Elaphomyces granulatus est une espèce de champignons très communs. Il est cependant presque inconnu du grand-public, car ne se développant que sous le sol durant tout son cycle de vie, y compris pour sa fructification. Il est souvent appelé truffe du cerf ou truffe des cerfs (y compris par les anglophones qui parlent de Hart's Truffle ou de False Truffle), nom qui peut aussi désigner de nombreuses autres espèces proches, difficile à différencier à l'œil nu.
Malgré son nom, ce n'est pas une truffe « vraie » au sens culinaire du terme. Il est peu consommé et peu recherché par l'homme car peu goûteux.
Il est par contre très apprécié par de nombreux animaux, dont les sangliers et l'écureuil roux qui recherchent activement ses fructifications pour s'en nourrir. Ces animaux jouent un rôle important pour l'espèce, car ils en diffusent les spores, ce qui permet la reproduction du champignon (qui a par ailleurs besoin que l'on conserve une quantité minimale de bois mort dans les forêts).
Le nom scientifique Elaphomyces granulatus de ce champignon évoque à la fois le cerf élaphe (autrefois réputé le consommer ?) et l'aspect très nettement « granuleux » de l'enveloppe externe de sa fructification.
Ce champignon apprécie les forêts anciennes.
Il nécessite probablement la présence de ses espèces symbiotes, mais aussi d'animaux capables d'en disséminer les spores.
Bien qu'éventuellement surprédaté là où les sangliers sont anormalement nombreux (faute de prédateurs naturels et à la suite de l'agrainage par exemple), il semble pouvoir être un intéressant bioindicateur de naturalité forestière, car il a besoin pour s'épanouir d'un humus de qualité (qu'il contribue à produire et entretenir) et pour cela d'une quantité minimale de bois mort et de matières organiques. On a au milieu des années 1990 clairement montré[1] en Amérique du Nord que les sporocarpes de ce champignon sont beaucoup plus nombreux dans les forêts anciennes du Nord-ouest riches en vieux arbres et bois mort, ainsi la biomasse de sporocarpes hypogés était de 0,78 kg/ha dans de jeunes peuplements issus d'aménagement forestier, soit bien plus faible que les 4,02 à 4,51 kg/ha trouvés dans les forêts anciennes à peuplements naturels vieux et matures[1], avec un pic d'abondance en été, et une biomasse minimale en hiver.
En Europe, il a été recherché dans la forêt du Palatinat (sud-ouest de l'Allemagne) avec l'aide d'un chien truffier. Dans les zones où cette recherche a été effectuée, il était présent à raison d'une truffe par 20 mètres carrés en moyenne, principalement dans les zones de résineux dans ce cas, mais parfois aussi en forêts mixtes ou de feuillus ailleurs.
À certaines époques de l'année (au moment de la fructification et peu après), là où cette truffe est abondante et d'autres nourritures peu disponibles, jusqu'à 80 % des crottes d'écureuil roux ou de micro-mammifères sont constituées de spores de ce champignon. Des animaux qui comme des écureuils ou geais enterrent des provisions de glands ou noisettes pourraient ainsi contribuer à faciliter la mycorhisation des jeunes plants, tout en diffusant les spores de ce champignon.
Ceci pose néanmoins problème car ce champignon accumule particulièrement bien certains métaux lourds, dont les radionucléides issus des retombées de la catastrophe de Tchernobyl. D'autre part, la gestion sylvicole intensive diminue le nombre d'espèces et la disponibilité des champignons, truffes en particulier[2], pouvant affaiblir certaines populations d'écureuils en les privant d'une source importante[3] de nourriture[4],[5] (notamment en hiver[6]).
Cette espèce est encore mal connue du point de vue de ses interactions durables avec les arbres, les bactéries du sol ou d'autres espèces de champignons.
