Tapirira guianensis is a species of plant in the family Anacardiaceae. It is native to Cerrado and Atlantic Forest (ecoregions) vegetation in Brazil.
Tapirira guianensis is a species of plant in the family Anacardiaceae. It is native to Cerrado and Atlantic Forest (ecoregions) vegetation in Brazil.
Tapirira guianensis est une espèce d'arbres néotropicaux de la famille des Anacardiaceae (famille du manguier). Il s'agit de l'espèce type du genre Tapirira Aubl.
En Guyane, on il est connu sous les noms de Tapirira (Kali'na), Mombin blanc, Mombin faux, Mombin fou, Mombin sauvage, Bois à huile[4] (Créole), Aganiaimaie (Nenge tongo), Tata pilili (Wayãpi), Ara, Ara ahavukuno (Palikur), Pau-pombo, Tatapiraca (Portugais)[5],[6]. Ses fruits sont appelés Loussé ou Raisin pays[7].
Au Suriname, on le nomme Doka, Man krappa (Hollandais du Suriname), Witte hoedoe, Anoema latti, Djedoe, Krassi pisie (Sranan tongo), Matta-warie nengé, Djedoe, Matawarie nengidjedoe, Dan lieba, Basa mopé (Saramaka), Warimia, Warimia balli, Dokka (Arawak), Atapiriri, Ata-apiriri, Ann-akara, Dukti, Tamoche-nooitjane-atapiriri, Saprieran, Massé (Karib)[8].
Au Guyana, c'est Broad leaf/Small leaf waramir, Brown/White warimir (Créole), Duka, Waramia (Arawak), Wataparïrï (Caribe)[9].
Au Venezuela, on l'appelle Jobillo, Makarinyek, Maro, Palo de mosquito, Patillo, Tapaculo, Zapacuro (Espagnol), Tamú ñe mën (Panaré)[10]
Tapirira guianensis est un arbre de taille moyenne, haut de 10-30 m, pour 60 cm de diamètre, et pouvant développer des contreforts. Son écorce est brune à grise, mince, lisse ou très légèrement fissurée, avec une écorce interne résineuse, brun rosâtre à brun rougeâtre. Ses rameaux cylindriques, sont grisâtres, avec des lenticelles et des touffes terminales de panicules et de feuilles. Son bois est léger (densité : 0,44 à 0,56), rosé, lustré, souvent ponctué d'exsudations des canaux à résine. Il ressemble beaucoup à celui du genre Tetragastris (Burseraceae)[5],[4].
Ses feuilles composées imparipennées (parfois paripennées) à (0)2-5(7) paires de folioles, et longues de 10-46 cm, sont extrêmement variables. Le pétiole est cylindrique, souvent aplati ou subcanaliculé dans la partie apicale, brunâtre, pubérulent quand il est jeune, glabrescent. L'espace entre les folioles est de 1,5-7 cm. Les pétiolules sont courts (sauf le terminal plus long), mesurant 0,25-10 mm de long, généralement pubérulents lorsqu'ils sont jeunes, sillonnés, sub-opposés. Les folioles sont membraneuses, cartacés à subcoriaces, glabres ou un peu pubérulentes en dessous le long des nervures médiane (poils uniquement apprimés), généralement glabres adaxialement, de taille et de forme très variables (obovales, oblongues ou lancéolées), à marges entières, à base cunéiforme, et à apex obtus ou légèrement cuspidé ou acuminé, et longues de 5 à 20 cm, pour 1,5 à 8 cm de large (la foliole terminale est généralement plus grande que les autres). La nervure médiane est proéminente sur les deux faces, glabre sur la face supérieure. Les nervures secondaires sont plus ou moins proéminentes et bien visibles en dessous, à peine proéminentes mais clairement visibles sur la face adaxiale, et reliées en arc de cercle vers la marge.
Les inflorescences sont des panicules axillaires, généralement ramifiés deux fois, avec les rameaux tertiaires courts, tronqués, qui portent les petites fleurs jaunes. Les inflorescences mâles sont à peu près aussi longues que les feuilles, tandis que les hermaphrodites sont beaucoup plus courtes, puis s'élargissent lorsque les fruits mûrissent. Les bractées sont pubérulentes, de forme ovale à subaiguë.
