Festuca eskia is a species of grass which is native to southwestern Europe,[2] in France and Spain.[1]
The plant is perennial and has caespitose with 22–50 centimetres (8.7–19.7 in) long culms and 1–2.2 millimetres (0.039–0.087 in) wide. The ligule is 3–7 millimetres (0.12–0.28 in) long and is going around the eciliate membrane. Leaf sheaths are smooth and have a hairy surface while the leaf-blades are straight but curved and are 0.7–1.6 centimetres (0.28–0.63 in) broad. The panicle is contracted, linear, inflorescenced and 9.5 centimetres (3.7 in) long with branches being as hairy as leaf-sheaths. The same is with leaf-blades, only they are also ribbed and have a pungent apex.[2]
It hybrizes with F. gautieri giving rise to the natural hybrid, F. xpicoeuropeana.[3]
Festuca eskia is a species of grass which is native to southwestern Europe, in France and Spain.
Festuca eskia es una especie endémica de los Pirineos, que solo alcanza 15 cm de alto, pero se extiende hasta 25 cm y forma un atractivo cojín de hojas aciculares erizadas de color verde oscuro. Las cabezuelas florales son delgadas y cabizbajas, salen en verano.
Esta festuca es una planta vivaz de 20 a 50 cm de alto, cespitosa cuya floración coincide con el verano y la polinización es realizada por el viento. Sus hojas, de un verde brillante a glaucas, están enrolladas como en los juncos, gruesas (1 a 1,5 mm) y punzantes. Las hojas basales son muy largas, a menudo curvadas, lisas y glabras. Su lígula es muy larga (4 a 7 mm) y a menudo ajada. Las flores son matizadas de verde, de amarillo y de violeta en panícula, cuyo tallo se fija aisladamente o por binomio. Las espiguillas son bastante largas (de 8 a 10 mm) y tienen de 5 a 8 flores. Las glumas son desiguales . Las glumelas inferiores son lanceoladas y muy membranosas . Llevan 5 nervios paralelos prolongados por una corta punta o una interrupción. El tronco forma igualmente una multitud de retoños estériles saliendo de las vainas inferiores, este fenómeno se llama « innovación extravaginal ».[1]
Festuca eskia se hibrida naturalmente con Festuca gautieri, es necesario estar atento a los caracteres comunes y distintivos para la identificación.[5] Por otra parte, una confusión toma la variedad Festuca eskia var. flavescens Loscos & J.Pardo por la subespecie Festuca gautieri subsp. scoparia (Hack. & A.Kern.) Kerguélen.[6]
Festuca eskia es muy común en los Pirineos franceses y españoles, de donde es un endemismo y en la Cordillera Cantábrica. Está presente desde la cima del piso colino al piso alpino, de 500 a 3000 m de altitud. Estas características hacen de ella una orofita endémica pirenaica.[1]
Festuca eskia es una heliófila total. Prefiere suelos ácidos, con pocas bases y muy pocos elementos nutritivos. Está ligada a los limos sean puros, arenosos o guijarrosos . La sílice forma parte de sus preferencias. En cuanto a sus exigencias de agua son bastante reducidas incluso modestas.[1]
Festuca eskia gusta de las escombreras con Thlaspi rotundifolium , los pastos montañosos de Nardus stricta aprovechados por las ovejas. Es igualmente corriente en los valles con nieve y Salix herbacea, los hayedos y hayedos-abetales abiertos (Luzulo-fagion), los pinares y las landas de Calluna vulgaris , mirto y rhododendron (Rhododendron-vaccinion) y las landas de enebro rastrero (Juniperion nanae)[1]
Su carácter social crea un biotopo particular, las praderas de Festucion eskiae:[7]
Estos hábitats son lugares privilegiados para las víboras que se reguardan a menudo debajo de las grandes matas, lo que crea terrenos de caza interesantes para las numerosas rapaces de montaña.
Un estudio llevado a cabo por el INRA[12] ha mostrado que existía en Festuca eskia un gradiente de infestacion por un hongo endófito en relación con la tolerancia a la sequía que procura a la planta , su frecuencia disminuye según se progresa hacía el Atlántico. Este endofito podría revelarse como una ventaja para la revegetalización de zonas muy secas como las escombreras. En efecto, este hongo, utilizado para acrecentar la tolerancia al stress de las festucas y ray-grass, es ampliamente utilizado para aumentar el éxito de la implantación y la duración de las praderas sembradas en los Estados Unidos, en Nueva Zelanda y en Australia.[13]
La alianza de Festución eskiae figura en la lista de hábitats de interés comunitario europeo. Sin embargo , aunque esta asociación presenta cortejos florísticos a veces ricos, es a menudo pobre y está desprovista de especies patrimoniales. Además, los pastizales con fuerte presencia de Festuca eskia tienen un valor pastoral débil, por ser poco apetecidos . No obstante, J.P. Jouglet recuerda que estas praderas ocupan a menudo una superficie importante y pueden , por este hecho, representar una parte importante del forraje de la unidad pastoral. A título indicativo, J.P. Jouglet propone para los pastos veraniegos de Festuca eskia un cargamento animal de 65 a 80 bovinos/día/ha frente a 80 - 160 ovinos/día/ha.[14][15]
Festuca eskia fue descrita por Ramond ex DC. y publicado en Flore Française. Troisième Édition 3: 52. 1805.[16]
Número de cromosomas de Festuca eskia (Fam. Gramineae) y táxones infraespecíficos: n=7; 2n=14[17]
Festuca: nombre genérico que deriva del latín y significa tallo o brizna de paja, también el nombre de una mala hierba entre la cebada.[18]
eskia: epíteto
Festuca eskia es una especie endémica de los Pirineos, que solo alcanza 15 cm de alto, pero se extiende hasta 25 cm y forma un atractivo cojín de hojas aciculares erizadas de color verde oscuro. Las cabezuelas florales son delgadas y cabizbajas, salen en verano.