Elle semble pouvoir mycorhizer plusieurs espèces (dont pins, chêne, noisetier). En s'associant à ces espèces, E. Granulatus produit des nodules et déformations apparentes des racines. Ainsi a-t-on d'abord cru qu'il était un simple parasite, voire un pathogène ; Philippe Édouard Léon Van Tiegen (1839-1914) écrivait dans son traité de botanique de 1884[7] :
E. granulatus, comme d'autres « truffes » peut être lui-même parasité par d'autres champignons Cordyceps dont Cordyceps capitata[8] et Cordyceps langue de serpent (Elaphocordyceps ophioglossoides)[9] (à ne pas confondre avec Geoglossum nigritum) à la forme caractéristique, qui peut signaler la présence de son hôte (ou celle d'autres espèces proches telles que la Truffe du cerf muriquée (Elaphomyces variegatus)[10]. Peut-être cette intereaction permet-elle à la truffe de se signaler aux sangliers ou écureuils qui pourraient ainsi plus facilement la détecter, ou à d'autres animaux à l'odorat moins sensible ?
Plusieurs espèces de champignons sont connues pour leurs interactions avec les radionucléides et leurs capacités à bioconcentrer certains métaux radioactifs[11]. Les Elaphomyces font partie de ceux-ci.
Des sangliers radioactifs et des truffes du cerf contaminées ont été conjointement trouvés par exemple en Suisse par l'Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) (avec « jusqu'à cinq fois la valeur limite de 1 250 becquerels de césium par kilogramme »), mais il ne semble pas y avoir en Europe de suivi des micromammifères ni de cette espèce de truffe en matière de sécurité radiologique.
Dans les forêts du Palatinat, ce champignon contenait un taux moyen de césium radioactif alarmant (6 030 Bq/kg), à la suite du passage du nuage de Tchernobyl.
Après la catastrophe de Tchernobyl, des sangliers radioactifs ont été signalés dans la plupart des zones touchées par le nuage.
Selon l'IRSN, en 1986, en France, la radioactivité des champignons (mets particulièrement recherché par les sangliers) était 5 à 10 fois plus élevée que celle du lait ou des céréales (273 à 1 165 Bq/kg pour les champignons analysés dans le Parc National du Mercantour). Plus grave, elle a diminué beaucoup plus lentement chez les champignons, de même que la radioactivité du gibier de 1986 à 2003 (dépassant parfois la limite de commercialisation), ce qui montre qu'il y a bioconcentration et contamination persistante de la chaîne alimentaire.
Un sanglier consommant les champignons sur une tache de contamination du Mercantour, selon l'IRSN, était alors exposé à une « dose efficace » très élevée (de 10 à 100 µSv) de radioactivité, mais les champignons à fructification souterraine n'avaient pas été pris en compte par cette étude, alors qu'on sait qu'ils concentrent probablement mieux encore la radioactivité, avec toutefois un délai-retard lié au temps de percolation du césium dans le sol (1 cm par an en moyenne).
Comme il faut en moyenne 20 ans pour que le césium atteigne leur zone principale de prospection, on peut penser que c'est vers 2006 que ces champignons devraient commencer à devenir très radioactifs, ainsi donc que les sangliers, écureuils, certains micro-mammifères et les animaux qui les mangent ou mangent leurs cadavres, ou ceux qui consommeront des nécrophages[12]. Des études publiées en 2005 et 2005[13],[14],[15] montre que le phénomène s'aggrave pour le sanglier. Elle a porté sur la contamination du sanglier sauvage par le radiocésium de Tchernobyl dans le Land de Rhénanie-Palatinat (Allemagne), par analyses d’échantillons de 2 433 sangliers tirés dans une zone de 45 400 ha de forêts dans l’ouest de cette région, de janvier 2001 à février 2003. Les deux dernières années de l’étude (mai 2002 à février 2003), les chercheurs ont aussi étudié le contenu et la radioactivité des estomacs de 689 des sangliers tués. Les résultats montrent que la viande de sanglier suit une courbe saisonnière de contamination en dépassant les taux admissibles en été pour 21 à 26 % des sangliers, avec une forte réduction en hiver (1-9.3 %) qui indique une consommation plus élevée de nourriture contaminée durant la période de végétation. Le déclin de la contamination observé en automne semble lié à une grande consommation de glands et faînes de hêtres pas ou peu contaminés.