Les pédicelles sont pubérulents, longs de 1-2 mm (plus court dans les panicules hermaphrodites) avec 2 bractéoles minuscules, pubérulentes, et de forme elliptiques. Le calice comporte 5 lobes persistants, imbriqués, reliés à la base, largement triangulaires-ovales, à sommet arrondi et à marge membraneuse, longs d'environ 0,5 mm. Les pétales sont blanc jaunâtre, imbriqués (ceux postérieurs réfléchis chez les fleurs mâles), glabres, de forme elliptiques, obtus ou pointus, et longs de 2 mm pour 1 mm de large. On compte (8-)10 étamines, plus longues que les pétales, réfléchies, insérées sous le disque, avec des filets linéaires longs de 1-2 mm (plus courts pour les fleurs hermaphrodites) et des anthères ellipsoïdes, versatiles, latéralement déhiscentes. Le disque cupuliforme à 10 créneaux, est réduit dans les fleurs hermaphrodites. L'ovaire est réduit à seulement 3-5 styles poilus plus ou moins libres dans les fleurs mâles. Ils sont de forme obovoïdes, peu pubérulents, plus longs que les pétales, avec 4-5 styles courts disposés symétriquement pour les hermaphrodites.
Le fruit est une drupe violet foncé à noire, comestible à maturité (mais peu consommée par l'homme), de forme ovoïde, ellipsoïde à obliquement obovale, portant des restes de styles, et mesurant 0,8–1,8 × 0,5–1,2 cm. L'exocarpe est fin, charnu, comestible, et l'endocarpe fin, ligneux. La graine pend au bout d'un funicule apical[8],[6],[5].
Cette espèce varie considérablement dans le port et la morphologie des feuilles[11], raison pour laquelle les populations distinguent au moins deux types[10].
Tapirira guianensis est présent du Costa Rica, au Paraguay, en passant par le Panama, la Colombie, Trinidad, le Venezuela, le Guyana, le Suriname, la Guyane, le Équateur, le Pérou, le Brésil, et la Bolivie[10].
Tapirira guianensis est un arbre de taille moyenne, poussant communément dans les forêts secondaires ou anciennes dégradée[7]. Au Venezuela, on le trouve partout (forêts de plaine, forêts de montagne, forêts-galeries semi-décidues, sempervirentes, savanes) à l'exception des hautes montagnes et des régions arides, autour de 0–1 200 m d'altitude[10]. Il fleurit en Guyane en novembre[6].
Tapirira guianensis est la principale plante hôte de la chenille du papillon Lonomia achelous Cramer. Cette chenille grégaire est venimeuse : elle injecte son venin par ses épines et peut provoquer d'importantes hémorragies potentillement mortelles[10].
Divers aspects de Tapirira guianensis ont été étudiés :
les effets de la fragmentation forestière sur la génétique de ses populations[23],
Tapirira guianensis est connu de toutes les populations pour ses fruits comestibles et sucrés, principalement consommés par les enfants.
En Guyane, son écorce sert à confectionner un remède Wayãpi contre le muguet des enfants : la sève des fins copeaux d'écorce interne est appliquée dans la bouche des enfants[7].
Chez les populations amérindiennes du Guyana, l'écorce interne visqueuse est grattée et appliquée sur les plaies et les coupures pour désinfecter et arrêter le saignement. L'écorce est parfois mélangée à un cataplasme de tige de bananier noir (Musa sp.) dans le même but. Les plaies sont lavées avec une décoction d'écorce interne. À Barama, les jeunes troncs droits sont utilisés comme poutres de maison et comme poteaux verticaux pour tisser des hamacs. Le bois est généralement utilisé comme bois de chauffe[9].
Les fruits renferment des dérivés d'hydroquinone et des cyclohexanones cytotoxiques[27].
Tapirira guianensis est une plante mellifère importante en Amazonie[28].
On peut facilement travailler et polir le bois de Tapirira guianensis. On l'utilise localement pour fabriquer des planches, planchers et des murs, mais il faut absolument le traiter pour tout usage car il est périssable (il se décompose rapidement au soleil et à la pluie)[9]. On peut aussi le dérouler[5]. Il pourrait être employé pour la pâte à papier.