Vista de la planta en su hábitat Formando una colonia Vista general de la planta En su hábitatLa Fétuque eskia ou le Gispet (Festuca eskia) est une espèce de plantes herbacées du genre Festuca et de la famille des Poaceae. Cette fétuque est une endémique pyrénéenne que l'on retrouve dans les pelouses montagnardes siliceuses et d'autres en gradins.
« Festuca » proviendrait du celtique « fest » signifiant « pâture » car le genre est fréquent dans les pâturages. « eskia » viendrait de l'espagnol « esquiza » et du grec « skizeïn » signifiant « fendre », car cette plante est réputée pour blesser le mufle ou les flancs des bestiaux.
Cette fétuque est une plante vivace de 20 à 50 cm de haut, cespiteuse et sociale dont la floraison est de juillet à aout et la pollinisation est effectuée par le vent.
Sa souche est courte, rameuse et fibreuse. Ses feuilles, d'un vert brillant à glauque, sont enroulées à la manière des joncs, épaisses (1 à 1,5 mm) et piquantes. Les feuilles basales sont très longues, souvent arquées, lisses et glabres. Leur ligule est très longue (4 à 7 mm) et souvent fripée. Les fleurs sont panachées de vert, de jaune et de violet et dressées en panicule, dont la tige est fixée isolément ou par binôme. Les épillets sont assez long (de 8 à 10 mm) et contiennent 5 à 8 fleurs. Les glumes sont de taille inégale et aigües. Les glumelles inférieures sont lancéolées et très membraneuses. Elles portent 5 nervures parallèles et sont prolongées par une courte pointe ou une arête. La souche forme également une multitude de rejets stériles sortant des gaines inférieures, ce phénomène se nomme « innovation extravaginale »[1].
Festuca eskia s'hybride naturellement avec Festuca gautieri, il faut donc être attentif aux caractères communs et distinctifs lors de la détermination[5]. Par ailleurs, une confusion peut exister avec la variété Festuca eskia var. flavescens Loscos & J.Pardo pour la sous-espèce Festuca gautieri subsp. scoparia (Hack. & A.Kern.) Kerguélen[6].
Le gispet est très commun dans les Pyrénées françaises et espagnoles, d'où il est endémique. Il est présent du sommet de l'étage collinéen à l'étage alpin, de 500 à 3 000 m d'altitude. Ces caractéristiques font de lui un orophyte endémique pyrénéen[1].
Festuca eskia est une héliophile totale. Elle affectionne les sols acides, contenant peu de bases et très peu d'éléments nutritifs. Elle est liée aux limons qu'ils soient purs, sableux ou caillouteux. La silice fait partie de ses préférences. Quant à ses exigences en eau, elles sont assez moyennes voire modestes[1].
Le gispet affectionne les éboulis à Tabouret à feuilles rondes (Noccaea rotundifolia), les pelouses montagnardes à Nardus stricta paturées par les moutons ou non (Nardion strictae). Il est également courant dans les combes à neige à saule herbacé (Salicetea herbaceae), les hêtraies et hétraies-sapinières ouvertes (Luzulo-fagion), les pineraies et les landes à callune, myrtiller et rhododendron (Rhododendron-vaccinion) et les landes à genévrier nain (Juniperion nanae)[1].
Son caractère social créé un biotope particulier, les pelouses du Festucion eskiae[7] :
Ces habitats sont des lieux privilégiés par les vipères qui s'abritent souvent sous leur grosse touffe, ce qui créé des terrains de chasse intéressant pour de nombreux rapaces montagnards.
Une étude conduite par l’INRA [8] a montré qu'il existait chez Festuca eskia un gradient d'infestation par un champignon endophyte en lien avec la tolérance à la sécheresse qu'il procure à la plante, sa fréquence diminuant tandis qu’elle progresse vers l’atlantique. Cet endophyte pourrait s'avérer être un atout pour la revégétalisation sur des zones très séchantes comme des éboulis. En effet, ce champignon, utilisé pour accroître la tolérance au stress des fétuques et ray-grass, est largement utilisé pour augmenter le succès d’implantation et la pérennité des prairies semées aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Australie[9].
L'alliance du Festucion eskiae figure sur la liste des habitats d’intérêt communautaire européen. Cependant, même si ce groupement présente des cortèges floristiques parfois riches, il est souvent pauvre et dépourvu d’espèces patrimoniales. De plus, les pelouses à fort recouvrement par la fétuque gispet conservent une valeur pastorale faible, du fait de sa faible appétence. Toutefois, J.P. Jouglet rappelle que ces pelouses occupent souvent une superficie importante et peuvent, de ce fait, représenter une part importante de la ressource fourragère de l’unité pastorale. À titre indicatif, J.P. Jouglet propose sur les estives à Festuca eskia un chargement de 65 à 80 génisses/jour/ha contre 80 à 160 brebis/jour/ha[10],[11].
La Fétuque eskia ou le Gispet (Festuca eskia) est une espèce de plantes herbacées du genre Festuca et de la famille des Poaceae. Cette fétuque est une endémique pyrénéenne que l'on retrouve dans les pelouses montagnardes siliceuses et d'autres en gradins.
Festuca eskia là một loài thực vật có hoa trong họ Hòa thảo. Loài này được Ramond ex DC. mô tả khoa học đầu tiên năm 1805.[1]
Festuca eskia là một loài thực vật có hoa trong họ Hòa thảo. Loài này được Ramond ex DC. mô tả khoa học đầu tiên năm 1805.