Sayqalar və ya Sayqaklat (lat. Saiga)— Əsl antiloplar alt dəstəsinə daxiı olan bioloji cins. Pleystosen epoxası (2 milyondan 10 min il öncəyə qədər) dövründə Avrasiyanın şimalı, Britaniya adaları qərbi, Kanadanın şimal-qərb bölgəsinin savanna və çöl ərazilərində yayılmışdırlar. Hazırda bir-birindən arslı yayılmış bir nrcə populyasiya şəkilində Mərkəzi Asiyanın çöl və yarımsəhra ərazilərində yayılmışlar.
Cinsə bir nəsli kəsilmiş və bir müasir növ daxildir:
Baryshnikov G. and Tikhonov A. 1994. Notes on skulls of Pleistocene saiga of northern Eurasia. Historical Biology, Volume 8, Issue 1 - 4, pages 209 - 234. [2]
Sayqalar və ya Sayqaklat (lat. Saiga)— Əsl antiloplar alt dəstəsinə daxiı olan bioloji cins. Pleystosen epoxası (2 milyondan 10 min il öncəyə qədər) dövründə Avrasiyanın şimalı, Britaniya adaları qərbi, Kanadanın şimal-qərb bölgəsinin savanna və çöl ərazilərində yayılmışdırlar. Hazırda bir-birindən arslı yayılmış bir nrcə populyasiya şəkilində Mərkəzi Asiyanın çöl və yarımsəhra ərazilərində yayılmışlar.
Cinsə bir nəsli kəsilmiş və bir müasir növ daxildir:
Sayqa (Saiga tatarica) — hazırda iki yarımnövə aid 5 təcrid olunmuş populyasiya qalmışdır: S. tatarica tatarica — Rusiya və Qazaxıstan ərazisində dörd populyasiya; S. tatarica mongolica — olduqca azsaylı polulyasiya Monqolustanın şimal-qərbində yerləşir; S. tatarica binagadensis † — Orta Pleystosen dönəmində Azərbaycanda iqlimin quraqlaşması ilə əlaqədar nəsli kəsilmişdir. Pleystosen sayqası (Saiga borealis) † — qədim, hazırda nəslikəsilmiş növ. İki yarımnövə bölünürdülər: S. borealis borealis — Şərqi Sibir və Alyaska S. borealis prisca — Avropa, Ural və Qərbi SibirSaiga és un gènere de mamífers de la família dels bòvids. Conté una única espècie vivent, la saiga (S. tatarica) i un nombre indeterminat d'espècies extintes. Diferents autors reconeixen diferents espècies fòssils com a vàlides, mentre que altres han estat sinonimitzades amb l'espècie vivent.
Saiga és un gènere de mamífers de la família dels bòvids. Conté una única espècie vivent, la saiga (S. tatarica) i un nombre indeterminat d'espècies extintes. Diferents autors reconeixen diferents espècies fòssils com a vàlides, mentre que altres han estat sinonimitzades amb l'espècie vivent.
Saiga, llamadas saigas, es un género de mamíferos artiodáctilos de la subfamilia Antilopinae que incluye a dos especies de antílopes asiáticos.[1][2] Cada una de las especies ocupa un área geográfica de distribución distinta. S. tatarica ocupa una zona alrededor del norte del mar Caspio y otra zona en el centro de Kazajistán. S. mongolica, o según otros autores, S. borealis se encuentra al norte de Mongolia.[3][4]
Se han descrito dos especies.[4][1][2]
Saiga, llamadas saigas, es un género de mamíferos artiodáctilos de la subfamilia Antilopinae que incluye a dos especies de antílopes asiáticos. Cada una de las especies ocupa un área geográfica de distribución distinta. S. tatarica ocupa una zona alrededor del norte del mar Caspio y otra zona en el centro de Kazajistán. S. mongolica, o según otros autores, S. borealis se encuentra al norte de Mongolia.
Cabeza de Saiga tatarica.Saiga tatarica
Le saïga est une des rares espèces d'antilopes eurasiatiques. Sur la base de données archéologiques et paléontologiques, il est établi qu'il vivait autrefois dans les milieux ouverts (non boisés) des régions vallonnées d'une grande partie de l'Europe et de l'Asie. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale, où il est menacé de disparition.
Cet animal est reconnaissable à son museau long et très arqué, descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une courte trompe.
Le mot saïga est emprunté au russe сайга / sayga, qui désigne cet animal.
Le corps du saïga mesure de 150 à 170 cm pour une hauteur au garrot de 60 à 80 cm. L'adulte pèse de 21 à 51 kg. Les cornes, relativement droites en vue latérale, dessinent un léger S en vue frontale ; elles sont annelées et mesurent environ 30 cm. Seul le mâle en est pourvu. Les poils sont courts et fins et de couleur blond roux à miel durant la belle saison ; la fourrure est blanche en hiver. Ils muent aux printemps.
La maturité sexuelle est atteinte à 8 mois pour les femelles, à 20 mois pour les mâles. La période d'accouplement est très courte, deux semaines tout juste. La gestation dure 140 jours. Il n'y a qu'une portée par an, deux petits naissant aux environs du mois de mai.
L'âge du mâle peut être évalué par la taille de ses cornes : elles mesurent 7 à 10 cm à 1 an, puis la courbe commence vers 2 ans.
Cette petite antilope fait partie des plus rapides : elle peut courir à 40 km/h en endurance sur plusieurs kilomètres et accélérer à 80 km/h[1] en vitesse moyenne sur 800 mètres avec des pointes à plus de 100 km/h sur de très courtes distances.
Le saïga est doté d'une très bonne vue et d'un bon odorat qui, avec sa vélocité, le mettent à l'abri de nombreux prédateurs.
On ignore l'origine précise de cette espèce qui est adaptée à la fois aux climats chauds et froids, si ce n'est qu'elle est originaire d'Eurasie.
Le saïga est l'un des rares herbivores sauvages des milieux ouverts survivant des dernières époques glaciaires, pendant lesquelles il a dû traverser le détroit de Béring pour se rendre en Amérique. Depuis environ 10 000 ans, il a disparu de l'Amérique. Il survit dans les steppes arides d'Asie centrale, en Kalmoukie[3](une république de la Fédération de Russie), au Kazakhstan[4], en Mongolie[5], etc.