L'extrait de ses feuilles présente des propriétés vasodilatrice et antioxydantes[29], inhibiteurs des gélatinases[30], et contient des Polyphénols aux propriétés antioxydantes[31], et des flavonoïdes aux effets vasodilatateurs et inhibiteurs de la myéloperoxydase[32].
L'extrait d'écorce contient des polyols alkyliques cycliques, qui présentent des propriétés anti-leishmaniennes, anti-plasmodiale, antibactérienne (sur Staphylococcus aureus, S. epidermidis et Escherichia coli) et antifongique (Candida albicans)[33] : 4,6,2′-trihydroxy-6-[10′(Z)-heptadécényl]-1-cyclohexène-2-one ; 1,4,6-trihydroxy-1,2′-époxy-6-[10′(Z)-heptadécényl]-2-cyclohexène ; 1,4,5,2′-tétrahydroxy-1-[ 10′(Z)-heptadécényl]-2-cyclohexène ; 1,3,4,6-tétrahydroxy-1,2′-époxy-6-[10′(Z)-heptadécényl]-cyclohexane.
Les extraits de fleurs et de graines de Tapirira guianensis contienent notamment des quercetines et de l'acide gallique qui présentent une activité cytotoxique[34].
L'extrait de Tapirira guianensis inhibe la prolifération des cellules tumorales de cancer de la bouche[35].
La composition de son huile essentielle a été analysée : elle varie selon son origine[36].
On a trouvé des terpènes notamment flavonoïdes et norisoprénoïdes dans les feuilles de Tapirira guianensis[37]
Dans son écorce, on a isolé des beta-sitostérol[38] : 3beta-O-beta-D-glucopyranosyl-sitosterol, sitostenone, et stigmast-4-en-6beta-ol-3-one.
En 1775, le botaniste Aublet propose le protologue suivant[39] :
« TAPIRIRA Guianenſis. (Tabula 188.)
Arbor trunco quinquaginta-pedali ; ramos plures, in ſummitate emittens, hínc & indè ſparſos, centrales erectos. Folia alterna, imparipinnata, foliolis ſuboppoſitis tribus, quatuor aut quinque, utrinque coſtæ adnexis, inferioribus minoribus, omnibus ovato-oblongis, acuminatis, integerrimis, glabris. Flores paniculati, axillares & terminales.
Florebat Novembri ; fructum ferebat Aprili.
Habitat in ſylvis Sinemarienſibus, & territorii & Caux.
Nomen Caribæum TAPIRIRI.LE TAPIRIER de la Guiane.
Cet arbre eſt très grand. Son tronc s'élève à quarante ou cinquante pieds, ſur deux ou trois pieds de diamètre. Son écorce eſt liſſe & rouſſâtre. Son bois eſt blanc, peu compacte. Il pouſſe à ſon ſommet un grand nombre de branches rameuſes ; celles du centre ſont droites, les autres ſont horiſontales, & ſe répandent en tous ſens. Les rameaux ſont chargés de feuilles alternes, à deux rangs & folioles oppoſées, & quelquefois ces folioles ne ſe trouvent pas préciſement l'une vis-a-vis de l'autre. Les deux rangs ſont terminés par une impaire. Le nombre de chaque rang varie, tantôt il eſt de quatre, tantôt de cinq. Ces folioles ſont vertes, liſſes, minces, entières, ovales, terminées par une longue pointe. Les plus grandes out ſix pouces de longueur, ſur deux & demi de largeur. Les inférieures de chaque rangée ſont plus petites que celles qui ſont au deſſus, & ainſi de ſuite. elles ſont portées ſur une côte preſque cylindrique, longue de huit à neuf pouces, groſſe & charnue à ſa baſe.
Les fleurs naiſſent à l'aiſſelle des feuilles, & à l'extrémité des rameaux ſur de grandes & amples panicules éparſes. Les fleurs ſont très petites, & en grand nombre ſur les rameaux de la panicule.
Le calice eſt diviſé en cinq parties arrondies qui tombent.
La corolle eſt à cinq pétales blancs, concaves, places entre les pièces du calice autour d'un diſque.
