dcsimg

Tapirira guianensis ( англиски )

добавил wikipedia EN

Tapirira guianensis is a species of plant in the family Anacardiaceae. It is native to Cerrado and Atlantic Forest (ecoregions) vegetation in Brazil.

References

лиценца
cc-by-sa-3.0
авторски права
Wikipedia authors and editors
изворно
посети извор
соработничко мреж. место
wikipedia EN

Tapirira guianensis: Brief Summary ( англиски )

добавил wikipedia EN

Tapirira guianensis is a species of plant in the family Anacardiaceae. It is native to Cerrado and Atlantic Forest (ecoregions) vegetation in Brazil.

лиценца
cc-by-sa-3.0
авторски права
Wikipedia authors and editors
изворно
посети извор
соработничко мреж. место
wikipedia EN

Tapirira guianensis ( француски )

добавил wikipedia FR

Tapirira guianensis est une espèce d'arbres néotropicaux de la famille des Anacardiaceae (famille du manguier). Il s'agit de l'espèce type du genre Tapirira Aubl.

En Guyane, on il est connu sous les noms de Tapirira (Kali'na), Mombin blanc, Mombin faux, Mombin fou, Mombin sauvage, Bois à huile[4] (Créole), Aganiaimaie (Nenge tongo), Tata pilili (Wayãpi), Ara, Ara ahavukuno (Palikur), Pau-pombo, Tatapiraca (Portugais)[5],[6]. Ses fruits sont appelés Loussé ou Raisin pays[7].

Au Suriname, on le nomme Doka, Man krappa (Hollandais du Suriname), Witte hoedoe, Anoema latti, Djedoe, Krassi pisie (Sranan tongo), Matta-warie nengé, Djedoe, Matawarie nengidjedoe, Dan lieba, Basa mopé (Saramaka), Warimia, Warimia balli, Dokka (Arawak), Atapiriri, Ata-apiriri, Ann-akara, Dukti, Tamoche-nooitjane-atapiriri, Saprieran, Massé (Karib)[8].

Au Guyana, c'est Broad leaf/Small leaf waramir, Brown/White warimir (Créole), Duka, Waramia (Arawak), Wataparïrï (Caribe)[9].

Au Venezuela, on l'appelle Jobillo, Makarinyek, Maro, Palo de mosquito, Patillo, Tapaculo, Zapacuro (Espagnol), Tamú ñe mën (Panaré)[10]

Description

Tapirira guianensis est un arbre de taille moyenne, haut de 10-30 m, pour 60 cm de diamètre, et pouvant développer des contreforts. Son écorce est brune à grise, mince, lisse ou très légèrement fissurée, avec une écorce interne résineuse, brun rosâtre à brun rougeâtre. Ses rameaux cylindriques, sont grisâtres, avec des lenticelles et des touffes terminales de panicules et de feuilles. Son bois est léger (densité : 0,44 à 0,56), rosé, lustré, souvent ponctué d'exsudations des canaux à résine. Il ressemble beaucoup à celui du genre Tetragastris (Burseraceae)[5],[4].

Ses feuilles composées imparipennées (parfois paripennées) à (0)2-5(7) paires de folioles, et longues de 10-46 cm, sont extrêmement variables. Le pétiole est cylindrique, souvent aplati ou subcanaliculé dans la partie apicale, brunâtre, pubérulent quand il est jeune, glabrescent. L'espace entre les folioles est de 1,5-7 cm. Les pétiolules sont courts (sauf le terminal plus long), mesurant 0,25-10 mm de long, généralement pubérulents lorsqu'ils sont jeunes, sillonnés, sub-opposés. Les folioles sont membraneuses, cartacés à subcoriaces, glabres ou un peu pubérulentes en dessous le long des nervures médiane (poils uniquement apprimés), généralement glabres adaxialement, de taille et de forme très variables (obovales, oblongues ou lancéolées), à marges entières, à base cunéiforme, et à apex obtus ou légèrement cuspidé ou acuminé, et longues de 5 à 20 cm, pour 1,5 à 8 cm de large (la foliole terminale est généralement plus grande que les autres). La nervure médiane est proéminente sur les deux faces, glabre sur la face supérieure. Les nervures secondaires sont plus ou moins proéminentes et bien visibles en dessous, à peine proéminentes mais clairement visibles sur la face adaxiale, et reliées en arc de cercle vers la marge.

