dénombre 800 éléphants dont la moitié encore sauvage. L'année passée, en 2015, pour 16 morts, il y a eu seulement 3 naissances, dont 2 grâce au programme de reproduction mis en place au Centre de conservation des éléphants à Sayaboury[35].

En Chine, les éléphants d'Asie sont strictement protégés. Depuis les années 1980, leur nombre a progressé de 180 à environ 300 individus, essentiellement dans le sud du Yunnan mais leur domaine s'est réduit et fragmenté à cause de la déforestation pour créer de nouvelles terres agricoles, en particulier des plantations de caoutchouc[36],[37]...

Décès causés par les éléphants

Les décès provoqués par des éléphants sont courants dans des régions d’Afrique et d’Asie du sud, où les hommes et les éléphants coexistent. Au seul Sri Lanka, on compte 50 à 100 personnes tuées chaque année dans des conflits entre hommes et éléphants[38]. De nos jours, on trouve également des cas d’écrasements de gardiens par des éléphants captifs dans des zoos, mais qui sont considérés comme un des risques du métier[39].

Autres utilisations de l'éléphant

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Éléphant à Ban Khiet Ngong (Laos).

L'éléphant commence à être domestiqué il y a plus de 4 500 ans dans la vallée de l'Indus[40]. Sa première utilisation est vraisemblablement celle d'auxiliaire de guerre : sa taille imposante effraie hommes et chevaux et il peut également servir de bête de somme en tirant des engins de siège. Toutefois, l'éléphant, enclin à la panique, s'avère parfois dangereux pour ses propres troupes[41]. L'importance des éléphants de guerre se mesure à la popularité de généraux comme Hannibal ou Alexandre le Grand qui utilisaient des éléphants. Des décorations étaient également prévues pour les cornacs méritants[41]. D'autres manifestations mettant en œuvre l'imposante masse de l'éléphant sont instaurées : au IVe siècle av. J.-C., Chandragupta Maurya invente le combat d'éléphants durant lequel deux cornacs forcent les animaux à se battre[42],[Note 1], puis les éléphants sont utilisés durant les jeux du cirque, se battant contre d'autres animaux (ours, lion) ou contre des gladiateurs[43] et donc les exécutions par éléphant. Outre ses trois utilisations guerrières, l'éléphant était et reste encore un animal de travail utilisé dans l'industrie, notamment pour le débardage[40].

Bien que les éléphants d’Afrique soient significativement plus gros que les éléphants d’Asie, les puissances africaines n’ont pas pour autant fait davantage usage de ces animaux dans leur guerre ou dans leurs affaires religieuses, car ils sont beaucoup moins faciles à dompter que leurs homologues d’Asie. Certaines anciennes puissances africaines ont fait usage des éléphants, mais il s’agissait d'une possible sous-espèce d’Afrique du Nord actuellement éteinte, Loxodonta africana pharaoensis[44]. L’emploi des éléphants dressés était donc largement restreint aux régions du monde habitées (ou autrefois habitées) par les éléphants d’Asie.

L'éléphant domestiqué peut apprendre plus de trente ordres différents. Prélevé dans la nature, chaque pachyderme se voit désigner un unique dresseur qui l'accompagnera durant toute sa vie, appelé mahout ou cornac[40].

En 2015, après neuf ans d'expérimentation, le canadien Blake Dinkin a inventé un café "grands crus" extrait des bouses d'éléphants[45],[46].

Statut de conservation et menaces

Jadis, l'éléphant était omniprésent en Asie. Par exemple, au début du XXe siècle, il y avait peut-être près de 100 000 éléphants rien qu'au royaume du Siam (ancien nom du royaume de Thaïlande) ; en 2010, il n'y en avait plus qu'environ 4 000 dans ce pays (soit environ 10 % de l'ensemble des éléphants d'Asie) dont une moitié d'éléphants sauvages dans les parcs nationaux et une moitié d'éléphants domestiqués[47] ; et en 2020, après une longue politique de protection de l'espèce, on dénombre un peu plus d'éléphants sauvages en Thaïlande : entre 3 168 et 3 440 [48].

De nos jours, l’éléphant d’Asie est encore parfois tué pour son ivoire, sa chair et sa peau. Il est aussi capturé pour être dompté, dressé et forcé à obéir. Mais il est surtout menacé par la destruction de son habitat, les forêts tropicales et les jungles.

Selon les estimations, il n’y aurait plus que 40 000 à 50 000 individus de cette espèce sur la planète[réf. nécessaire][49] dont près de la moitié, environ 20 000, en Inde[50].

Voir aussi

Éléphant d'Asie au cinéma

liste non exhaustive

Notes et références

Notes

  1. Cette pratique, jugée barbare et interdite par Açoka dès le IIIe siècle av. J.-C., se pratiquait encore à la cour de Shah Jahan

