Centaurea niederi est une espèce en danger de la famille des Asteraceae. Elle est endémique de l'Ouest de la Grèce ; elle a été décrite pour la première fois par Theodor von Heldreich en 1860[2].
Les feuilles sont blanchâtres et tomenteuses[3].
Les fleurs sont disposées en capitule solitaire dont l'involucre est globuleux et mesure 15 à 20 mm de diamètre. Les fleurs sont roses-poupres ; la plante fleurit d'avril à début juillet[3].
L'espèce est rare et ne se trouve que dans trois lieux dans l'ouest de la Grèce centrale (Στερεάς Ελλάδας) et le nord de la péninsule du Péloponnèse[4]. Deux sites se trouvent sur les pentes sud-ouest du mont Arakinthos, notamment dans la gorge de Klisoura, et le troisième près du mont Araxos[3],[5].
Elle pousse dans les crevasses des falaises calcaires à des altitudes de 30 à 150 m. Dans ce même habitat, on trouve également : Silene congesta, Corbeille d'or (Aurinia saxatilis), Centranthe rouge (Centranthus ruber), Ptilostemon chamaepeuce et Euphorbe arborescente (Euphorbia dendroides) [3],[5].
Son habitat est en danger : deux des trois sites où elle pousse sont proches d'une route et le troisième est menacé par une carrière à proximité. Dans son locus classicus (l'endroit où l'espèce a été décrite), on trouve moins de vingt plantes[5].
L'espèce est considérée comme en danger d'extinction sur la liste rouge de l'UICN. Elle a fait l'objet d'un plan d'action visant à renforcer ses effectifs dans le cadre de la restauration de l'ancienne carrière d'Araxos menée par le Conservatoire botanique national de Brest et l'Université de Patras (2008-2012)[6]. Elle est cultivée dans moins de 6 jardins dans le monde[7] dont le Conservatoire botanique national de Brest. Elle est également conservée au Patras Botanical Institute[5].
Centaurea niederi est une espèce en danger de la famille des Asteraceae. Elle est endémique de l'Ouest de la Grèce ; elle a été décrite pour la première fois par Theodor von Heldreich en 1860.