L’été 2002, une analyse précise du contenu en nourriture des 18 estomacs les plus radioactifs (345 à 1 749 Bq/kg de matière fraîche) a été faite, ainsi que pour les 18 estomacs présentant les plus bas taux de césium radioactif (moins de 20 à 199 Bq/kg). Des restes de truffes du cerf commun (Granulatus Elaphomyces) ont été trouvés dans des proportions beaucoup plus élevées dans les estomacs très contaminés que dans des estomacs faiblement contaminés.
Ces radionucléides (ex : césium de Tchernobyl, ou provenant antérieurement des retombées des essais nucléaires aériens de la seconde moitié du XXe siècle) percolent lentement dans le sol pour atteindre la zone de prospection de ces champignons après une vingtaine d'années environ. Ainsi peut-on craindre qu'à partir des années 2005 le césium de Tchernobyl commence à s'accumuler dans ces champignons, car ceux-ci contaminent déjà la chaîne alimentaire, dont des espèces-gibier (contamination avérée dans quelques cas pour le sanglier). Une concentration croissante pourrait alors perdurer des années, voire des décennies, avec (à vérifier) une éventuelle contamination des arbres vivant en symbiose avec de champignon.
Remarque : Il n'est pas exclu que d'autres espèces de truffes puissent également bioaccumuler des radionucléides.
« Elaphomyces a été étudié dans sa composition par Trommsdorf, qui (en 1869) a signalé, dans l'Elaphomyces granulatus de l'osmazôme, une résine molle, une matière colorante, de l'huile volatile et de l'huile grasse, du sucre… »[16].
Elaphomyces granulatus est une espèce de champignons très communs. Il est cependant presque inconnu du grand-public, car ne se développant que sous le sol durant tout son cycle de vie, y compris pour sa fructification. Il est souvent appelé truffe du cerf ou truffe des cerfs (y compris par les anglophones qui parlent de Hart's Truffle ou de False Truffle), nom qui peut aussi désigner de nombreuses autres espèces proches, difficile à différencier à l'œil nu.
Malgré son nom, ce n'est pas une truffe « vraie » au sens culinaire du terme. Il est peu consommé et peu recherché par l'homme car peu goûteux.
Il est par contre très apprécié par de nombreux animaux, dont les sangliers et l'écureuil roux qui recherchent activement ses fructifications pour s'en nourrir. Ces animaux jouent un rôle important pour l'espèce, car ils en diffusent les spores, ce qui permet la reproduction du champignon (qui a par ailleurs besoin que l'on conserve une quantité minimale de bois mort dans les forêts).
Fin a 10 cm ëd diàmetr, nen regolar globos, da òcra ciàir a crema, seuli o rupì. Carn biancastra peui bes gris rosastra venà-marmorà ëd bianch. Odor fòrt caraterìstich.
A chërs sot-tèra, ant ij bòsch ëd conìfere o mës-cià.
A venta mai mangé un bolè trovà se un a l'é nen un bon conossidor dij bolè!
As peul nen mangesse.
Fin a 10 cm ëd diàmetr, nen regolar globos, da òcra ciàir a crema, seuli o rupì. Carn biancastra peui bes gris rosastra venà-marmorà ëd bianch. Odor fòrt caraterìstich.
AmbientA chërs sot-tèra, ant ij bòsch ëd conìfere o mës-cià.
Comestibilità A venta mai mangé un bolè trovà se un a l'é nen un bon conossidor dij bolè!
As peul nen mangesse.
Hjortsvampen (Elaphomyces granulatus) är en underjordisk sporsäcksvamp.
Dess fruktkropp är ofta potatisliknande och färgen ljust brun. Skalet är läderartat och omsluter en svart spormassa.
Hjortsvampen (Elaphomyces granulatus) är en underjordisk sporsäcksvamp.
Dess fruktkropp är ofta potatisliknande och färgen ljust brun. Skalet är läderartat och omsluter en svart spormassa.