Les inflorescences sont des panicules axillaires, généralement ramifiés deux fois, avec les rameaux tertiaires courts, tronqués, qui portent les petites fleurs jaunes. Les inflorescences mâles sont à peu près aussi longues que les feuilles, tandis que les hermaphrodites sont beaucoup plus courtes, puis s'élargissent lorsque les fruits mûrissent. Les bractées sont pubérulentes, de forme ovale à subaiguë.

Les pédicelles sont pubérulents, longs de 1-2 mm (plus court dans les panicules hermaphrodites) avec 2 bractéoles minuscules, pubérulentes, et de forme elliptiques. Le calice comporte 5 lobes persistants, imbriqués, reliés à la base, largement triangulaires-ovales, à sommet arrondi et à marge membraneuse, longs d'environ 0,5 mm. Les pétales sont blanc jaunâtre, imbriqués (ceux postérieurs réfléchis chez les fleurs mâles), glabres, de forme elliptiques, obtus ou pointus, et longs de 2 mm pour 1 mm de large. On compte (8-)10 étamines, plus longues que les pétales, réfléchies, insérées sous le disque, avec des filets linéaires longs de 1-2 mm (plus courts pour les fleurs hermaphrodites) et des anthères ellipsoïdes, versatiles, latéralement déhiscentes. Le disque cupuliforme à 10 créneaux, est réduit dans les fleurs hermaphrodites. L'ovaire est réduit à seulement 3-5 styles poilus plus ou moins libres dans les fleurs mâles. Ils sont de forme obovoïdes, peu pubérulents, plus longs que les pétales, avec 4-5 styles courts disposés symétriquement pour les hermaphrodites.

Le fruit est une drupe violet foncé à noire, comestible à maturité (mais peu consommée par l'homme), de forme ovoïde, ellipsoïde à obliquement obovale, portant des restes de styles, et mesurant 0,8–1,8 × 0,5–1,2 cm. L'exocarpe est fin, charnu, comestible, et l'endocarpe fin, ligneux. La graine pend au bout d'un funicule apical[8],[6],[5].

Cette espèce varie considérablement dans le port et la morphologie des feuilles[11], raison pour laquelle les populations distinguent au moins deux types[10].

Répartition

Tapirira guianensis est présent du Costa Rica, au Paraguay, en passant par le Panama, la Colombie, Trinidad, le Venezuela, le Guyana, le Suriname, la Guyane, le Équateur, le Pérou, le Brésil, et la Bolivie[10].

Écologie

 src=
Ouistiti commun sur un tronc de Tapirira guianensis (cupiúba, pau-pombo)

Tapirira guianensis est un arbre de taille moyenne, poussant communément dans les forêts secondaires ou anciennes dégradée[7]. Au Venezuela, on le trouve partout (forêts de plaine, forêts de montagne, forêts-galeries semi-décidues, sempervirentes, savanes) à l'exception des hautes montagnes et des régions arides, autour de 0–1 200 m d'altitude[10]. Il fleurit en Guyane en novembre[6].

Tapirira guianensis est la principale plante hôte de la chenille du papillon Lonomia achelous Cramer. Cette chenille grégaire est venimeuse : elle injecte son venin par ses épines et peut provoquer d'importantes hémorragies potentillement mortelles[10].

Divers aspects de Tapirira guianensis ont été étudiés :

les effets de la fragmentation forestière sur la génétique de ses populations[23],

Usage

Tapirira guianensis est connu de toutes les populations pour ses fruits comestibles et sucrés, principalement consommés par les enfants.

En Guyane, son écorce sert à confectionner un remède Wayãpi contre le muguet des enfants : la sève des fins copeaux d'écorce interne est appliquée dans la bouche des enfants[7].

