The Keroplatidae are a family of small flies known as fungus gnats. About 950 species are described, but the true number of species is undoubtedly much higher. They are generally forest dwellers found in the damp habitats favoured by their host fungi.[1] They can also often be found in caves. Larvae both feed on fungi and are predatory - they can spin webs by secreting acid fluids, which they use to kill smaller invertebrates and capture spores. Some of the predatory larvae cannibalize pupa of their own species. [2]
They notably include the genus Arachnocampa; the larvae of which are known as "glowworms" in Australia and New Zealand.
The fossil record of the family extends back into the Cretaceous, with the oldest named member, Lebanognoriste known from the Barremian aged Lebanese amber, other Cretaceous species are known from the Spanish, Burmese, Bezonnais, Taimyr and Canadian ambers.
The Keroplatidae are a family of small flies known as fungus gnats. About 950 species are described, but the true number of species is undoubtedly much higher. They are generally forest dwellers found in the damp habitats favoured by their host fungi. They can also often be found in caves. Larvae both feed on fungi and are predatory - they can spin webs by secreting acid fluids, which they use to kill smaller invertebrates and capture spores. Some of the predatory larvae cannibalize pupa of their own species.
They notably include the genus Arachnocampa; the larvae of which are known as "glowworms" in Australia and New Zealand.
The fossil record of the family extends back into the Cretaceous, with the oldest named member, Lebanognoriste known from the Barremian aged Lebanese amber, other Cretaceous species are known from the Spanish, Burmese, Bezonnais, Taimyr and Canadian ambers.
LarvaKeroplatidae es una familia de mosquitas pequeñas de los hongos. Hay más de 1.000 especies descritas en 90 géneros, pero quedan muchas por descubrir. Generalmente habitan bosques y ambientes húmedos, a veces cuevas, donde prosperan los hongos, que son sus especies huéspedes.[1]
Se alimentan de hongos o de pequeños artrópodos que viven en los hongos. Los adultos suelen volar al atardecer o de noche. Tienen un vuelo lento y débil. Algunas especies de la tribu Orfeliini tienen colores brillantes y son mímicos de las avispas. Las larvas de Orfelia son bioluminosas.
Una especie notable es Arachnocampa, cuyas larvas producen hilos sedodos bioluminosos usados para atrapar sus presas. Se encuentran en Australia y Nueva Zealanda.
Keroplatidae es una familia de mosquitas pequeñas de los hongos. Hay más de 1.000 especies descritas en 90 géneros, pero quedan muchas por descubrir. Generalmente habitan bosques y ambientes húmedos, a veces cuevas, donde prosperan los hongos, que son sus especies huéspedes.
Se alimentan de hongos o de pequeños artrópodos que viven en los hongos. Los adultos suelen volar al atardecer o de noche. Tienen un vuelo lento y débil. Algunas especies de la tribu Orfeliini tienen colores brillantes y son mímicos de las avispas. Las larvas de Orfelia son bioluminosas.
Una especie notable es Arachnocampa, cuyas larvas producen hilos sedodos bioluminosos usados para atrapar sus presas. Se encuentran en Australia y Nueva Zealanda.
LarvaLes Keroplatidae, les Kéroplatides, sont une famille d'insectes diptères nématocères proche des Mycetophilidae. Ces mouches aux allures de Tipules vivent principalement dans les forêts humides aux dépens des champignons et sont présentes sur l'ensemble du globe à l'exception de l'Antarctique et en majorité sous climat tropical. Leur genre type est Keroplatus.
Les imagos des Keroplatidae sont des mouches au corps élancé ou trapu de couleur souvent sombre, parfois aux ailes ornées de motifs alors que certaines espèces, notamment celles de la tribu des Orfeliini, sont colorées d'un jaune vif et miment les guêpes. Leurs ailes ont les nervures radiale (R) et médiane (M) fusionnées à leur base sur une courte distance et une nervure R4 très rarement effacée ou absente. Les antennes sont diverses, parfois courtes et aplaties, parfois longues et effilées comme chez Macrocera caractérisé par ses antennes plus longues que le corps[1],[2].
Les larves montrent une tête bien dessinée (morphologie dite eucéphale) et leur système respiratoire ne présente pas de stigmates mais des branchies trachéennes (système dit apneustique). Leur corps est vermiforme, lisse ou finement annelé et plus ou moins vivement coloré par un pigment hypodermique. La pupaison a lieu dans un cocon de soie ou à l'abri d'un réseau de soies serré[2].