Des gravures préhistoriques sur paroi ou sur plaquettes le représentant[2] ou des ossements ont été retrouvés dans une grande partie de l'Asie Centrale et de l'Europe (Danemark, Royaume-Uni, France, Espagne, Allemagne, Pologne...)[2].
Aux XVIIe et XVIIIe siècles l'espèce était encore présente des Carpathes à l'ouest, à la région de Kiev au nord, avant d'être repoussée aux zones arides du pourtour de la mer Caspienne[2].
Un grand nombre de témoignages préhistoriques (ossements surtout) ont été trouvés dans le sud-ouest de la France (Charente, Dordogne, Aquitaine, Pyrénées)[2], probablement en raison d'une présence humaine ancienne, mais aussi grâce aux nombreuses grottes qui ont permis d'en préserver les restes.
Le saïga était aussi présent dans une grande partie de l'Asie centrale[2].
La diversité génétique mitochondriale de la saïga a considérablement diminué depuis le Pléistocène (c'est-à-dire depuis le début de l'Holocène)[6], ces 10 000 dernières années.
La population du saïga est encore présente dans 4 régions : la Kalmoukie, ainsi que trois isolats du Kazakhstan[7]. Il existe deux sous-espèces[7] :
La population du saïga a été classée en « danger critique d'extinction » par l'IUCN en 2002[7] en raison d'un effondrement de ses effectifs, principalement du fait du braconnage mais aussi de la destruction de son habitat. Elle comptait encore près de 2 millions d'individus dans les années 1950, et était réduite à quelque 50 000 animaux à la fin du XXe siècle[7].
L'intensité du braconnage et la pression sur les saïgas a augmenté avec l'effondrement de l'économie rurale, pastorale notamment[11], ainsi qu'avec l'ouverture de la frontière russo-chinoise[11]. Ce braconnage vise les deux sexes pour la viande, mais surtout les mâles pour la vente de ses cornes. Le sex-ratio est donc en défaveur des mâles et, bien qu'il s'agisse de population vivant en harems de femelles autour de mâles dominants, la régression des mâles s'est traduite par un effondrement du taux de femelles fécondées[11]. En 1998, le déclin annuel des populations suivies était de 46 % [12],[11].
En 2015, 120 000 saïgas sont retrouvés morts au Kazakhstan en période de début de vêlage de l'espèce, soit plus du tiers de la population mondiale de ces antilopes. Ces morts en masse sont dues selon les premières évaluations faites par les experts du Secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS, Convention on Migratory Species of Wild Animals) à une « combinaison de facteurs biologiques et écologiques ».
Les analyses montrent que ces animaux ont apparemment été tués par une maladie infectieuse causée par des bactéries du type Pasteurella ou Clostridium, expliquent les experts de la CMS dans un communiqué. Mais mi-2015, on n'explique toujours pas pourquoi et comment des bactéries relativement communes dans cet environnement ont pu provoquer une telle épidémie. Le taux de mortalité au sein des troupeaux touchés est de 100 %, sur des zones parfois relativement distantes, ce qui est rare et habituellement expliqué par un virus ou des microbes hautement pathogènes, ou des produits toxiques[13],[14]. Les troupeaux distants se rassemblent cependant en hiver et en automne et au printemps lors de leurs migrations, mais ils se séparent en groupes plus restreints en fin de printemps et début d'été ; c'est à ce moment que l'hécatombe a commencé en début de période de vêlage. Dans ces régions isolées, les vétérinaires et naturalistes arrivent souvent avec retard sur les lieux où des mortalités ont été signalées, ce qui retarde les prélèvements biologiques qui permettraient d'expliquer avec plus de certitude les causes de la mort.
Des événements similaires ont eu lieu dans le passé : 100 000 cadavres environ avaient été comptabilisés en 1984, puis 4 fois plus (400 000) en 1988, puis 12 000 saïgas avaient été retrouvés morts en 2010, sans qu'aucune cause ait pu être identifiée. S'il s'agissait des mêmes microbes, ils étaient a priori moins mortels, moins virulents ou moins contagieux[15]).
Faute de mieux, une première hypothèse avait été qu'une abondance inhabituelle de verdure hivernale, conjointement à un printemps très humide ayant laissé beaucoup d'eaux stagnantes, aurait pu causer des troubles de digestion, liés à la prolifération d'une ou plusieurs bactéries pathogènes dans l'intestin des animaux[16]. Selon Zuther (coordinateur international du projet « Altyn Dala Conservation Initiative »), cette conjonction météorologique n'est toutefois pas si rare, et un phénomène d'une telle ampleur et d'une telle brutalité est sans équivalent dans l'histoire vétérinaire[16].
L'ampleur de ces disparitions pose problème car les antilopes saïgas « jouent un rôle crucial dans l'écosystème de la steppe herbeuse, aride, où les hivers froids empêchent les apports de matière végétale en décomposition ; le pâturage par cette antilope, qu'un museau particulier a rendu adaptée au froid comme au chaud, contribue à une meilleure répartition de la matière organique, et au recyclage des nutriments dans l'écosystème. Sa présence prévient aussi les incendies qui sans elles seraient alimentés par un excès de litière de feuilles sèches en été. Elle est aussi une proie importante pour les prédateurs de la steppe (...) là où l'on trouve le Saïga, nous voyons aussi que les autres espèces sont beaucoup plus abondantes »[16].
En 2015, des observateurs étaient présents sur le terrain dès le début de la nouvelle épidémie. Ils ont observé le comportement des animaux malades, pratiqué in situ des autopsies approfondies, recueilli des prélèvements biologiques frais, y compris provenant de l'environnement des animaux malades et de l'eau qu'ils buvaient. Ils ont aussi collecté des tiques et d'autres insectes susceptibles d'être vecteurs de maladies animales et zoonotiques[16]. Dans les deux jours qui ont suivi l'arrivée des équipes de terrain, 60 % du cheptel qu'ils étudiaient était mort et en quatre jours, un troupeau entier d'environ 60 000 saïgas était annihilé. Les cadavres ont été enterrés dans des fosses creusées au bulldozer aussi vite que possible pour limiter la circulation d'éventuels microbes hautement pathogènes [17].