Chez les populations amérindiennes du Guyana, l'écorce interne visqueuse est grattée et appliquée sur les plaies et les coupures pour désinfecter et arrêter le saignement. L'écorce est parfois mélangée à un cataplasme de tige de bananier noir (Musa sp.) dans le même but. Les plaies sont lavées avec une décoction d'écorce interne. À Barama, les jeunes troncs droits sont utilisés comme poutres de maison et comme poteaux verticaux pour tisser des hamacs. Le bois est généralement utilisé comme bois de chauffe[9].

Les fruits renferment des dérivés d'hydroquinone et des cyclohexanones cytotoxiques[27].

Tapirira guianensis est une plante mellifère importante en Amazonie[28].

On peut facilement travailler et polir le bois de Tapirira guianensis. On l'utilise localement pour fabriquer des planches, planchers et des murs, mais il faut absolument le traiter pour tout usage car il est périssable (il se décompose rapidement au soleil et à la pluie)[9]. On peut aussi le dérouler[5]. Il pourrait être employé pour la pâte à papier.

L'extrait de ses feuilles présente des propriétés vasodilatrice et antioxydantes[29], inhibiteurs des gélatinases[30], et contient des Polyphénols aux propriétés antioxydantes[31], et des flavonoïdes aux effets vasodilatateurs et inhibiteurs de la myéloperoxydase[32].

L'extrait d'écorce contient des polyols alkyliques cycliques, qui présentent des propriétés anti-leishmaniennes, anti-plasmodiale, antibactérienne (sur Staphylococcus aureus, S. epidermidis et Escherichia coli) et antifongique (Candida albicans)[33] : 4,6,2′-trihydroxy-6-[10′(Z)-heptadécényl]-1-cyclohexène-2-one ; 1,4,6-trihydroxy-1,2′-époxy-6-[10′(Z)-heptadécényl]-2-cyclohexène ; 1,4,5,2′-tétrahydroxy-1-[ 10′(Z)-heptadécényl]-2-cyclohexène ; 1,3,4,6-tétrahydroxy-1,2′-époxy-6-[10′(Z)-heptadécényl]-cyclohexane.

Les extraits de fleurs et de graines de Tapirira guianensis contienent notamment des quercetines et de l'acide gallique qui présentent une activité cytotoxique[34].

L'extrait de Tapirira guianensis inhibe la prolifération des cellules tumorales de cancer de la bouche[35].

Chimie

La composition de son huile essentielle a été analysée : elle varie selon son origine[36].

On a trouvé des terpènes notamment flavonoïdes et norisoprénoïdes dans les feuilles de Tapirira guianensis[37]

Dans son écorce, on a isolé des beta-sitostérol[38] : 3beta-O-beta-D-glucopyranosyl-sitosterol, sitostenone, et stigmast-4-en-6beta-ol-3-one.

Protologue

 src=
Tapirira guianensis (pl. 188) d'après Aublet, 1775
1. Bouton de fleur. - 2. Calice. Ovaire. - 3. Fleur épanouie. - 4. Fleur vue en deſſous.
Figures grandies. - 5. Fleur épanouie. - 6. Diſque. Ovaire. Étamines. - 7. Diſque. Étamines. - 8. Capſule. - 9. Capſule ouverte. Semences[39].

En 1775, le botaniste Aublet propose le protologue suivant[39] :

« TAPIRIRA Guianenſis. (Tabula 188.)
Arbor trunco quinquaginta-pedali ; ramos plures, in ſummitate emittens, hínc & indè ſparſos, centrales erectos. Folia alterna, imparipinnata, foliolis ſuboppoſitis tribus, quatuor aut quinque, utrinque coſtæ adnexis, inferioribus minoribus, omnibus ovato-oblongis, acuminatis, integerrimis, glabris. Flores paniculati, axillares & terminales.
Florebat Novembri ; fructum ferebat Aprili.
Habitat in ſylvis Sinemarienſibus, & territorii & Caux.
Nomen Caribæum TAPIRIRI.

LE TAPIRIER de la Guiane.

