Neomys anomalus, appelé Musaraigne de Miller ou Crossope de Miller[1] (Neomys anomalus) est une musaraigne aquatique dont l'aire de répartition s'étend du sud à l'est de l'Europe. En français, elle est nommée en hommage au zoologiste américain Gerrit Smith Miller, Jr (1869-1956).
Un peu moins grosse que la musaraigne d'eau, c'est une espèce moins inféodée aux milieux aquatiques.
Sa répartition est plus sporadique que l'autre musaraigne aquatique d'Europe. Elle se rencontre en France dans tous les massifs montagneux jusqu'à 2000 m d'altitude.
Selon certains auteurs, cette espèce serait une relique pré-glaciaire liée aux milieux humides plutôt qu'à la présence d'eau libre. Bien que favorisée par les cours d'eau, la musaraigne de Miller paraît plus liée que la musaraigne aquatique aux marais et aux prés humides. Toutefois les deux espèces peuvent vivre aux mêmes endroits et s'y nourrir des mêmes proies. En cas de compétition, la Musaraigne de Miller a un pourcentage plus élevé de proies terrestres, comme les lombrics, dans sa nourriture.
Les mesures effectuées sur des centaines de mandibules de Crossopes provenant de Lorraine ont permis de déceler avec certitude la présence de la Musaraigne de Miller dans des localités des collines sous-vosgiennes.
Neomys anomalus, appelé Musaraigne de Miller ou Crossope de Miller (Neomys anomalus) est une musaraigne aquatique dont l'aire de répartition s'étend du sud à l'est de l'Europe. En français, elle est nommée en hommage au zoologiste américain Gerrit Smith Miller, Jr (1869-1956).
Un peu moins grosse que la musaraigne d'eau, c'est une espèce moins inféodée aux milieux aquatiques.
Sa répartition est plus sporadique que l'autre musaraigne aquatique d'Europe. Elle se rencontre en France dans tous les massifs montagneux jusqu'à 2000 m d'altitude.
Selon certains auteurs, cette espèce serait une relique pré-glaciaire liée aux milieux humides plutôt qu'à la présence d'eau libre. Bien que favorisée par les cours d'eau, la musaraigne de Miller paraît plus liée que la musaraigne aquatique aux marais et aux prés humides. Toutefois les deux espèces peuvent vivre aux mêmes endroits et s'y nourrir des mêmes proies. En cas de compétition, la Musaraigne de Miller a un pourcentage plus élevé de proies terrestres, comme les lombrics, dans sa nourriture.
Les mesures effectuées sur des centaines de mandibules de Crossopes provenant de Lorraine ont permis de déceler avec certitude la présence de la Musaraigne de Miller dans des localités des collines sous-vosgiennes.