Melocactus broadwayi est une espèce de plantes appartenant au genre Melocactus. Originaire des Caraïbes, c'est une espèce encore abondante localement, mais la dégradation de son habitat naturel provoque le déclin des populations et justifie des mesures de protection.
Comme toutes les autres espèce du genre Melocactus, cette plante doit son nom à sa forme particulière, rappelant celle d'un melon. Une fois arrivé à l'âge adulte, approximativement à l'âge de quinze ans, ce cactus développe un cephalium qui grandit à une vitesse comprise entre cinq et dix millimètres par an. On estime qu'un individu peut vivre jusqu'à trois cents ans[5].
Cette plante est une espèce endémique des petites îles des Antilles comme la Désirade, les îles des Saintes ou encore celles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin[5].
Cette espèce, et plus généralement l'ensemble des espèces du genre Melocactus, est en déclin. Elle est en effet fréquemment consommée par le bétail à la recherche d'eau durant les périodes de sécheresses et est, en outre, victime d'arrachages sauvages.
Cette espèce fut décrite pour la première fois par Britton & Rose en 1922 sous le nom Cactus broadwayi, et reclassée dans le genre Melocactus par A.Berger en 1926.
L’épithète spécifique broadwayi a été donné en l’honneur du botaniste britannique Walter Elias Broadway (es)[6].
Melocactus broadwayi n'est pas la plus facile des cactées à cultiver[4] :
Melocactus broadwayi est une espèce de plantes appartenant au genre Melocactus. Originaire des Caraïbes, c'est une espèce encore abondante localement, mais la dégradation de son habitat naturel provoque le déclin des populations et justifie des mesures de protection.