Cet arbre eſt très grand. Son tronc s'élève à quarante ou cinquante pieds, ſur deux ou trois pieds de diamètre. Son écorce eſt liſſe & rouſſâtre. Son bois eſt blanc, peu compacte. Il pouſſe à ſon ſommet un grand nombre de branches rameuſes ; celles du centre ſont droites, les autres ſont horiſontales, & ſe répandent en tous ſens. Les rameaux ſont chargés de feuilles alternes, à deux rangs & folioles oppoſées, & quelquefois ces folioles ne ſe trouvent pas préciſement l'une vis-a-vis de l'autre. Les deux rangs ſont terminés par une impaire. Le nombre de chaque rang varie, tantôt il eſt de quatre, tantôt de cinq. Ces folioles ſont vertes, liſſes, minces, entières, ovales, terminées par une longue pointe. Les plus grandes out ſix pouces de longueur, ſur deux & demi de largeur. Les inférieures de chaque rangée ſont plus petites que celles qui ſont au deſſus, & ainſi de ſuite. elles ſont portées ſur une côte preſque cylindrique, longue de huit à neuf pouces, groſſe & charnue à ſa baſe.
Les fleurs naiſſent à l'aiſſelle des feuilles, & à l'extrémité des rameaux ſur de grandes & amples panicules éparſes. Les fleurs ſont très petites, & en grand nombre ſur les rameaux de la panicule.
Le calice eſt diviſé en cinq parties arrondies qui tombent.
La corolle eſt à cinq pétales blancs, concaves, places entre les pièces du calice autour d'un diſque.
Les étamines, au nombre de dix, ſont rangées ſur le bord du diſque. Leur filet eſt court. L'anthère eſt à deux bourſes ſéparées par un ſillon ; elles s'ouvrent chacune en deux valves.
Le piſtil eſt un ovaire arrondi, terminé par cinq stigmates ; il eſt place dans le centre d'un diſque vert.
L'ovaire devient une capsule ſèche, rouſſâtre. Elle s'ouvre en cinq valves, a chacune deſquelles eſt attachée une graine ovoïde, couverte d'une membrane ſous laquelle eſt une amande à deux cotylédons verts.
On s'eſt contente de groſſir les parties de la fleur, pour en faire mieux connoitre la ſtructure.
Cet arbre eſt nommé TAPIRIRI par les Galibis. Il croît dans les forêts que l'on traverſe en venant de la crique des Galibis à la rivière de Sinémari, au deſſus de ſon premier ſault.
Il étoit en fleur dans le mois de Novembre.
Je l'ai obſervé en fruit au mois d'Avril dans les bois d'Orapu qu'on traverſe pour aller à Caux. »

Fusée-Aublet, 1775.