Lycoperdon scabrum je grzib[2], co go nojprzōd ôpisoł Lloyd, a terŏźnõ nazwã doł mu Gordon Herriot Cunningham 1926. Lycoperdon scabrum nŏleży do zorty Lycoperdon i familije Agaricaceae.[3][4] Żŏdne podgatōnki niy sōm wymianowane we Catalogue of Life.[3]
Lycoperdon scabrum je grzib, co go nojprzōd ôpisoł Lloyd, a terŏźnõ nazwã doł mu Gordon Herriot Cunningham 1926. Lycoperdon scabrum nŏleży do zorty Lycoperdon i familije Agaricaceae. Żŏdne podgatōnki niy sōm wymianowane we Catalogue of Life.
Elaphomyces granulatus Fr., 1829
СинонимыОле́ний трю́фель[2], или элафомицес зернистый[2], местные названия — па́рга, парушка[3][4][5] (лат. Elaphomyces granulatus) — вид сумчатых грибов из рода элафомицес. Типовой и самый распространённый вид рода. Подземными плодовыми телами напоминает настоящие трюфели, но к ним не принадлежит и съедобным для человека не является.
Родовое название Elaphomyces образовано из др.-греч. ἔλαφος — «олень» и μύκης — «гриб», а видовой эпитет granulatus указывает на бугорки, покрывающие плодовые тела[6]. Русское название «олений трюфель» связано с поеданием гриба оленями и его сходством с трюфелем (аналогично он называется и в некоторых других языках)[7][2][8].
Плодовые тела — округлые клейстотеции размером 1—4 см[7][2], находящиеся в земле на глубине 2—8 (иногда от 1 и до 15) см, в гумусовом слое или под ним[4][9]. Имеют жёлто-коричневый цвет (в молодом возрасте белый или желтоватый, в старом — тёмно-бурый или чёрный). Запах острый[2][7], землистый[10], несколько напоминает запах картофеля[4]. Плодовые тела покрыты плотной двуслойной оболочкой (перидием[11][12][комм. 1]) толщиной 2—4 мм[9] с мелкобугорчатой (у молодых и старых грибов гладкой[4]) поверхностью. Внешний слой оболочки жёлто-коричневый и более тонкий, внутренний — белый (иногда коричневый или чёрный) и более толстый[10][12]. Поверхностные бугорки пирамидальные, высотой до 0,4 мм[10][11]. Внутри плодовых тел находится порошок спор и немногочисленные нити капиллиция (до созревания — сочная светлая масса). Молодые плодовые тела разделены на отсеки светлыми перегородками[10][4].
Аски округлые или грушевидные, размером 35—45 мкм, обычно с 6 спорами, разрушаются до созревания спор (когда они достигают примерно половины окончательного размера). Споры шарообразные, диаметром 20—32 мкм, со стенкой толщиной до 10 мкм, коричнево-чёрные или красно-коричневые, покрыты шипиками высотой 2—2,5 мкм, иногда объединёнными в небольшие группы[10][11].
Мицелий жёлтый, густо пронизывает почву вокруг плодовых тел и оплетает корни деревьев[7][10].
Олений трюфель — самый распространённый вид рода элафомицес[7][11] и самый обычный подземный гриб в Северном полушарии[13]. Широко распространён в Европе и Северной Америке[8][14], есть сообщения о находках в Чили (куда, возможно, занесён человеком)[8], Китае[8], Японии[15] и на Тайване[11]. Встречается от субарктического и субальпийского поясов до тропиков[13]. Предпочитает прибрежные участки[8], хотя растёт и в горах на высоте до 2700—2800 м[7]. Чаще встречается в местах с кислой песчаной или подзолистой почвой[7][4][12]. Наиболее многочислен в девственных лесах, но растёт и в лесопосадках[8]. Микоризообразователь, предпочитает хвойные деревья, но обнаруживается и под каштанами, буками и дубами[16][10][2]. Встречается во все времена года[10][8], преимущественно в конце лета и осенью[4][7].
Гриб чувствителен к уничтожению старых лесов, где растёт чаще всего, нарушению почвенного покрова и загрязнению[8][12]. Несмотря на широкую распространённость в Европе, в некоторых её странах он редок, и в Болгарии занесён в Красную книгу как вид, находящийся под критической угрозой[12][8].