Les chercheurs ont eu le temps d'observer que les femelles ont été les plus durement touchées, suivies par leurs petits, encore trop jeunes pour se nourrir seuls, selon une séquence suggérant que le lait maternel pourrait être l'un des vecteurs de la maladie[16]. L'étude d'échantillons de tissus a montré que des toxines produites par Pasteurella et éventuellement des bactéries Clostridium, ont effectivement causé d'importants saignements dans la plupart des organes des animaux[16]. Mais Pasteurella est un hôte normal et habituel des ruminants (dont saïgas) sans habituellement provoquer de symptômes, hormis chez des animaux en situation de dépression immunitaire[16]. Dans ce type de cas, les symptômes pourraient n'être que l'expression de surinfections bactériennes opportunistes cachant éventuellement une cause primaire plus discrète.
Les analyses génétiques n'ont pas apporté d'explication : ces bactéries semblent banales et pas hautement pathogène[16]. Il reste donc à comprendre pourquoi les antilopes y sont devenues tout à coup mortellement vulnérables[16].
Le saïga est un herbivore se nourrissant principalement d'herbes salifères. Il lui arrive de manger quelques espèces de graminées (ou Poacées) que l'on retrouve dans les steppes d'Asie Centrale, des euphorbes, des alyssum, des plantes de la famille de la rhubarbe, etc. Les saïgas consomment aussi des armoises dont la principale vertu est d'être antiparasitaire. L'absence de cette plante dans les zoos est néfaste aux saïgas[réf. nécessaire] qui ne s'y reproduisent pas ou peu et survivent difficilement.
Elle était autrefois probablement chassée par le lion des cavernes européen, le puma et le lion américain (en Amérique du Nord), le tigre à dents de sabre, les loups et lynx. Dans les steppes arides d'Asie Centrale où cette antilope survit encore, son principal prédateur naturel est le loup, capable de tuer un saïga adulte.
Les saïgas en bonne santé sont trop rapides et endurants pour craindre les prédateurs. Ce sont surtout les individus jeunes, âgés, blessés, malades, parasités, ou les femelles en fin de gestation qui sont victimes des loups. Ces derniers en régulent et entretiennent les populations en jouant un rôle sanitaire important.
Le principal prédateur de cette antilope est devenu l'homme, qui la piège, la chasse pour sa viande, mais surtout recherche les mâles pour en vendre les cornes sur le marché des médecines traditionnelles chinoises, où on leur attribue des vertus « identiques à celles de la corne de rhinocéros », ces dernières se vendant près de 100 €/kg au marché noir chinois,
Le saïga a été abondant dans une partie importante de l'Europe occidentale lors de deux épisodes durant le Paléolithique[18] :
Cet animal est réputé être un indicateur de climat sec aux hivers très froids et étés chauds[22],[23]. Les données paléoécologiques disponibles laissent penser que cet animal semblait inféodé aux paysages aux reliefs doux et peu accidentés (petites collines)[19]. Il a été très présent dans les sites des départements de la Gironde, de la Charente et une partie de la Dordogne. En périphérie de cette zone densément peuplée, on le retrouve en moindres quantités dans le Quercy, dans les Pyrénées, et même dans le Massif central. Le saïga est connu également à Solutré en Saône-et-Loire, sur la côte cantabrique en Espagne et dans le Sud-Est de la France.
L'antilope saïga fut durant plusieurs millénaires un gibier pour les chasseurs magdaléniens au même titre que le renne ou le bouquetin et de nombreux autres mammifères[22].
Certains sites préhistoriques français attestent même, par la quantité de restes osseux de saïga, de pratiques de chasses orientées vers cet animal (Roc-de-Marcamps et Moulin-Neuf en Gironde, la Chaire-à-Calvin en Charente) ou laissent supposer qu'il était particulièrement abondant.
L'antilope saïga est présente, quoique rarement, dans le bestiaire de l'art préhistorique magdalénien[18],[24].
Pour l'art pariétal, les figurations connues de saïga sont celles de la grotte de Combarelles II, la grotte de Rouffignac (douteuse), de l'abri de la Souquette, tous les trois en Dordogne, et de la grotte Cosquer à Marseille.
Pour l'art mobilier, des images sont connues à la grotte de l'Éléphant à Gourdan (Haute-Garonne), au Peyrat (Dordogne), dans l'abri Montastruc à Bruniquel (Tarn-et-Garonne), à la grotte de Bize dans l'Aude, à la grotte d'Enlène à Montesquieu-Avantès, à la grotte de La Vache en Ariège et à Gönnersdorf en Allemagne. Toutes ces représentations sont des gravures.
Malgré les interdictions de chasse et en dépit d'une dynamique née au début des années 1990 avec la création d'une Alliance pour la conservation de l'Antilope saïga (ou SCA pour « Saiga Conservation Alliance ») qui est un réseau informel de chercheurs et conservateurs créé pour l'étude et la protection de cette espèce, cette antilope est en situation très critique.
Le réseau SCA a été officialisé en septembre 2006 et a obtenu le statut de partenaire (Novembre 2006) du Wildlife Conservation Network[25]. Il publie une lettre bi-annuelle sur ses activités et projets[26]
Comme pour le cheval de Przewalski, un projet de plan de restauration existe pour l'Europe. Il est porté par l'ONG Rewilding Europe, visant à planifier par des réintroductions le retour du saïga en Europe où il pourrait être moins victime du braconnage que dans ses dernières zones de survie[27].
Sous les auspices de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS, aussi dite Convention de Bonn, un mémorandum spécial (the Memorandum of Understanding (MoU) Concerning Conservation, Restoration and Sustainable Use of the Saiga Antelope) a été conclu, relatif à la conservation, la restauration et l'utilisation durable de l'antilope Saïga. Il est entré en vigueur le 24 septembre 2006[28]. Confronté à l'un des effondrements démographiques les plus brutaux d'une population de mammifères récemment observé, le protocole d'accord vise à réduire les niveaux « d'exploitation » (chasse pour la viande, les trophées ou les cornes) actuels et restaurer l'état des populations de cette espèce steppique migratrice.
Saiga tatarica
Le saïga est une des rares espèces d'antilopes eurasiatiques. Sur la base de données archéologiques et paléontologiques, il est établi qu'il vivait autrefois dans les milieux ouverts (non boisés) des régions vallonnées d'une grande partie de l'Europe et de l'Asie. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale, où il est menacé de disparition.
Cet animal est reconnaissable à son museau long et très arqué, descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une courte trompe.
Le mot saïga est emprunté au russe сайга / sayga, qui désigne cet animal.