Notes et références

  1. IPNI. International Plant Names Index. Published on the Internet http://www.ipni.org, The Royal Botanic Gardens, Kew, Harvard University Herbaria & Libraries and Australian National Botanic Gardens., consulté le 13 juillet 2020
  2. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 10 février 2022
  3. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 10 février 2022
  4. a et b Pierre DÉTIENNE, Paulette JACQUET et Alain MARIAUX, Manuel d'identification des bois tropicaux : Tome 3 Guyane française, Quae, 1982 (lire en ligne), p. 152
  5. a b c et d Marc Gazel, Flore Forestière de Guyane : LES ANACARDIACEES, Kourou, centre ENGREF, 16 août 1990, 30 p., p. 9-11
  6. a b et c (en) Scott A., Georges Cremers et Carol Gracie, Guide to the Vascular Plants of Central French Guiana : Part 2. Dicotyledons, vol. 76, New York Botanical Garden Pr Dept, coll. « Memoirs of the New York Botanical Garden », 30 janvier 2003, 776 p. (ISBN 978-0-89327-445-0), p. 49
  7. a b et c Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, 2004, 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 106
  8. a et b (en) Dr. A. Pulle, Flora of Suriname : DIALYPETALAE, vol. II, PART 1, Leiden, E. J. BRILL - FOUNDATION VAN EEDENFONDS - c/o Royal Tropical Institute, Amsterdam, 1966, 500 p., p. 143-145
  9. a b et c T. VAN ANDEL, Non-timber forest products of the North-West District of Guyana - Part I & II, Universiteit Utrecht. Tropenbos Guyana Series 8A-8B, 2000, Part I 320 p., Part II : 341 p p. (ISBN 90-393-2536-7, lire en ligne)
  10. a b c d et e (en) John D. Mitchell, Julian A. Steyermark (Eds.), Paul E. Berry (Eds.), Kay Yatskievych (Eds.) et Bruce K. Holst (Eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 2, Pteridophytes, Spermatophytes, Acanthaceae–Araceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, 1995, 706 p. (ISBN 9780915279746), p. 298-299
  11. (pt) Maria Regina Boeger, Luiz Carlos Alves et Raquel Rejane Bonatto Negrelle, « Variações morfo-anatômicas dos folíolos de Tapirira guianensis Aubl. em relação a diferentes estratos da floresta », biotemas, vol. 11, no 2,‎ 1998 (DOI , lire en ligne)
  12. (en) Thaís A.P. Gonçalves, Carmen R. Marcati et Rita Scheel-Ybert, « The Effect of Carbonization on wood Structure of Dalbergia Violacea, Stryphnodendron Polyphyllum, Tapirira Guianensis, Vochysia Tucanorum, and Pouteria Torta from the Brazilian Cerrado », IAWA Journal, vol. 33, no 1,‎ 2012, p. 73–90 (DOI , lire en ligne)
  13. (pt) EDDIE LENZA et PAULO EUGÊNIO OLIVEIRA, « Biologia reprodutiva de Tapirira guianensisAubl. (Anacardiaceae), uma espécie dióica em mata de galeria do Triângulo Mineiro, Brasil » [« Reproductive biology of Tapirira guianensis Aubl. (Anacardiaceae), a dioecious species, in a gallery forest of Triângulo Mineiro, Brazil »], Revista Brasil. Bot., vol. 28, no 1,‎ janvier-mars 2005, p. 179-190 (DOI , lire en ligne)
  14. (en) Elisabeth E. A. Dantas Tölke, Leonardo Galetto, Sílvia Rodrigues Machado, Ana Paula Stecchahn Lacchia et Sandra Maria Carmello-Guerreiro, « Stages of development of the floral secretory disk in Tapirira guianensis Aubl. (Anacardiaceae), a dioecious species », Botanical Journal of the Linnean Society, vol. 179, no 3,‎ novembre 2015, p. 533–544 (DOI )
  15. (en) Elisabeth Emilia Augusta Dantas Tölke, Ana Paula Stechhahn Lacchia, Diego Demarco et Sandra Maria Carmello-Guerreiro, « Pericarp ontogeny of Tapirira guianensis Aubl. (Anacardiaceae) reveals a secretory endocarp in young stage », Acta Bot. Bras., vol. 31, no 3,‎ juillet-septembre 2017 (DOI , lire en ligne)