Les étamines, au nombre de dix, ſont rangées ſur le bord du diſque. Leur filet eſt court. L'anthère eſt à deux bourſes ſéparées par un ſillon ; elles s'ouvrent chacune en deux valves.
Le piſtil eſt un ovaire arrondi, terminé par cinq stigmates ; il eſt place dans le centre d'un diſque vert.
L'ovaire devient une capsule ſèche, rouſſâtre. Elle s'ouvre en cinq valves, a chacune deſquelles eſt attachée une graine ovoïde, couverte d'une membrane ſous laquelle eſt une amande à deux cotylédons verts.
On s'eſt contente de groſſir les parties de la fleur, pour en faire mieux connoitre la ſtructure.
Cet arbre eſt nommé TAPIRIRI par les Galibis. Il croît dans les forêts que l'on traverſe en venant de la crique des Galibis à la rivière de Sinémari, au deſſus de ſon premier ſault.
Il étoit en fleur dans le mois de Novembre.
Je l'ai obſervé en fruit au mois d'Avril dans les bois d'Orapu qu'on traverſe pour aller à Caux. »
— Fusée-Aublet, 1775.
Flachis de Tapirira guianensis
Flachis de Tapirira guianensis
Galles sur Tapirira guianensis
Galle sur Tapirira guianensis
Tapirira guianensis est une espèce d'arbres néotropicaux de la famille des Anacardiaceae (famille du manguier). Il s'agit de l'espèce type du genre Tapirira Aubl.
En Guyane, on il est connu sous les noms de Tapirira (Kali'na), Mombin blanc, Mombin faux, Mombin fou, Mombin sauvage, Bois à huile (Créole), Aganiaimaie (Nenge tongo), Tata pilili (Wayãpi), Ara, Ara ahavukuno (Palikur), Pau-pombo, Tatapiraca (Portugais),. Ses fruits sont appelés Loussé ou Raisin pays.
Au Suriname, on le nomme Doka, Man krappa (Hollandais du Suriname), Witte hoedoe, Anoema latti, Djedoe, Krassi pisie (Sranan tongo), Matta-warie nengé, Djedoe, Matawarie nengidjedoe, Dan lieba, Basa mopé (Saramaka), Warimia, Warimia balli, Dokka (Arawak), Atapiriri, Ata-apiriri, Ann-akara, Dukti, Tamoche-nooitjane-atapiriri, Saprieran, Massé (Karib).
Au Guyana, c'est Broad leaf/Small leaf waramir, Brown/White warimir (Créole), Duka, Waramia (Arawak), Wataparïrï (Caribe).
Au Venezuela, on l'appelle Jobillo, Makarinyek, Maro, Palo de mosquito, Patillo, Tapaculo, Zapacuro (Espagnol), Tamú ñe mën (Panaré)
Tapirira guianensis, também conhecida no Brasil como pau-pombo e vários outros nomes, é uma árvore não endêmica do gênero Tapirira, de pequeno porte, com altura de 8 a 20 metros de altura, bastante encontrada em solos úmidos como várzeas e beiras de rios. É uma espécie importante para uso madeireiro, medicinal e pode ser empregada na recuperação de áreas degradadas e de matas ciliares.[1][2]
A Tapirira guianensis, pertencente da família Anacardiaceae, é encontrada na Mata Atlântica e sua distribuição geográfica se faz por todo território brasileiro ocorrendo em solos arenosos, extremamente ácidos e podres, sendo capaz de tolerar altos níveis de alumínio e adapta-se muito bem, principalmente, em terrenos úmidos, embora também possa ser encontrada em ambientes secos de encostas.[1] É uma árvore perenifólia ou persistente (mantém suas folhas durante todo o ano), heliófita (necessita de exposição ao sol) e parcialmente tolerante à sombra. Apresenta o tronco curto e um pouco tortuoso com cerca de 40 a 60 centímetros de diâmetro.[3]A casca cinza-escura ou marrom apresenta rugosidade e fissuras e, quando jovem, é espessa escamosa.[4] Após corte tangencial da árvore é possível observar que sua casca interna apresenta coloração em tons avermelhados, semelhante a chamas de fogo.[5] A árvore é ótima para reflorestamento heterogêneo de áreas degradadas e de matas ciliares.[3] É uma espécie que apresenta crescimento rápido e crescimento cespitoso, ou seja, uma mesma planta cresce lançando novos brotos ou caules de maneira aglomerada. É considera uma ochloespécie porquê exibe ao longo de sua distribuição geográfica uma unidade morfológica bem fixa, como presença de características ocasionadas por barreiras reprodutivas passadas em épocas secas e úmidas. [6] É considerada espécie de estágio sucessional avançado [7] e também é considerada uma secundária inicial-tardia. [8] Desse modo, Tapirira guianensis apresenta crescimento lento no início da vida, sendo tolerante a sombra. Em contrapartida, posteriormente acelera o crescimento em busca de luz no dossel das florestas.