La saiga o antilope delle steppe (Saiga tatarica (Linnaeus, 1766)) è un ungulato diffuso nelle steppe eurasiatiche, facilmente riconoscibile per il caratteristico naso a forma di proboscide. Tradizionalmente ne vengono riconosciute due sottospecie, una occidentale, la saiga della Russia (S. t. tatarica), e una orientale, la saiga della Mongolia (S. t. mongolica). Alcuni tassonomisti considerano entrambe le forme come specie separate, ma generalmente questa visione non viene accettata dalla maggior parte degli studiosi. Dopo aver quasi sfiorato l'estinzione negli anni '20, le popolazioni della sottospecie occidentale erano aumentate enormemente e negli anni '50 se ne contavano nuovamente due milioni di esemplari. Recentemente, le popolazioni si sono di nuovo ridotte drasticamente a causa della caccia e del bracconaggio (fomentato anche a causa di alcune presunte proprietà delle corna nella medicina tradizionale cinese) e oggi il loro numero si aggira intorno a circa 100.000 capi[2]. La saiga è pertanto considerata di nuovo in via di estinzione e oggi si trova per lo più solo in Russia, Kazakistan e Mongolia. L'assenza di questi animali ha avuto un forte impatto ecologico sulla conservazione delle steppe semiaride e delle formazioni erbose. La saiga della Mongolia si incontra solamente nella Mongolia occidentale; tutte le altre popolazioni appartengono alla sottospecie della Russia.
La saiga assomiglia a una piccola pecora dalla corporatura leggera e dalla testa relativamente grande. Il suo carattere distintivo è rappresentato dal naso, che si presenta insolitamente rigonfio, flessibile e cadente, con le narici rivolte verso il basso. La struttura delle ossa nasali è molto complessa e l'interno di ciascuna narice è fittamente ricoperta di peli e ghiandole mucose. Si ipotizza che questa sorta di proboscide costituisca un adattamento evolutivo legato alla tipologia di ambiente: durante le secche estati, il naso funziona come un filtro per bloccare l'accesso della polvere, sollevata dagli zoccoli, alle vie respiratorie inferiori; durante i freddi inverni, invece, l'aria respirata viene riscaldata all'interno della cavità nasale prima di proseguire verso i polmoni. Questa struttura così sviluppata potrebbe anche essere responsabile dell'eccellente olfatto dell'animale. Le orecchie sono lunghe anche 12 cm e, solo nei maschi, sono presenti delle corna di colore chiaro, dall'aspetto traslucido e dall'estremità nera. Lunghe da 20 a 55 cm, sono leggermente piegate all'indietro a forma di lira e presentano da 12 a 20 anelli più spessi. L'andatura all'ambio fa sì che la saiga possa spostarsi solo su un terreno relativamente piatto: essa consente di correre rapidamente e per lungo tempo, ma si rivela del tutto svantaggiosa per saltare e arrampicarsi.
La saiga della Mongolia si distingue per le dimensioni corporee più piccole, la lunghezza inferiore delle corna, il naso più piccolo e altre differenze poco evidenti nella forma del cranio e nel colore del manto.
La saiga è ricoperta da un vello fitto e lanoso costituito da peli esterni più lunghi e da un sottopelo più corto e morbido. Il manto invernale è più spesso e, con una lunghezza di 4-7 cm, è lungo circa il doppio del manto estivo, che misura solo 1,8-3 cm. Inoltre, durante la stagione fredda la specie presenta una specie di criniera sul collo. In estate il colore del manto va dal giallognolo al bruno-rossastro, con i fianchi più chiari e la parte inferiore biancastra. In inverno il manto è grigio-biancastro sulla parte superiore e biancastro su quella inferiore. Occasionalmente si incontrano esemplari albini, mentre gli esemplari neri sono estremamente rari.
In media la saiga presenta una lunghezza testa-corpo di 120 cm (100-140 cm), un'altezza al garrese di 70 cm e un peso di 50 kg. I maschi raggiungono un'altezza al garrese di 69-79 cm e un peso di 32,5-52 kg. Le femmine sono leggermente più piccole: raggiungono un'altezza alle spalle di 57-73 cm e un peso corporeo di 21,4-40,9 kg. La coda è piuttosto corta: misura in tutto appena 6-12 cm e non presenta alcun ciuffo all'estremità. Gli zoccoli anteriori sono lunghi 55-68 mm e larghi 42-54 mm; quelli posteriori sono circa il 10% più piccoli.
Le saighe vivono nelle steppe aperte e semidesertiche ed evitano i terreni scoscesi o rocciosi e le zone ricoperte da una fitta vegetazione. In estate si spingono anche nelle steppe alberate. A differenza del rilievo, l'altitudine non gioca un ruolo determinante nella scelta dell'habitat: la specie si incontra infatti dal livello del mare fino a 1600 m. La profondità critica dello strato nevoso che questi animali riescono a sopportare è di 25-30 cm. La dieta è composta principalmente da graminacee (soprattutto Agropyron, Bromus, Festuca, Stipa e Koeleria), ma comprende anche altre piante erbacee, licheni e arbusti. In primavera le saighe possono coprire interamente il loro fabbisogno idrico con la vegetazione di cui si nutrono e non vanno alla ricerca di luoghi dove abbeverarsi, nonostante questi siano disponibili ovunque nella steppa in quel periodo dell'anno. In estate, quando il contenuto di acqua nelle piante diminuisce, esse prediligono le specie succulente e basano i loro spostamenti anche sulla crescita di queste piante. Nelle estati molto secche, quando la vegetazione, piante succulente comprese, appassisce, si raccolgono presso gli abbeveratoi e si spostano in lungo e in largo alla ricerca dell'acqua. Se le pozze d'acqua non sono troppo lontane, le saighe bevono una o due volte al giorno nei periodi di siccità, altrimenti possono cavarsela per diversi giorni senza avere accesso all'acqua. Sono in grado di bere anche acqua salata. Le saighe sono buone nuotatrici e possono anche attraversare corsi d'acqua ampi come il Volga.