  16. (en) Elisabeth Dantas Tölke, Diego Demarco, Sandra Maria Carmello-Guerreiro et Julien B. Bachelier, « Flower Structure and Development of Spondias tuberosa and Tapirira guianensis (Spondioideae): Implications for the Evolution of the Unisexual Flowers and Pseudomonomery in Anacardiaceae », International Journal of Plant Sciences, vol. 182, no 9,‎ novembre/décembre 2021 (DOI , lire en ligne)
  17. (en) Irmgardvon Teichman, « Pericarp and seed coat structure in Tapirira guianensis (Spondiadeae: Anacardiaceae) », South African Journal of Botany, vol. 56, no 4,‎ août 1990, p. 435-439 (DOI )
  18. (en) Fernanda Anselmo-Moreira, Luíza Teixeira-Costa, Gregório Ceccantini et Cláudia Maria Furlan, « Mistletoe effects on the host tree Tapirira guianensis: insights from primary and secondary metabolites », Chemoecology, vol. 29,‎ 2019, p. 11–24 (DOI )
  19. (en) Cláudia Maria Furlan, Fernanda Anselmo-Moreira, Luíza Teixeira-Costa, Gregório Ceccantini et Juha-Pekka Salminen, « Does Phoradendron perrottetii (mistletoe) alter polyphenols levels of Tapirira guianensis (host plant)? », Plant Physiology and Biochemistry, vol. 136,‎ mars 2019, p. 222-229 (DOI )
  20. (en) L. M. de Abreu, A. R. Almeida, M. Salgado et L. H. Pfenning, « Fungal endophytes associated with the mistletoe Phoradendron perrottettii and its host tree Tapirira guianensis », Mycological Progress, vol. 9,‎ mars 2010, p. 559–566 (DOI )
  21. (en) Luíza Teixeira-Costa et Gregório Ceccantini, « 2015 EMBOLISM INCREASE AND ANATOMICAL MODIFICATIONS CAUSED BY A PARASITIC PLANT: PHORADENDRON CRASSIFOLIUM (SANTALACEAE) ON TAPIRIRA GUIANENSIS (ANACARDIACEAE) », IAWA Journal, vol. 36, no 2,‎ mai 2015, p. 138–151 (DOI , lire en ligne)
  22. (pt) Sara Dousseau, Amauri Alves de Alvarenga, Meline de Oliveira Santos et Lucio de Oliveira Arantes, « Influência de Diferentes Condições de Sombreamento sobre o Crescimento de Tapirira guianensis Alb. », Revista Brasileira de Biociências, Porto Alegre, vol. 5, no 2,‎ jul. 2007, p. 477-479 (lire en ligne)
  23. (en) Edson Ferreira da Silva, Cássia Alzira Mendes de Oliveira, Ana Carolina Borges Lins-e-Silva et Maria Jesus Nogueira Rodal, « Diversity and Genetic Structure of Natural Fragmented Populations of Tapirira guianensis Aubl. in Northeastern Brazil », Bioremediation, Biodiversity and Bioavailability, vol. 2, no Special 1,‎ 2008, p. 35-40 (lire en ligne)
  24. (es) Ricardo Miranda de Britez, Carlos Bruno Reissmann, Toshihiro Watanabe et Mitsuru Osaki, « EFEITO DO ALUMÍNIO NO DESENVOLVIMENTO E NUTRIÇÃO DE Tapirira guianensis AUBLET EM SOLUÇÃO HIDROPÔNICA », FLORESTA, vol. 32, no 2,‎ 1999, p. 171-187 (DOI , lire en ligne)
  25. (pt) Ingrid Estefania Mancia de Gutiérrez, Cristina Ferreira Nepomuceno, Tecla dos Santos Silva, Priscila Tavares Fonseca, Vania Celene Alecrim Campos, Bruno Freitas Matos Alvim, Fernando dos Santos Carneiro, Mara Márcia Sampaio Albuquerque et José Raniere Ferreira de Santana, « Multiplicação in vitro de Tapirira guianensis Aubl. (Anacardiaceae) », Rev. Ceres, Viçosa, vol. 60, no 2,‎ mar/abr 2013, p. 143-151 (lire en ligne)
  26. (pt) Sueli da Silva Santos-Moura, Edna Ursulino Alves, Riselane de Lucena Alcântara, Bruno Mácio Farias de Moura et Patrícia Sousa de Sales Gondim, « Influência de diferentes períodos de secagem na qualidade fisiológica de sementes de Tapirira guianensis Aublet » [« Influence of different periods of drying on physiological quality of Tapirira guianensis Aublet seeds »], Rev. Bras. Frutic., vol. 34, no 2,‎ juin 2012 (DOI , lire en ligne)
  27. (en) J.M. DAVID, J.P. CHAVEZ, J.M. PEZZUTO, G.A. CORDELL et H.B. CHAI, « Two new cytotoxic compounds from Tapirira guianensis », Journal of Natural Products, vol. 61, no 2,‎ 1998, p. 287-289 (DOI , lire en ligne)