Références

  1. Vie Animale, Eléphant d'Asie
  2. (en) « The Ig Nobel Prize Winners », sur Improbable Research, 1er août 2006 (consulté le 7 août 2020).
  3. La publication sur le site du National Center for Biotechnology Information
  4. (fr) L'éléphant - Mythes et réalités, K. Gröning, M. Saller (dir.), Könemann, 1999.
  5. a b c et d (en) « The Feet » (consulté le 16 avril 2009)
  6. (fr) Henri Milne-Edwards, Éléments de zoologie : ou Leçons sur l'anatomie, la physiologie, la classification et les mœurs des animaux, Crochard, 1834, 402 p., relié (lire en ligne)
  7. (fr) « L'éléphant est un coureur » (consulté le 16 avril 2009)
  8. a et b (en) « About elephants » (consulté le 15 avril 2009)
  9. (en) Michael Hutchins, Grzimek's : Animal Life Encyclopedia, vol. 15 : Mammals IV, Series Editor, 2003, relié (ISBN 0-7876-5791-3)
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  11. (fr) Carl Gustav Carus, A. J. L. Jourdan, Florencio Porpeta Llorente, Julián Calleja Sánchez, Antonio Fernández Carril, Traité élémentaire d'anatomie comparée : suivi de recherches d'anatomie philosophique ou transcendante sur les parties primaires du système nerveux et du squelette intérieur et extérieur, et accompagné d'un atlas de 31 planches in-4o, gravées, 1835 (présentation en ligne), p. 438
  12. (fr) « Les éléphants » (consulté le 7 avril 2009)
  13. Science (revue USA, Washington), « Éthologie.Les éléphants peuvent “compter” grâce à leur odorat », sur courrierinternational.com, Courrier international, 5 juin 2019
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  15. (en) « Third-oldest elephant in North America turning 70 at Tennessee Elephant Sanctuary », sur tennessean.com, The Tennessean, 4 juillet 2018 (consulté le 28 juillet 2019)
  16. Richard C. Vogt (trad. Valérie Garnaud-d'Ersu), La forêt vierge à la loupe [« Rain Forest »], Larousse, 2014, 64 p. (ISBN 978-2-03-589818-0), Sur la terre pages 46 et 47
  17. Rinaldo D. D'ami (trad. Michèle Kahn), Les animaux d'Asie, Hachette, coll. « La vie privée des animaux », 1973, 62 p., p. L'éléphant des Indes pages 16 et 17
  18. Jiří Felix (trad. Jean et Renée Karel), Faune d'Asie, Paris, Gründ, 1982, 302 p. (ISBN 2-7000-1512-6), Éléphant d'Asie pages 33, 34 et 35
  19. (th + en) Sompoad Srikosamatra et Troy Hansel (ill. Sakon Jisomkom), ในอุทยานแห่งชาติเขาใหญ่ : Mammals of Khao Yai National Park, Bangkok, Green World Foundation,‎ 2004, 3e éd., 120 p. (ISBN 974-89411-0-8), ช้างเอเชีย / Asian Elephant pages 75, 76 et 77
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  21. « Asian elephant » (Estimation de la population d'éléphants d'Asie sauvages en 2012), sur elephant.se (consulté le 9 juin 2021)
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  29. ONG Moving Animals et Equipe Brut Nature, « VIDEO. Enchaînés, affamés, frappés… en Thaïlande, des éléphants continuent d'être maltraités » (texte et reportage de 3 minutes 18 secondes), sur francetvinfo.fr, 12 novembre 2019
  30. France 2, « Thaïlande : un label pour la protection des éléphants » (texte et reportage tv de 3 minutes 31 secondes), sur francetvinfo.fr, 4 mars 2020
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  33. ElefantAsia, « Programme de Conservation de l’Éléphant du Laos : Rapport intermédiaire Mars 2007 » (Rapport d'activité 45 pages), sur www.yumpu.com, 2007
  34. Stéphane Neau, « Éléphants et cornacs au Laos, un patrimoine en danger », Le Rénovateur, no 682,‎ 27 février 2012, p. 14 (lire en ligne)
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  36. Pierre Bouvier, « La grande vadrouille d’un troupeau d’éléphants à travers la Chine », sur lemonde.fr, Le Monde, 4 juin 2021
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  42. (fr) Gérard Busquet et Jean-Marie Javron (préf. Marcel Cohem), Tombeau de l'éléphant d'Asie, Paris, Chandeigne, juin 2002, 350 p. (ISBN 2-906462-83-7, lire en ligne), p. 51-54
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  46. Jacques Lanctôt, « Un livre rempli d'odeurs », sur journaldemontreal.com, Le journal de Montréal, 13 octobre 2018
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  48. (en) « 'Thai Elephant Day' to help preserve the national symbol », sur nationthailand.com, The Nation (Thailand), 13 mars 2020
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  51. Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des écoles et PEGC, « Siam, la grande histoire de Siam éléphant d'Asie », sur snuipp.fr, 6 février 2003
  52. Daniel Conrod (ill. François Place), SIAM : La grande histoire de Siam, éléphant d'Asie, Rue du monde, 2002, 32 p. (ISBN 978-2-211-08917-3)
    On peut voir Siam dans la grande galerie de l'évolution, au Muséum d'histoire naturelle à Paris
  53. Muséum national d'Histoire naturelle, « Siam, l'éléphant d'Asie du zoo de Vincennes », sur mnhn.fr (consulté le 24 septembre 2020)
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Éléphant d'Asie: Brief Summary ( French )

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Elephas maximus

L'éléphant d'Asie (Elephas maximus) est un mammifère de la famille des éléphantidés. Il fait partie des espèces actuelles d'éléphants.

Il est plus petit que ses cousins africains, à le front concave surmonté d'un « chignon », les oreilles plus petites et les défenses non apparentes chez la femelle. Vivant en troupeau restreint mené par une femelle, il passe son temps à arpenter la forêt à la recherche de sources de nourriture pour satisfaire son régime herbivore. Souvent domestiqué, il est utilisé comme monture ou animal de trait. Autrefois présent sur l'ensemble du continent asiatique, il n'occupe au XXIe siècle plus qu'un territoire réduit. À l'état sauvage, l'espèce est en danger, même si le commerce de l'ivoire est illégal.

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