Le saighe sono animali diurni per la maggior parte dell'anno. In estate, invece, preferiscono le ore mattutine e serali, riposando nelle ore di metà giornata. Non sono attaccate al luogo in cui si trovano e spesso si spostano per diverse decine di chilometri al giorno. Durante gli spostamenti dalle zone estive settentrionali ai quartieri invernali e ritorno, possono coprire dagli 80 ai 120 chilometri al giorno. Quando si spostano si muovono formando una lunga fila, mentre quando pascolano si allargano a coprire un ampio fronte. Le migrazioni più lunghe hanno luogo soprattutto durante gli inverni particolarmente sfavorevoli. In tali condizioni possono verificarsi anche vere e proprie morìe di massa, dalle quali, in condizioni naturali, le popolazioni possono riprendersi rapidamente. I movimenti migratori delle saighe, tuttavia, non seguono un andamento fisso in termini spaziali e temporali e non si verificano in tutta l'area di distribuzione. In Mongolia, ad esempio, non è stata finora osservata alcuna migrazione stagionale, al massimo spostamenti correlati alla disponibilità delle risorse vitali.
Le saighe sono gregarie e in estate vivono in branchi di circa trenta o quaranta animali, ma spesso, in primavera e in autunno, si formano grandi mandrie in migrazione formate da migliaia di esemplari. Durante la stagione degli amori, che ha luogo in dicembre e gennaio, i maschi cercano di radunare intorno a loro un harem di femmine. La dimensione degli harem è strettamente correlata alla forza e al vigore nei combattimenti del rispettivo maschio e al rapporto tra i sessi. Di solito vi sono tra 5 e 10 femmine ogni maschio, ma in alcuni casi possono esservene fino a 50. Il numero dei maschi di saiga diminuì rapidamente all'inizio del XXI secolo a causa della forte richiesta per le loro corna. Intorno all'anno 2000 i pochi maschi rimasti si ritrovarono circondati da innumerevoli femmine, e questo portò a un completo rovesciamento del comportamento sociale: le femmine iniziarono a scacciare le congeneri più deboli dall'harem, pertanto un gran numero di esse non riuscì ad accoppiarsi e alla fine le popolazioni collassarono[3]. Normalmente, tuttavia, le femmine si comportano pacificamente tra loro. I maschi, al contrario, sono estremamente aggressivi durante la stagione degli amori e spesso sono ricoperti dalle secrezioni delle ghiandole cutanee, dalla saliva schiumosa e non di rado dal sangue delle loro ferite. In questo periodo dell'anno può accadere persino che attacchino gli esseri umani. Una volta conquistato l'harem, per loro inizia un periodo di intensa attività: gli accoppiamenti e la difesa dell'harem stesso, che viene intrapresa con fierezza e con il massimo impegno, costa ai maschi un gran dispendio di energia. Per questo motivo, non avendo quasi tempo di nutrirsi, essi deperiscono e si indeboliscono cadendo più facilmente vittima dei predatori, come i lupi, o soccombendo ai rigori dell'inverno.
All'inizio della primavera, i maschi di saiga si riuniscono ad ovest del mar Caspio in branchi costituiti da 10 a 2000 esemplari e si dirigono verso nord. Qui le femmine formano grandi branchi e danno alla luce i loro piccoli, del peso di circa 3,5 kg, in aprile o maggio. Due terzi delle femmine gravide danno alla luce due gemelli, le altre partoriscono un unico piccolo. Dopo pochi giorni le piccole saighe sono già in grado di mangiare erba, ma vengono allattate dalla madre per almeno altri quattro mesi. Non appena i piccoli riescono a camminare abbastanza bene, le femmine seguono i maschi e si spostano verso nord in grandi branchi. Questi possono comprendere diverse centinaia o migliaia di individui: si stima che la più grande mandria di saighe mai osservata, nel 1957, comprendesse 200.000 animali. In estate le grandi mandrie si scindono nuovamente in associazioni più piccole. Le femmine raggiungono la maturità sessuale a poco meno di un anno di età, i maschi un po' più tardi. In natura le femmine di saiga raggiungono al massimo i dodici anni di età; sebbene i maschi possano teoricamente vivere fino allo stessa età, di solito muoiono dopo pochi anni a causa delle lotte o dello sfinimento.
Oltre all'uomo, il principale nemico delle saighe è il lupo. Dal momento che nell'habitat in cui vivono non esistono nascondigli, la principale difesa di questi animali consiste nella fuga, e siccome le saighe possono raggiungere una velocità di 80 km/h è molto difficile per i lupi cacciare esemplari sani. Pertanto cadono vittima dei lupi soprattutto i maschi indeboliti, le femmine gravide e gli esemplari giovani. Anche uno spesso manto nevoso può favorire il successo dei lupi nella caccia. Le saighe appena nate possono anche cadere vittima di aquile, corvi e volpi rosse. La malattia più frequente, che occasionalmente causa vere e proprie stragi, è l'afta epizootica, ma questa specie di antilope è affetta anche da un gran numero di altri parassiti e patogeni.
La saiga è una specie relitta dell'ultima era glaciale. Nel Pleistocene era diffusa nelle fredde steppe dell'Europa e dell'Asia e aveva persino attraversato il ponte terrestre sull'odierno stretto di Bering insediandosi in Alaska e nel Canada nord-occidentale. Nel 1976 ossa appartenenti a questa specie furono rinvenute nelle grotte di Bluefish nello Yukon settentrionale in un deposito risalente a 13.000 anni fa. Nell'Europa occidentale, durante i periodi più freddi, si spinse fino alle isole britanniche. Alla fine dell'era glaciale, il suo areale si ridusse a causa dell'avanzata delle foreste, scomparendo dall'Europa centrale già in epoca preistorica. In epoca storica, tuttavia, il suo areale si estendeva ancora dalle pianure al confine con i Carpazi ai piedi dei monti Altaj, alla Zungaria e alla Mongolia occidentale. La saiga popolava quasi tutta la steppa europea e gran parte di quella asiatica, nonché la cintura di steppa alberata che la cinge a nord, sebbene penetrasse in quest'ultima solo in estate e non tutti gli anni. Le regioni collinari, per non parlare di quelle montuose, rimanevano escluse dal suo habitat.