Les imagos se rencontrent principalement dans des endroits sombres et humides, dans la végétation basse, sous les rochers, les troncs d'arbres, le long des berges des cours d'eau, parfois dans des grottes, où ils peuvent se rassembler par milliers à l'instar de la néo-zélandaise Neoplatyura monticola. Leur vol est lent et leurs habitudes sont le plus souvent crépusculaires ou nocturnes[1]. Quelques espèces sont floricoles et se rencontrent sur les Ombellifères[2] tandis que d'autres sont pollinisatrices d'Orchidées[3].
Les larves se développent également dans des endroits humides et sombres, y compris des grottes, des entre-nœuds de bambou, et des cavités profondément creusées sous des pierres, des écorces ou des troncs pourris. Les larves des genres Arachnocampa, Macrocera, et de la sous-famille des Orfeliinae (Neoditomyia, Proceroplatus, Platyceridion, Orfelia, Platyura, Truplaya et Xenoplatyura) sont prédatrices, tandis que celles des de la tribu des Keroplatini (Cerotelion, Heteropterna, Keroplatus, Mallochinus et Tergostylus) sont mycophages. Les espèces prédatrices tuent leurs proies à l'aide d'un liquide acide (principalement de l'acide oxalique) sécrété par les glandes labiales et déposé sur les gouttelettes de leurs toiles ; tandis que les larves mycophages se trouvent le plus souvent sous des fructifications de champignons telles que les Polypores ligneux, où elles tissent des toiles hygroscopiques moins acides utilisées pour collecter des spores ou prendre au piège de petites proies invertébrées vivantes. Certaines espèces ont été observées se nourrissant occasionnellement de pupes de leur propre espèce ou d'insectes morts. La larve de Planarivora insignis, une espèce de Tasmanie, est une endoparasite de Planaires terrestres, des vers plats. Quelques espèces à antennes en forme de peigne telles que Platyceridion et Proceroplatus ont des larves associées aux fourmilières. Enfin certaines espèces de Keroplatidae des genres Arachnocampa, Keroplatus, Orfelia et Neoceroplatus ont des larves luminescentes, la plus connue étant le ver luisant prédateur de Nouvelle-Zélande, Arachnocampa luminosa. Elles tissent un nid de soie au plafond puis, avec leur propre corps, illuminent les fils avec des gouttelettes de liquide collant qui pendent, attirant et capturant ainsi de petits insectes. Malgré tout, nombreuses sont les espèces dont la biologie est inconnue[1],[2].
Keroplatus tipuloides (Pologne)
Larve de Keroplatidae sur Polypore - genre Keroplatus ou Cerotelion (Allemagne)
Orfelia ochracea (Pays de Galles)
Macrocera fasciata (Pays de Galles)
Macrocera sp. (Géorgie, USA)
Asindulum (Michigan, USA)
Arachnocampa luminosa, bioluminescence des larves (Nouvelle Zélande)
Les Keroplatidae sont présents sur l'ensemble de la planète du Groënland à l'archipel de Crozet. En termes de diversité, l'écozone paléarctique est la plus importante suivie par le néotropique, un résultat à mettre en relation avec l'activité plus intense des diptéristes et la superficie importante de ces régions. À l'inverse, bien que peu représentés et peu prospectés, l'Indomalais et l'Australasie portent un potentiel de diversité très élevé en raison de la présence d'habitats et d'hôtes favorables aux Keroplatidae[1],[4].
L'arbre phylogénétique suivant montre que les Keroplatidae sont très proches de la famille des Mycetophilidae où ils ont longtemps été inclus[5]
SciaroideaMycetophilidae sensu stricto
Keroplatidae
En 2006, 86 genres et 952 espèces de Keroplatidae sont considérés comme valides sur l'ensemble de la planète[1] ; en 2021, ce sont 112 genres et 1050 espèces qui sont acceptés par la communauté scientifique[6]. Cependant, cette famille est peu étudiée et de nombreux taxons restent à décrire d'autant plus que certaines parties du globe sont encore peu étudiées sur le plan taxonomique, notamment les régions indomalaise et australiasienne. Le genre Macrocera est celui comportant le plus d'espèces de la famille avec le genre Orfelia, qui est quant à lui de définition plus flou et de manière générale moins étudié[7],[1].
En 1990, le diptériste français Loïc Matile propose une classification phylogénétique basée sur l'évolution du régime alimentaire larvaire allant de la prédation à la mycophagie[7], un choix suivi en 2006 par l'américain Neal Evenhuis (en)[1].
Selon Catalogue of Life (25 août 2021)[6] :
L'Europe compte 109 espèces réparties en 16 genres.
Selon Fauna Europaea (25 août 2021)[8] :
La France compte 138 espèces de Keroplatidae réparties en 28 genres.
Selon INPN (25 août 2021)[9] :
Le genre le plus ancien de cette famille, Hegalari, est une Macrocerinae provenant d'un gisement espagnol d'ambre datant du Crétacé inférieur, soit il y a 110 millions d'années environ. Ont également été découverts en France le genre Schlueterimyia issu du Crétacé supérieur et au Myanmar, le genre Burmacrocera issu du Crétacé inférieur[1].