Для человека олений трюфель несъедобен[2], но его поедают лесные животные, в частности, олени, зайцы, белки[2], кабаны[17] и различные беспозвоночные[10]. Зайцы и белки находят его по запаху даже под снегом (белки — и при толщине снега 70-80 см)[4]. Белки включают этот гриб в свои запасы еды (описан склад красной белки с 52 оленьими трюфелями)[14]. Едят они в основном оболочку плодовых тел[14]. Хотя звери поедают этот гриб охотно[2], его пищевая ценность невелика из-за низкой усвояемости (так, суслик Каскадных гор усваивает 30 % его белка и 52 % энергии)[18][14][8].
Поедающие гриб животные распространяют его споры. Их всхожесть при прохождении через пищеварительный тракт зверей увеличивается[14]. Возможно, некоторую роль играет и распространение спор ветром после разрушения плодовых тел животными[14].
Олений трюфель накапливает много цезия. По результатам исследования в Баварском Лесу, этот гриб составляет лишь 6 % содержимого желудка кабанов, но ответственен более чем за 75 % поступающего в их организм чернобыльского цезия-137. В нём оказалось намного больше цезия, чем в остальных исследованных грибах и растениях: радиоактивность оленьего трюфеля составляла от 5000 до 122 000 (в среднем 25 000) Бк/кг, тогда как у других грибов — от 24 до 6300 Бк/кг, а у растений — обычно до 1000, иногда до 4300 Бк/кг[17]. Подобные результаты давали и другие исследования[8]. Оболочка плодовых тел накапливает больше цезия на единицу массы, чем споры[8] (согласно одному из исследований, в 8,6 раза)[9].
На оленьем трюфеле часто паразитируют грибы рода Elaphocordyceps[комм. 2]: E. canadensis (=E. longisegmentis), E. capitata, E. ophioglossoides, E. rouxii и E. valliformis[14][19][20], плодовые тела которых поднимаются над землёй и (наряду с раскопами зверей) дают возможность его обнаружить[21][7].
Гриб используется охотниками как приманка для белок[4]. Иногда его продают, выдавая за трюфель[13]. Ранее применялся в медицине[22]. Есть данные о его антиоксидантном и противовоспалительном действии[13].
Плодовое тело, заражённое кордицепсовым грибом
Оле́ний трю́фель, или элафомицес зернистый, местные названия — па́рга, парушка (лат. Elaphomyces granulatus) — вид сумчатых грибов из рода элафомицес. Типовой и самый распространённый вид рода. Подземными плодовыми телами напоминает настоящие трюфели, но к ним не принадлежит и съедобным для человека не является.
ツチダンゴ(土団子、Elaphomyces granulatus)は子嚢菌門ユーロチウム目ツチダンゴ科に属するキノコ。
子実体は地中に形成され、ほぼ球状で直径約15mm程度、表面は赤褐色ないし黄褐色で、低いいぼ状隆起を備えてざらつく。縦断面では、厚くて比較的もろい外皮に包まれて、暗緑褐色~暗褐色(コーヒー色)の胞子塊が認められる。子嚢は丸い嚢状をなし、多くの子嚢菌が備えているような特殊な胞子射出構造を持たず、胞子が成熟すれば細胞壁が溶けて消失する。胞子は厚い壁を備え、ほぼ球形で暗褐色ないしほとんど黒色を呈する。
樹木(おもにマツ科)の細根に外生菌根を形成して、共生生活を営む。
子嚢菌門オフィオコルディケプス科の虫草菌と総称されるElaphocordyceps属の菌の一部(タンポタケ、ハナヤスリタケなど)の寄生を受けることがある。
北半球の温帯以北(特にマツ科の樹木が分布する地域)に広く分布する。日本国内で発見された記録はさほど多くないが、子実体が地中に埋没して形成され、人の目につかずに見過ごされているに過ぎないと思われる。
無毒であるとはいえ、きのこが小さく、採集も容易ではないために、食用的価値はないに等しい。ただし、樹木の生長を促す働きがあるとされ、造林業などの分野では間接的に貢献しているといえる。