Ancistrocladus korupensis is a species of liana endemic to southwestern Cameroon and the neighbouring regions of Nigeria. The type locality is Korup National Park. The plant was identified as new to science in 1993 after pharmacologically intriguing alkaloids were found in its leaves.[3]
Like other members of its genus Ancistrocladus, this plant starts life as a free-standing bushy plant, with rosettes of eight to ten long leaves at the tip of each branch. When the sapling is three or four metres tall, one shoot develops into an aerial, hooked stem with alternate long leaves, which quests upward in search of a host. When this stem is established in a tree, the rosettes at the base die off. The flowers have yellowish-green sepals, pinkish or yellowish petals, ten stamens in two whorls and three styles. The fruits have five wings. They do not disperse very far, and the function of the wings seems to be to position the fruits correctly for germination rather than to disperse them.[3]
Ancistrocladus korupensis seems to be restricted to the Korup National Park, in Southwest Province, Cameroon. Isolated populations nearby include one in eastern Nigeria. The liana grows in acidic, nutrient-poor soil conditions, typically in sandy soils with a low clay content and low available phosphorus at altitudes of up to 160 m (525 ft). The trees up which it grows are also suited to these environmental conditions, the most common host trees being Oubanguia alata, Microberlinia bisulcata, Strephonema pseudocola, and Cola rostrata.[3]
Mature leaves of Ancistrocladus korupensis contain michellamine A, B and C, atropisomeric alkaloids which have been found to inhibit HIV viral replication.[4] Michellamine B is particularly active against the NID-DZ strain of HIV-2,[5] which is mainly found in West Africa.[6] The National Cancer Institute considers michellamine B to have considerable potential for use against HIV because of its particularly effective mode of action.[7] Additionally, novel alkaloids korupensamines A, B, C and D, with anti-malarial activity, have been isolated from the plant.[8]
Ancistrocladus korupensis is a species of liana endemic to southwestern Cameroon and the neighbouring regions of Nigeria. The type locality is Korup National Park. The plant was identified as new to science in 1993 after pharmacologically intriguing alkaloids were found in its leaves.
Ancistrocladus korupensis D.W.Thomas & Gereau est une liane tropicale de la famille des Ancistrocladaceae, décrite pour la première fois dans la province du Sud-Ouest au Cameroun. Les substances qu'elle renferme ont donné des résultats prometteurs dans la lutte contre le sida ou le paludisme. C'est une plante en danger de disparition.
Ancistrocladus korupensis est une liane ligneuse pouvant grimper à des hauteurs comprises entre 60 et 120 mètres, grâce à des crampons le long de sa tige.
Elle a, la plupart du temps, un seul arbre hôte et possède une couche de cambium de couleur noire, rouge foncé ou violette.
Les feuilles se présentent sous forme de rosettes. En fin de tige, elles sont regroupées en grappes (cluster) de 8 à 10 feuilles résultant de l'accumulation d'auxine.
Les fleurs comprennent des sépales de couleur jaune à vert pâle ainsi que des pétales plus petits de couleur jaune à rose pâle. Elles possèdent 10 étamines disposées en verticilles et 2 pistils. La floraison a lieu dans la canopée et ne serait pas annuelle.
Les fruits sont sous forme de noix.
L'épithète spécifique korupensis fait référence aux Korup[2], un groupe ethnique, regroupé du côté camerounais au sein de quatre villages : Erat, Ekon I, Ikondokondo et Akpasang[3].
Ancistrocladus korupensis est une plante originaire du Cameroun. La seule population connue est limitée aux 15 000 ha du parc national de Korup et à ses environs[4], à la frontière avec le Nigeria – ce qui fait d'elle une plante endémique de Korup.
Elle pousse dans les forêts et plaines tropicales et subtropicales[5], au niveau de la chaîne montagneuse et volcanique qui s'étire jusqu'au Nigeria[6].
Les espèces appartenant au genre des Ancistrocladaceae n'avaient jusqu'alors qu'un intérêt économique modéré. Dans les années 1990, la découverte d'alcaloïdes appartenant au groupe des isoquinolines, la michellamine (en) A, B et C, a considérablement modifié l'intérêt porté par l'industrie pharmaceutique à Ancistrocladus korupensis[7]. Ces nouvelles molécules isolées, extraites des feuilles de Ancistrocladus korupensis, présentent un large spectre d'activités antivirales, y compris anti-VIH-cytopathique[8]. La michellamine B représente 2,1% du poids net de la feuille. La quantité de substance est la plus importante dans les feuilles matures. Elle est plus faible dans les jeunes feuilles et les vieilles feuilles de couleur marron tombées au sol[9].
Des programmes de recherche se sont développés, et avec eux la culture de Ancistrocladus korupensis dans une centaine de villages du Cameroun[10]. En 1993, le gouvernement camerounais déclarait A. korupensis « Trésor national », interdisant l'export de plants ou de graines[11]. Depuis 1995, plus de 11 brevets américains ont été accordés concernant la manière d'utiliser les différents composés extraits et de créer leurs cousins synthétiques[12].
La michellamine B agit directement sur les fonctions spécifiques de réplication virale et non sur les aspects généraux de métabolisme cellulaire. In vitro, la michellamine B est capable d'inhiber complètement les effets cytopathiques de diverses souches de HIV-1 et HIV-2 sur des cellules lymphoblastoïdes humaines. Elle agit sur le cycle de vie du VIH à la fois en inhibant les activités enzymatiques de la transcriptase inverse et la fusion des cellules en syncitium. D'après des études biochimiques, la substance peut également inhiber la production de l'antigène p24 (protéine d'enveloppe du VIH) ainsi que celle des virions infectieux dans les cellules CEM-SS infectées par le VIH.
En 1998, malgré des résultats prometteurs, la forte toxicité de la michellamine B sur les animaux a entraîné l'abandon du programme de recherche par l'Institut national du cancer.
La découverte d'autres alcaloïdes, la yaoundamine A et B, appartenant à la famille des naphtylisoquinolones, ainsi que de la korupensamine A et D a à nouveau mis en lumière cette espèce végétale encore méconnue et à l'avenir prometteur. In vitro, ces composés ont un impact positif dans la lutte contre Plasmodium falciparum et Plasmodium berghei, parasites tous deux responsables du paludisme.
Ancistrocladus korupensis a une distribution limitée (environ une liane par hectare)[13], d'où la nécessité de la domestiquer[14]. Afin de préserver la plante dans son milieu naturel, seules les feuilles tombées au sol sont collectées pour analyse. Elle est en effet classée sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Ancistrocladus korupensis D.W.Thomas & Gereau est une liane tropicale de la famille des Ancistrocladaceae, décrite pour la première fois dans la province du Sud-Ouest au Cameroun. Les substances qu'elle renferme ont donné des résultats prometteurs dans la lutte contre le sida ou le paludisme. C'est une plante en danger de disparition.