Les genres fossiles selon Paleobiology Database[10] :
Les Keroplatidae, les Kéroplatides, sont une famille d'insectes diptères nématocères proche des Mycetophilidae. Ces mouches aux allures de Tipules vivent principalement dans les forêts humides aux dépens des champignons et sont présentes sur l'ensemble du globe à l'exception de l'Antarctique et en majorité sous climat tropical. Leur genre type est Keroplatus.
Keroplatidae Rondani, 1856, è una famiglia cosmopolita di insetti dell'ordine dei Ditteri (Nematocera: Bibionomorpha), comprendente specie di interesse forestale associate ai funghi ma che, per il ricorrente regime alimentare zoofago o misto, sono note fra gli anglosassoni con il nome comune di predatory fungus gnats ("moscerini dei funghi predatori").
L'adulto è un moscerino di dimensioni talvolta rilevanti rispetto alla generalità degli Sciaroidei, con corpo lungo da 3 a 15 mm. In alcune specie ricorre l'aposematismo, con l'imitazione della livrea e della forma di Imenotteri Vespoidei. Il capo è provvisto di occhi ben sviluppati, generalmente provvisto di 3 ocelli (assenti in Sciarokeroplatus) e antenne di 16 articoli, talvolta molto lunghe per la forma allungata degli antennomeri (Macrocera). Il torace è gibboso, le zampe sono particolarmente lunghe, con coxe allungate e tibie munite di speroni all'apice. L'addome è solitamente stretto e allungato.
Le ali sono a volte macchiate da bande scure e rivestite o meno da setole. La costa si estende fino al margine laterale, prolungandosi poco oltre la confluenza di R5. La subcosta è breve ma completamente formata e confluisce sulla costa. La radio origina tre ramificazioni: il settore radiale (Rs), infatti, si prolunga in R4+5, da cui si originano i rami posteriori R4 e R5; il primo è piuttosto breve e confluisce sulla costa poco distante dalla fine di R1, il secondo, più lungo, termina sulla costa in corrispondenza dell'apice dell'ala.
Un carattere particolare della nervatura alare, in questa famiglia, con l'eccezione degli Arachnocampinae, è la fusione della radio con la base della media media per un brevissimo tratto; si forma perciò un incrocio in cui confluiscono il settore radiale e la medio-cubitale (interpretata da AMORIM & RINDAL come tratto basale della media) dal lato prossimale, mentre dal lato distale traggono origine i tratti iniziali di R4+5 e M1+2. La vena trasversa radio-mediale è perciò assente. Anche nella maggior parte dei Keroplatidae, il tratto iniziale della media è assente e le suddette vene trasversali, compresa Rs, delimitano una cellula basale chiusa. Fanno eccezione pochi generi, fra cui Arachnocampa, nei quali è presente il tratto basale della media (bM). Le vene posteriori presentano la tipica conformazione della generalità dei Bibionomorpha: la cubito si divide in due rami, CuA1 (o m-cu secondo l'interpretazione alternativa di Amorim % Rindal) e CuA2 (o CuA). Posteriormente a quest'ultima decorre una piega o falsa vena, denominata CuP, che in letteratura è ritenuta il residuo del ramo posteriore della cubito. Delle vene anali è ben sviluppata A1, ma si distingue anche la seconda anale, molto più breve della prima.
L'habitat di questi insetti è in genere di tipo forestale. Le larve vivono in microambienti umidi e poco illuminati, spesso sotto i corpi fruttiferi dei funghi delle Polyporaceae, ma sono frequenti anche le specie insediate nelle grotte o in altre cavità naturali. La loro etologia è eterogenea in quanto nella famiglia vi si annoverano specie le cui larve hanno regime alimentare micetofago, zoofago o misto, tuttavia vi sono marcate analogie nel modo di approvvigionamento del cibo: queste larve stendono una ragnatela igroscopica che cattura spore fungine e piccoli invertebrati. La predazione avviene grazie all'effetto letale del secreto emesso dalle ghiandole labiali, contenente soprattutto acido ossalico, lasciato sulla ragnatela. Occasionalmente possono essere predate anche pupe della stessa specie. Nella specie Planarivora insignis, la larva si comporta come parassitoide endofago a spese di platelminti terricoli del genere Planaria.
Una proprietà delle larve di alcune specie, ricorrente anche in altri Sciaroidea associati ai funghi, è la bioluminescenza, ovvero l'emissione di luce.
Gli adulti hanno il tipico comportamento dei moscerini dei funghi: frequentano luoghi ombrosi e umidi, nel sottobosco e presso corsi d'acqua, hanno un volo lento e abitudini per lo più crepuscolari o notturne.