Ancora agli inizi del XVIII secolo, nella parte occidentale dell'areale, le saighe erano presenti ai piedi dei Carpazi, lungo il corso inferiore del fiume Prut, a circa 25 gradi di longitudine. All'estremità nord-occidentale dell'area di distribuzione, la specie raggiungeva il 50º parallelo nord. All'epoca, il limite settentrionale dell'areale europeo correva appena a sud di Kiev attraverso Kursk e Samara fino a Ufa. A nord di Ufa, in certe annate questi animali si spingevano addirittura fino a 55 gradi di latitudine nord. A sud, le saighe erano ancora diffuse fino al mar Nero e al mar d'Azov, ma erano già assenti in Crimea, dove la specie sopravvisse solo fino al XIII secolo. Nella regione del Caucaso l'areale si spingeva fino al fiume Kuban' ad ovest e ad est raggiungeva persino i piedi di questa catena montuosa in corrispondenza del corso inferiore del Terek. Tuttavia, non sappiamo con esattezza fin dove si estendesse l'areale della specie lungo le rive del Caspio, ma è probabile che si spingesse a sud fino a Derbent. Più a sud ancora, la presenza della saiga è stata confermata solo dal ritrovamento di reperti fossili risalenti all'età preistorica. In questo momento della storia, l'areale asiatico della specie non aveva ancora subito alcuna variazione.
Nel corso del XVIII secolo la saiga scomparve gradualmente dalle aree settentrionali e occidentali del suo areale europeo, sempre più abitate da un numero crescente di esseri umani. Ad est dei fiumi Volga e Ural, tuttavia, l'estensione dell'areale rimase invariata per tutto il secolo. In quel periodo le saighe si incontravano ancora sul fiume Samara e fino a Orenburg. Più ad est si spingevano a nord fino a Išim, alla steppa di Barabinsk (come ospiti estivi) e all'Ob'. Ancora più ad est, il confine settentrionale dell'areale correva lungo i piedi degli Altaj e attraversava la pianura dello Zajsan fino alla Zungaria e alla Mongolia occidentale. Il limite meridionale si estendeva dal corso inferiore dell'Amu Darya e da quello medio del Syr Darya a circa 44 gradi nord lungo i monti Karatau e la valle del fiume Ili fino alla Cina. Erano assenti dall'Alatau Zungarico e dai monti Tarbagatai.
Nel XIX secolo, l'areale europeo continuò a ridursi e fino alla metà del secolo solo di tanto in tanto singoli esemplari potevano essere avvistati ad ovest del Don e a nord di Volgograd; il suo confine meridionale, tuttavia, rimase pressoché invariato. All'inizio del XX secolo, le popolazioni continuarono a diminuire drasticamente, principalmente a causa dell'elevata pressione venatoria, e negli anni '20 e '30 rimanevano soltanto poche popolazioni residue isolate. Si stima che all'epoca la popolazione complessiva fosse inferiore ai mille capi. Dopo essersi spinta sull'orlo dell'estinzione, la saiga venne posta sotto completa protezione dall'Unione Sovietica nel 1923. Da allora, la popolazione si riprese a tal punto che a metà degli anni '50 in quella che allora era l'URSS vivevano nuovamente due milioni di saighe, che riuscirono ad espandere il loro areale ad ovest fino ai piedi del Caucaso e a nord fino a Volgograd e Orsk. Venne persino consentita di nuovo la caccia, seppur regolamentata.
A partire dagli anni '70, tuttavia, la popolazione è di nuovo diminuita drasticamente a causa della perdita dell'habitat, della cattiva gestione, della caccia eccessiva e del bracconaggio. Inoltre, con la dissoluzione dell'Unione Sovietica, le misure di protezione non furono più osservate. Dal momento che le corna di saiga costituiscono un prezioso ingrediente nella medicina tradizionale cinese, esse sono molto richieste e gli acquirenti sono disposti a pagare prezzi estremamenti alti: di conseguenza, tutte le popolazioni crollarono drammaticamente a causa del bracconaggio. Poiché i maschi scomparvero completamente da intere regioni, la specie smise di riprodursi. Nel solo Kazakistan la popolazione diminuì da 1,2 milioni di esemplari ad appena 30.000 nel giro di pochi anni. Intorno all'anno 2000 la popolazione totale della sottospecie nominale (S. t. tatarica) venne stimata in 26.000 capi, tanto che nel 2002 la IUCN fu costretta a cambiare lo stato di conservazione della sottospecie, nonché dell'intera specie, da Lower Risk («rischio minimo») a Critically Endangered («critico»). Attualmente la sottospecie è presente solamente nella steppa dei Calmucchi in Russia e in tre aree del Kazakistan: in Cina e Mongolia sud-occidentale essa è completamente scomparsa[1][5].
In Kazakistan i censimenti aerei del 2016 hanno riscontrato una popolazione totale costituita da circa 108.300 esemplari adulti ripartiti in tre popolazioni. La cosiddetta popolazione dell'Ural, stanziata nell'area del fiume omonimo, ammonta a 70.200 individui (nel 2015 ne erano stati contati 51.700), una seconda popolazione nell'area dell'altopiano di Ustyurt a 1900 (l'anno precedente erano 1200) e una terza popolazione nella steppa della Fame (Betpak-Dala) a 36.200[6]. Tutte e tre le singole popolazioni effettuano migrazioni tra i pascoli estivi e i quartieri invernali. La protezione della saiga richiede quindi misure di conservazione su ampia scala. Alcuni dei branchi della steppa della Fame trascorrono l'inverno nella riserva naturale di Andasaj. I luoghi dove partoriscono e i pascoli estivi, invece, si trovano più a nord e sono in parte protetti dalla riserva naturale di Irgyz Turgaj[7]. Čërnye zemli, in Calmucchia, è un'importante riserva per la sopravvivenza della popolazione russa. La specie gode di completa protezione sia in Russia che in Kazakistan, ma purtroppo la messa in atto delle misure prese è scarsa.
La seconda sottospecie, la saiga della Mongolia (S. t. mongolica), è ancor meno numerosa, ma fortunatamente non così in declino. Nel gennaio del 2004 il numero di esemplari venne stimato intorno a 750, la maggior parte dei quali presente nell'area della riserva naturale di Sharga, un bacino semidesertico a nord degli Altaj del Gobi, e nel distretto di Manhan, a sud del lago Har-Us nuur, nella Mongolia nord-occidentale. Poiché anche questa popolazione è diminuita notevolmente negli ultimi anni a causa del bracconaggio e degli inverni rigidi, la sottospecie è stata classificata come Endangered (in pericolo)[8]. Nel 2016 la popolazione, riuscita a risalire fino a 10.000 individui, è stata nuovamente decimata dalle malattie. Si stima che nel 2017 ne rimanessero circa 7500[9]. Un tempo nella Mongolia sud-occidentale era diffusa anche la saiga della Russia, attualmente scomparsa dal paese.
