Juniperus gracilior est une espèce de plantes du genre Juniperus de la famille des Cupressacées. Elle est endémique d'Hispaniola, présente à la fois en Haïti et en République dominicaine. Il existe trois sous-espèces, toutes trois menacées[1].
La sous-espèce ekmanii est appelée genévrier d'Ekman, baptisée d'après le botaniste suédois Erik Leonard Ekman [2]. En espagnol, cette plante est appelée sabina ou cèdre.
Le genévrier d'Ekman a une envergure de 5 à 10 cm de haut pour 3 à 5 m de large, tandis que le juniperus urbiana a une hauteur de 30 cm pour 1 à 2 m de largeur et pousse sur un sol calcaire[3]. Les branches pendent et sont en règle générale quadrangulaires. Les feuilles sont acuminées et la glande visible près de la base ; la variante urbaniana diffère par ses feuilles plus larges[4].
Trois sous-espèces sont reconnues actuellement, chacune dans des situations géographiques très localisées:
Cette plante est aujourd'hui est extrêmement rare et ne subsiste que sur des zones isolées de l'île, près des chaînes de la Selle et de Baoruco. Sa disparition est principalement due à la coupe massive pour exploiter le bois gras de la plante, les feux provoqués par l'homme et le pâturage[2],[4].
Le genévrier d'Ekman fait l'objet d'un programme de sauvegarde du Conservatoire botanique national de Brest[2]. Actuellement, sept genévriers sont recensés à l'état sauvage. Le conservatoire est parvenu à recréer une population de boutures in vitro, ce qui assure la survie de l'espèce[5].
Juniperus gracilior est une espèce de plantes du genre Juniperus de la famille des Cupressacées. Elle est endémique d'Hispaniola, présente à la fois en Haïti et en République dominicaine. Il existe trois sous-espèces, toutes trois menacées.