É uma espécie dioica, ou seja, apresenta flores masculinas e flores femininas em indivíduos separados, porém ocorre ocasionalmente a presença de flores hermafroditas em matrizes femininas, indicando que a separação dos sexos ainda é incompleta e a espécie tem um suposto ancestral hermafrodita.[9] As flores são dispostas de forma alternada, sendo pequenas com 4 a 12 centímetros e de cor amarelo-esverdeado, além de apresentar cheiro ácido-adocicado por conta de glândulas presentes em suas cinco pétalas. Suas folhas ofertam pólen e néctar com bastante abundância aos seus polinizadores, que costumam serem pequenas abelhas sociais. A quantidade de pólen e néctar é mais concentrado nas flores masculinas e, por conta disso, atraem mais insetos do que as flores femininas, as quais o néctar é um forte atrativo.[10] Essa espécie é dependente de agentes polinizadores, visto que a produção de frutos em sua ausência é baixa por conta da apomixia.[9]
As seguintes espécies polinizam a Tapirira guianensis[11]:
Essa espécie de árvore apresenta grande produção de sementes em frutos pequenos, dispostos em cachos e serve de alimento para várias espécies de aves, o que garante à árvore sua dispersão.[1] Seus fruto são quase esféricos devido às suas dimensões com 10 a 13 milímetros de comprimento; 8 a 11 milímetros de largura e 6 a 11 milímetros de espessura.[12] Apresentam somente uma semente ovoide que contém o arilo branco e gelatinoso. Os frutos não contém endosperma, tem casca fina avermelhada, sendo roxo-escuro quando totalmente maduro e são bastante suculentos e avidamente procurados pela fauna em geral e, especialmente, por muitas espécies de aves.[12][4] A forma de cachos na qual os frutos são dispostos na árvore facilitam a alimentação das aves que pousam sobre elas pois conseguem ingerir uma quantidade maior de frutos a cada visita. Em contrapartida, aves que capturam o fruto em voo colhem apenas um fruto em cada investida.[13] O padrão de frutificação da espécie depende da região em que ela ocorre. [14]
As folhas são compostas e com forma de penas, terminando com um folíolo. A base das folhas é arredondada ou com forma de cunha e seu ápice termina em ponta curta.[12] Perde uma parte das folhas durante as estações secas, mas recompõe de forma rápida.