Dopo che il numero delle saighe era aumentato fino ai circa 250.000 esemplari censiti nel 2014, nel 2015 accadde un evento che fece nuovamente precipitare la situazione: all'incirca a metà anno, un'epidemia improvvisa si diffuse tra gli esemplari delle pianure del Kazakistan, dimezzando letteralmente il numero di esemplari della regione. Nel solo mese di maggio, nelle aree colpite, furono recuperate più di 120.000 carcasse[10][11][12]. Nel novembre dello stesso anno fu annunciato uno studio del Royal Veterinary College di Londra in cui, come colpevole della moria, era indicato un particolare batterio, Pasteurella multocida, di norma presente come innocuo nel corpo di questi animali, ma che aveva mostrato un nuovo comportamento, migrando nel sangue degli animali e diventando un agente patogeno, causa di emorragie interne con conseguenti setticemie mortali[13][14]. Il motivo di questo cambiamento nel batterio, secondo gli esperti, è da attribuirsi a un adattamento opportunistico scatenatosi in conseguenza delle mutate condizioni ambientali, inusualmente calde e umide. È probabile che anche nel 1981 e nel 1988, anni in cui era stato registrato un fenomeno simile, le saighe siano state uccise dalla Pasteurella, ma la moria di massa del 2015 è stata di gran lunga la più devastante. Gli scienziati temono pertanto che la specie sia particolarmente vulnerabile ai cambiamenti di temperatura favoriti dal mutamento climatico[15][16].
Anche la peste dei piccoli ruminanti rappresenta una minaccia per questa specie: in Mongolia, circa 2500 esemplari sono caduti vittima della malattia tra il dicembre 2016 e il febbraio 2017, provocando una diminuzione del 25% della popolazione totale della saiga della Mongolia. Poiché la malattia si diffonde dagli animali domestici a quelli selvatici, il bestiame delle regioni colpite è stato vaccinato per prevenirne un'ulteriore diffusione[9].
Attualmente le saighe vengono ospitate raramente negli zoo europei. Un gruppo riproduttivo piuttosto numeroso di saiga della Russia (S. t. tatarica) vive ad Askania-Nova in Ucraina[17].
L'origine del genere Saiga è tuttora oscura: reperti fossili ad esso ascritti, appartenenti a forme già molto simili alla specie odierna, sono noti solamente a partire dal Pleistocene. Quando venne descritta per la prima volta, la saiga venne assegnata inizialmente ai Caprini (Caprinae), poi agli Antilopini (Antilopinae). Per aggirare il problema, a volte è stata istituita una nuova sottofamiglia, quella dei Pantolopini (Pantholopinae), comprendente la saiga e l'altrettanto controverso chiru. Tuttavia, nuovi studi di genetica molecolare fanno supporre che la classificazione della saiga tra gli Antilopini sia corretta e che il chiru appartenga invece ai Caprini[18].
La forma mongola della saiga venne originariamente descritta come una specie separata, ma oggi viene solitamente considerata una sottospecie (S. t. mongolica) della saiga[19][20]. Alcuni autori, inoltre, la considerano una sottospecie sopravvissuta di Saiga borealis, vale a dire la forma di saiga propria dell'era glaciale, oggi scomparsa[21][22][23]. Le analisi genetiche distinguono chiaramente la saiga dalla saiga della Mongolia, ma indicano solo una piccola distanza genetica, che a parere degli studiosi suggerisce piuttosto che la saiga della Mongolia sia in realtà solo una sottospecie della prima[24]. Dal punto di vista morfologico, le due forme possono essere facilmente distinte. Questo vale soprattutto per la struttura delle corna: rispetto alla saiga, la saiga della Mongolia ha corna più corte e sottili senza scanalature chiaramente pronunciate. Pertanto, a seguito di una revisione della classificazione dei Bovidi del 2011, le due sono state considerate di nuovo come specie separate[25][26].
Le saighe sono state cacciate per le loro pelli e la loro carne sin dai tempi antichi. Le corna vengono impiegate nella farmacopea cinese e raggiungono prezzi elevati paragonabili a quelli del corno di rinoceronte. Enormi quantità di corna di saiga furono importate in Cina nel XVIII secolo. In Russia, nel XIX secolo, centinaia di migliaia di saighe venivano abbattute ogni anno. Il più delle volte, i branchi venivano spinti in un recinto a forma di imbuto fatto di canne e terra. Alla fine del restringimento venivano posizionati dei bastoni appuntiti, sui quali gli animali rimanevano impalati. In inverno le saighe venivano anche spinte su laghi ghiacciati dalla superficie liscia e scivolosa, dove erano del tutto indifese. All'epoca era comune anche la caccia effettuata con trappole scavate nel terreno e con l'aiuto di aquile addestrate. La caccia venne vietata nel 1919, ma quando il numero di saighe aumentò di nuovo considerevolmente, negli anni '50, la specie venne nuovamente cacciata a fini commerciali.
Soprattutto in estate, durante la stagione secca, le saighe danneggiano i raccolti, spesso calpestando più di quanto mangiano quando vagano per i campi. Tuttavia, il danno che provocano viene spesso molto esagerato e, quando la specie era più comune, i guadagni ricavati dalla caccia superavano di gran lunga il costo dei danni arrecati alle colture. Se competano seriamente con animali da pascolo come gli ovini non è stato ancora studiato a fondo, ma a causa della marcata attitudine migratoria della saiga e della sua preferenza per specie vegetali respinte dalle pecore il livello di competizione non dovrebbe essere troppo pronunciato.
D'altra parte le saighe, spostandosi sempre in branco e «calpestando» gli orizzonti superiori del suolo, danno un contributo considerevole alla conservazione delle steppe e delle praterie naturali.
Le giovani saighe possono essere addomesticate facilmente. Soprattutto quando vengono tolte alla madre ad appena 5-6 giorni diventano piuttosto affettuose e spesso tornano alla fattoria dei loro genitori adottivi anche quando vengono lasciate libere.
La saiga giocò anche un ruolo considerevole nell'arte dell'ultima era glaciale. Le rappresentazioni più antiche risalgono al tardo Paleolitico superiore, circa 14.000 anni fa.
