Tricholoma argyraceum est une espèce de champignons du genre des Tricholomes. Il a souvent été confondu avec Tricholoma scalpturatum (Tricholome jaunissant).
Le mycologue français Pierre Bulliard le décrit en 1779 sous le nom Agaricus argyraceus ; Claude-Casimir Gillet transfère l’espèce dans le genre Tricholoma en 1874. Le nom générique est issu du grec trichos (τριχος), « cheveux », et loma (λωμα), « frange » ou « bordure »[2].
Le chapeau, d'abord conique, s'aplatit en une forme convexe avec l'âge, avec une bosse proéminente en son centre ; mesurant de 6 cm de diamètre, il est couvert d'écailles grisâtres, plus pâles que celles des autres tricholomes à chapeau gris. Les lames, serrées, sont blanches ou gris pâle et ont une odeur et un goût farineux ou rance. Le stipe mesure de 5 cm de hauteur pour 0,8 cm de largeur, possède une base conique mais pas d'anneau[3].
Tricholoma pardinum, toxique, est semblable en apparence, mais avec des écailles plus grossières[4] ; Tricholoma scalpturatum lui ressemble aussi, sans avoir de bosse et avec un chapeau plus sombre[3].
Tricholoma argyraceum apparaît dans toute l'Europe mais est globalement peu commun.
Le sporophore apparaît de juin à décembre (occasionnellement plus tôt, au printemps). L'espèce est en association ectomycorhizienne avec bon nombre d'autres espèces : bouleau, charme, chêne et tilleul notamment[3].
Tricholoma argyraceum est comestible mais possède une faible qualité gustative qui le distingue des autres tricholomes à chapeau gris[5]. Il a d'ailleurs été classé en tant que non comestible[6].
Tricholoma argyraceum est une espèce de champignons du genre des Tricholomes. Il a souvent été confondu avec Tricholoma scalpturatum (Tricholome jaunissant).