Paspalum paniculatum, l'herbe-duvet, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, originaire des régions tropicales. Ce sont des plantes herbacées vivaces, cespiteuses, dont les tiges (chaumes) peuvent atteindre 2 m de long, aux inflorescences composées de nombreux racèmes formant une panicule.
Paspalum paniculatum est une mauvaise herbe des cultures. Des populations de Paspalum paniculatum ont été signalées comme résistantes au glyphosate depuis 2010 au Costa Rica dans des plantations de bananiers et de palmiers pêche (Bactris gasipaes)[2].
Paspalum paniculatum est une plante herbacée vivace, cespiteuse, dont les tiges (chaumes) dressées peuvent atteindre de 30 cm à 2 m de long. Les feuilles, au limbe effilé de 9 à 50 cm de long sur 6 à 25 mm de large, présentent une ligule membraneuse non ciliée de 2 à 3 mm de long[3].
L'inflorescence est une panicule composée de racèmes spiciformes, de 4 à 12 cm de long, dont le nombre varie de 7 à 60, disposés de manière unilatérale le long d'un axe central[3].
Les épillets fertiles, orbiculaires, comprimés dorsalement, de 1,3 à 1,4 mm de long, comprennent un fleuron basal stérile et un fleuron fertile, sans extension du rachillet. Ils se détachent entiers lors de la désarticulation à maturité. Ils ne présentent qu'une glume, la glume inférieure étant absente ou très réduite. La glume supérieure, orbiculaire, à apex obtus, membraneuse, de couleur brun foncé, est aussi longue que l'épillet. Les fleurons stériles présentent une lemme elliptique, membraneuse, similaire à la glume supérieure. La lemme des fleurons fertiles, de 1 à 1,2 mm de long, est orbiculaire hémisphérique, gibbeuse, striée en surface[3].
L'aire de répartition originelle de Paspalum paniculatum s'étend dans les régions tropicales d'Afrique (Angola, Cameroun, Gabon, Libéria, Ouganda, Sao Tomé-et-Principe) et d'Amérique, du Mexique à l'Argentine, en incluant la plupart des pays d'Amérique centrale (Belize, Costa Rica, Le Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama), des Caraïbes (Anguilla, Bahamas, Cuba, Dominique, Grenade, Guadeloupe, Hispaniola, Jamaïque, Martinique, Porto Rico, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie) et d'Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyane française, Guyana, Paraguay, Pérou, Suriname, Venezuela)[4].
L'espèce s'est naturalisée dans la plupart des régions tropicales du monde, en Asie (Papouasie-Nouvelle-Guinée), en Australasie (Australie), en Amérique du Nord (États-Unis) et dans le Pacifique (Micronésie)[4]. Elle est également présente dans les îles de l'océan Indien : Comores, Madagascar, Île Maurice, La Réunion, Seychelles[5].
L'espèce Paspalum paniculatum a été décrite pour la première fois par Linné et publiée dans son Systema naturae en 1759[6].
Selon Tropicos (28 septembre 2017)[7] :
Selon Tropicos (27 septembre 2017)[8] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
Paspalum paniculatum, l'herbe-duvet, est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae, originaire des régions tropicales. Ce sont des plantes herbacées vivaces, cespiteuses, dont les tiges (chaumes) peuvent atteindre 2 m de long, aux inflorescences composées de nombreux racèmes formant une panicule.
Paspalum paniculatum est une mauvaise herbe des cultures. Des populations de Paspalum paniculatum ont été signalées comme résistantes au glyphosate depuis 2010 au Costa Rica dans des plantations de bananiers et de palmiers pêche (Bactris gasipaes).