La testa in particolare, con il caratteristico naso, si trova incisa su ossa e lastre di pietra e raffigurata sulle pitture rupestri dell'epoca[27]. Quasi tutte le rappresentazioni conosciute provengono da siti paleolitici in Francia e Spagna. Ad esempio, ricordiamo le incisioni nella grotta di Altxerri vicino a San Sebastián, con due teste di saiga munite di corna una accanto all'altra. L'unico reperto finora rinvenuto in Germania proviene dai resti di un accampamento di età magdaleniana vicino a Gönnersdorf utilizzato da cacciatori dell'era glaciale. È una rappresentazione abbozzata della parte anteriore del naso di una saiga, incisa su una lamina di scisto devoniano[28].
Un'altra rappresentazione figurativa proviene dalla grotta di Enlène, in Francia, dove è stata rinvenuta una scultura in osso del Magdaleniano medio, impiegata originariamente per decorare la punta di un propulsore[29].
Nel romanzo Il patibolo di Čyngyz Ajtmatov, la caccia alla saiga gioca un ruolo centrale durante il periodo dell'Unione Sovietica.
La saiga o antilope delle steppe (Saiga tatarica (Linnaeus, 1766)) è un ungulato diffuso nelle steppe eurasiatiche, facilmente riconoscibile per il caratteristico naso a forma di proboscide. Tradizionalmente ne vengono riconosciute due sottospecie, una occidentale, la saiga della Russia (S. t. tatarica), e una orientale, la saiga della Mongolia (S. t. mongolica). Alcuni tassonomisti considerano entrambe le forme come specie separate, ma generalmente questa visione non viene accettata dalla maggior parte degli studiosi. Dopo aver quasi sfiorato l'estinzione negli anni '20, le popolazioni della sottospecie occidentale erano aumentate enormemente e negli anni '50 se ne contavano nuovamente due milioni di esemplari. Recentemente, le popolazioni si sono di nuovo ridotte drasticamente a causa della caccia e del bracconaggio (fomentato anche a causa di alcune presunte proprietà delle corna nella medicina tradizionale cinese) e oggi il loro numero si aggira intorno a circa 100.000 capi. La saiga è pertanto considerata di nuovo in via di estinzione e oggi si trova per lo più solo in Russia, Kazakistan e Mongolia. L'assenza di questi animali ha avuto un forte impatto ecologico sulla conservazione delle steppe semiaride e delle formazioni erbose. La saiga della Mongolia si incontra solamente nella Mongolia occidentale; tutte le altre popolazioni appartengono alla sottospecie della Russia.
Suhak[3] (Saiga) – rodzaj ssaków kopytnych z rodziny wołowatych (Bovidae)[3][2]. W przeszłości nazwą „suhak” oznaczany był w Polsce gatunek Saiga tatarica[4]. W wydanej w 2015 roku przez Muzeum i Instytut Zoologii Polskiej Akademii Nauk publikacji „Polskie nazewnictwo ssaków świata” autorzy przypisali jednak tę nazwę dla rodzaju Saiga, zaś gatunek oznaczyli nazwą suhak stepowy[3].
Rodzaj Saiga obejmuje dwa gatunki[3][2]:
Dawniej suhaki zamieszkiwały stepowe i półpustynne środowiska całej Eurazji. Dziś znacznie rzadsze, występują na stepach Azji Środkowej na terenie Rosji, Mongolii i Chin. W XVI i XVII wieku zachodnia granica występowania gatunku sięgała do przedgórza Karpat Wschodnich i do Bugu. W plejstocenie zamieszkiwały Amerykę Północną. Suhak mongolski (S. borealis mongolica) – klasyfikowany jako podgatunek plejstoceńskiego S. borealis[2] – jest endemitem występującym w Mongolii. Suhak był pospolity w okolicach Dżungarii, lecz od roku 1970 nie spotyka się go w formie wolnożyjącej, co wskazuje na wymarcie tego gatunku w Chinach[5].
Suhak (Saiga) – rodzaj ssaków kopytnych z rodziny wołowatych (Bovidae). W przeszłości nazwą „suhak” oznaczany był w Polsce gatunek Saiga tatarica. W wydanej w 2015 roku przez Muzeum i Instytut Zoologii Polskiej Akademii Nauk publikacji „Polskie nazewnictwo ssaków świata” autorzy przypisali jednak tę nazwę dla rodzaju Saiga, zaś gatunek oznaczyli nazwą suhak stepowy.
Saiga là một chi động vật có vú trong họ Bovidae, bộ Artiodactyla. Chi này được Gray miêu tả năm 1843.[2] Loài điển hình của chi này là Capra tatarica Linnaeus, 1766.
Chi này gồm các loài:
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Saiga là một chi động vật có vú trong họ Bovidae, bộ Artiodactyla. Chi này được Gray miêu tả năm 1843. Loài điển hình của chi này là Capra tatarica Linnaeus, 1766.
Са́йги, или сайга́ки (лат. Saiga) — род парнокопытных млекопитающих из подсемейства настоящих антилоп. В Плейстоцене (от 2 млн до 10 тыс. лет назад) были широко распространены в предледниковых степях и холодных саваннах северной Евразии от Британских островов на западе до северо-западной Канады на востоке. В настоящее время осталось несколько разрозненных популяций в степях и полупустынях Средней и Центральной Азии.
В роде один современный и один вымерший вид:
Са́йги, или сайга́ки (лат. Saiga) — род парнокопытных млекопитающих из подсемейства настоящих антилоп. В Плейстоцене (от 2 млн до 10 тыс. лет назад) были широко распространены в предледниковых степях и холодных саваннах северной Евразии от Британских островов на западе до северо-западной Канады на востоке. В настоящее время осталось несколько разрозненных популяций в степях и полупустынях Средней и Центральной Азии.
В роде один современный и один вымерший вид:
Сайга (Saiga tatarica) — к настоящему времени сохранилось 5 изолированных популяций двух подвидов: S. tatarica tatarica — четыре популяции в России (Северо-Западный Прикаспий) и Казахстане; S. tatarica mongolica — одна крайне малочисленная популяция в северо-западной Монголии; S. tatarica binagadensis † — в среднем Плейстоцене населяла засушливые ландшафты Азербайджана. Плейстоценовая сайга (Saiga borealis) † — древний, ныне вымерший вид, предок современной сайги. В эпоху Плейстоцена была широко распространена в северной Евразии. Входила в состав мамонтовой фауны. Различают два подвида: S. borealis borealis — Восточная Сибирь и Аляска S. borealis prisca — Европа, Урал и Западная Сибирь