Essa espécie é pouco recomendada para coleta de sementes devido à alta incidência de insetos e a presença de frutos danificados.[12] As sementes apresentam forma elipsoidal por conta de suas dimensões: 6,8 a 11,5 milímetros de comprimento; 4,4 a 7,5 milímetros de largura e 3,0 a 6,9 milímetros de espessura.[12] O tamanho das sementes está relacionado com as características reprodutivas dessa espécie de árvore, assim como as quantidades de reserva presentes e condições genéticas, visto que nas sementes que apresentam porte médio a grande, a síntese de compostos secundários essenciais para a germinação é rápida e apresenta maior capacidade de sobrevivência em condições desfavoráveis.[12] Por conta desse fator, há favorecimento do maior número de plântulas. Tais aspectos morfológicos são essenciais para auxiliar a seleção dos indivíduos dessa espécie para trabalhos em tecnologia de sementes, planejamento de coleta das semente e escolha das mais vigorosas e com mais chances de estabelecerem plãntulas.[15][16]
O início da germinação, em condições de viveiro, ocorre um dia após a semeadura.[5] A germinação é fanerocotiledonar (cotilédones totalmente expostos) epígea, ou seja, acontece acima do nível do solo.[5] A primeira emergência ocorre quando a raiz primária rompe os restos do caroço e os cotilédones (folhas primárias no embrião ou na plântula) são de reserva em forma de vírgula, além de não apresentarem propriedades fotossintéticas.[5]
A madeira da Tapirira guianensis é leve a modera mente pesada, com textura fina e a média e a sua superfície é lisa ao tato, além de ser considerada fácil para trabalhar. É moderadamente dura ao corte e pouco durável quando em contato com o solo e intempéries.[17] É de baixo valor comercial e seu tronco costuma ser perfurado por primatas, os quais se alimentam das bolotas de goma que se formam após a liberação da seiva. O tronco contém sapopemas (tipo de raízes que se desenvolvem junto com o tronco de várias outras árvores) e sua casca, juntamente com suas folhas, possuem uma série de constituintes químicos, os quais são utilizados na medicina popular contra dermatose e sífilis, apesar de serem considerados vesicantes e tóxicos. [18] Estudos do extrato das cascas de Tapirira guianensis permitiram a descoberta que tal extrato apresenta efeito estimulante uterino e atividade contra o câncer humano de próstata.[18]
A espécie é muito bem empregada nos reflorestamentos heterogêneos de áreas degradadas e de matas ciliares, assim como planejamento de parques e práticas de jardinagem ecológica por conta dos seus frutos serem muito procurados pela fauna.[13][1] É muito utilizada também na fabricação de cabos de vassoura, aglomerado celulose, móveis, brinquedos,cabos de ferramentas, pontes, artesanatos, painéis, compensados, saltos para calçados, contra placado, molduras, forros, caixotaria, urnas funerárias, lenha e carvão.[19] É muito utilizada na medicina popular como cura de várias doenças e problemas.
A floração da Tapirira guianensis é relacionada com fatores ambientais de cada região em que ela ocorre, assim como fatores inerentes à própria espécie, como filogenia, dispersão e atividade dos agentes polinizadores e dispersores de sementes.[20] Em ambientes tropicais, com uma estação seca e definida, a espécie floresce nessa época[21], já em regiões onde o clima é mais úmido e uniforme, como na Floresta Atlântica do Sudeste do Brasil, o pico de floração ocorre na estação úmida.[22]Populações de Tapirira guianensis possuem elevada sincronia no processo de floração, assim como de queda foliar e botação, porém, por conta da dioicia da espécie, há baixa sincronia na frutificação.[9] A fenologia vegetativa dessa espécie não apresenta padrão sazonal para queda foliar e a maior intensidade de desfolhamento ocorre na estação chuvosa, prolongando-se até a estação seca.[14] Vale salientar que Tapirira guianensis é uma árvore considerada perenifólia, pois não apresenta queda de folhas de maneira concentrada em determinada época do ano, produzindo continuamente pequena quantidade de folhas novas anualmente.[9]
É uma espécie de fácil cultivo, podendo ser plantada tanto no sol como na sombra, assim como em solo seco ou brejoso. A planta adulta suporta temperaturas de 6°C até 42°C, podem ser cultivada em lugares onde a temperatura media anual fique entre 10 e 30°C. Relacionando a quantidade de chuvas, pode ser cultivadas onde cai de 800 até 2700 milímetros anuais.[4]
Tapirira guianensis guarda muitas afinidades com Tapirira obtusa, porém pode ser distinguida pelos seguintes fatores[4]:
A seguir está a lista de todos os nomes populares da Tapirira guianensis[23]
Tapirira guianensis, também conhecida no Brasil como pau-pombo e vários outros nomes, é uma árvore não endêmica do gênero Tapirira, de pequeno porte, com altura de 8 a 20 metros de altura, bastante encontrada em solos úmidos como várzeas e beiras de rios. É uma espécie importante para uso madeireiro, medicinal e pode ser empregada na recuperação de áreas degradadas e de matas ciliares.
Tapirira guianensis là một loài thực vật có hoa trong họ Đào lộn hột. Loài này được Aubl. miêu tả khoa học đầu tiên năm 1775.[1]
Tapirira guianensis là một loài thực vật có hoa trong họ Đào lộn hột. Loài này được Aubl. miêu tả khoa học đầu tiên năm 1775.