La famiglia ha una larga distribuzione, con un areale che si estende anche alle regioni subartiche e subantartiche. Specie dei Keroplatidae sono infatti segnalate anche in Groenlandia e nelle Isole Crozet, nel sud dell'Oceano Indiano, a 45° di latitudine Sud. La maggiore concentrazione di specie si ha nell'emisfero australe e nella regione orientale.
Come altre famiglie degli Sciaroidea costituite di recente, i Keroplatidae sono stati inseriti in un raggruppamento distinto scorporandoli dalla famiglia dei Mycetophilidae sensu lato. Secondo le segnalazioni più recenti, comprende circa 950 specie descritte, ripartite fra 86 generi[1][2], ma molte specie delle regioni tropicali sono ancora sconosciute. L'albero tassonomico suddivide i Keroplatidae in quattro sottofamiglie, due delle quali, a loro volta, suddivise in tribù:
In Europa sono presenti oltre un centinaio di specie, ripartite fra tre sottofamiglie in 16 generi:
In Italia è segnalata la presenza di 15 specie appartenenti a 8 generi, di cui i più rappresentati sono rispettivamente Orfelia e Keroplatus[3].
Keroplatidae Rondani, 1856, è una famiglia cosmopolita di insetti dell'ordine dei Ditteri (Nematocera: Bibionomorpha), comprendente specie di interesse forestale associate ai funghi ma che, per il ricorrente regime alimentare zoofago o misto, sono note fra gli anglosassoni con il nome comune di predatory fungus gnats ("moscerini dei funghi predatori").
Keroplatidae zijn een familie uit de orde van de tweevleugeligen (Diptera), onderorde muggen (Nematocera). Wereldwijd omvat deze familie zo'n 90 genera en 993 soorten.
Keroplatidae zijn een familie uit de orde van de tweevleugeligen (Diptera), onderorde muggen (Nematocera). Wereldwijd omvat deze familie zo'n 90 genera en 993 soorten.
Spinnmygg (Keroplatidae) er en liten familie av mygg beslektet med soppmygg. De er middelsstore mygg som som oftest kan kjennes på at antennene er flattrykte fra siden. Larvene er rovdyr som spinner klebrige fangstnett, og noen arter tiltrekker byttet med lys.
Keroplatidae er små til nokså store (kroppslengde 3 - 15 millimeter), ganske slanke mygg som ligner soppmygg. De er oftest mørke på farge, men der også en del ganske fargerike arter med tegninger i gult eller rødt og svart. Mange av artene kan kjennes på at de har antenner som er flattrykte fra sidene. Underfamilien langhornsmygg (Macrocerinae) kan kjennes på at de har antenner som er lengre enn kroppen. Hodet er lite, vanligvis med tre punktøyne, munndelene små og ikke påfallende forlengede. Antennene er svært variable i lengden men består nesten alltid av 16 ledd. Thorax er moderat hvelvet med lange, slanke hofter (coxae). Beina er lange og tynne, leggene med to sporer som gjerne er ganske ulike lange. Vingene er nokså store og brede, ofte med mørke tverrbånd, kan ha et påfallende, perlemorsaktig skimmer. Vingeårene er kraftige, årenettet varierer en god del innen familien, men den første, lange åren (R4+5) er nesten alltid forgrenet.
Disse myggene finnes først og fremst på fuktige, skyggefulle steder, blant annet i tett skog og i huler.
De voksne myggene blir ofte funnet på blomster, men det er særlig larvene i denne familien som har en interessant biologi. De er rovdyr som fanger byttet ved hjelp av klebrige fangstnett, som hos edderkopper.
Noen arter har larver som lever under tømmerstokker, i meitemarkganger og på undersiden av kjukesopp.
Noen av artene tiltrekker seg byttet ved hjelp av lys, såkalt bioluminescens. Særlig kjent er «New Zealand Glowworm», Arachnocampa luminosa, som lever i huler på New Zealand. Larvene sitter i taket på hulen og sender ut lys, slik at det ser ut som om det indre av hulen har en «stjernehimmel». Dette har blitt en populær turistattraksjon. Larvene er kannibalske så de holder en viss avstand til hverandre, slik at lyspunktene blir regelmessig fordelt over huletaket.
Det er funnet 38 arter av keroplatider i Norge hittil (Rindal, Gammelmo og Søli 2008).
Spinnmygg (Keroplatidae) er en liten familie av mygg beslektet med soppmygg. De er middelsstore mygg som som oftest kan kjennes på at antennene er flattrykte fra siden. Larvene er rovdyr som spinner klebrige fangstnett, og noen arter tiltrekker byttet med lys.