  28. (pt) Marília Moreira Fernandes, Giorgio Cristino Venturieri et Mário Augusto Gonçalves Jardim, « Biologia, visitantes florais e potencial melífero de Tapirira guianensis (Anacardiaceae) na Amazônia Oriental », Revista de Ciencias agràrias, vol. 55, no 3,‎ 2012 (lire en ligne)
  29. (en) Amélia M. G. Rodrigues, Denise O. Guimarães, Tatiana U. P. Konno, Luzineide W. Tinoco, Thiago Barth, Fernando A. Aguiar, Norberto P. Lopes, Ivana C. R. Leal, Juliana M. Raimundo et Michelle F. Muzitano, « Phytochemical Study of Tapirira guianensis Leaves Guided by Vasodilatory and Antioxidant Activities », Molecules, vol. 22, no 2,‎ 2017, p. 304 (DOI , lire en ligne)
  30. (en) T. R. Longatti, G. Cenzi, L. A. R. S. Lima, R. J. S. Oliveira, V. N. Oliveira, S. L. Da Silva et R. I. M. A. Ribeiro, « Inhibition of Gelatinases by Vegetable Extracts of the Species Tapirira guianensis (Stick Pigeon) », British Journal of Pharmaceutical Research, vol. 1, no 4,‎ 2011, p. 133-140 (lire en ligne)
  31. (en) Arnaud Patient, Elodie Jean-Marie, Jean-Charles Robinson, Karine Martial, Emmanuelle Meudec, Joëlle Levalois-Grützmacher, Brigitte Closs et Didier Bereau, « Polyphenol Composition and Antioxidant Activity of Tapirira guianensis Aubl. (Anarcadiaceae) Leaves », Plants, vol. 11, no 3,‎ 2022, p. 326 (DOI , lire en ligne)
  32. (en) Laura L. Calassara, Shaft C. Pinto, Cecília P. M. Condack, Beatriz F. Leite, Ludmilla C. do E. S. Nery et Luzineide W. Tinoco, « Isolation and characterization of flavonoids from Tapirira guianensis leaves with vasodilatory and myeloperoxidase-inhibitory activities », Natural Product Research, vol. 35, no 23,‎ 2021, p. 5480-5483 (DOI )
  33. (en) Vincent Roumy, Nicolas Fabre, Bénédicte Portet, Geneviève Bourdy, Lucia Acebey, Claire Vigor, Alexis Valentina et Claude Moulisa, « Four anti-protozoal and anti-bacterial compounds from Tapirira guianensis », Phytochemistry, vol. 70, no 2,‎ janvier 2009, p. 305-311 (DOI )
  34. (en) Eliezer P. da Silva, Jorge M. David, Juceni P. David, Geisse H. Trindade Garcia et Maisa T. Silva, « CHEMICAL COMPOSITION OF BIOLOGICAL ACTIVE EXTRACTS OF Tapirira guianensis (ANACARDIACEAE) », Quím. Nova, vol. 43, no 9,‎ septembre 2020 (DOI , lire en ligne)
  35. (en) Renato José Silva-Oliveira, Gabriela Francine Lopes, Luiz Fernando Camargos, Ana Maciel Ribeiro, Fábio Vieira dos Santos, Richele Priscila Severino, Vanessa Gisele Pasqualotto Severino, Ana Paula Terezan, Ralph Gruppi Thomé, Hélio Batista dos Santos, Rui Manuel Reis et Rosy Iara Maciel de Azambuja Ribeiro, « Tapirira guianensis Aubl. Extracts Inhibit Proliferation and Migration of Oral Cancer Cells Lines », Int. J. Mol. Sci., vol. 17, no 11,‎ 2016 (DOI , lire en ligne)
  36. (en) Maria das Graças Bichara Zoghbi, Raimunda Alves Pereira, Giselle do Socorro Luz de Lima et Maria de Nazaré do Carmo Bastos, « VARIATION OF ESSENTIAL OIL COMPOSITION OF Tapirira guianensis Aubl. (Anacardiaceae) FROM TWO SANDBANK FORESTS, NORTH OF BRAZIL », Quim. Nova, vol. 37, no 7,‎ 2014, p. 1188-1192 (DOI , lire en ligne)
  37. (pt) suzimone de J. Correia, Jorge M. david, eliezer p. da silva, Juceni p. david, lucia M. X. lopes et Maria lenise s. Guedes, « Flavonóides, norisoprenóides e outros terpenos das Folhas de Tapirira guianensis », Quim. Nova, vol. 31, no 8,‎ 2008, p. 2056-2059 (lire en ligne)
  38. (pt) Suzimone de J. Correia, Juceni P. David et Jorge M. David, « Constituintes das cascas de Tapirira guianensis (Anacardiaceae) » [« Constituents of the bark of Tapirira guianensis (Anacardiaceae) »], Quím. Nova, vol. 26, no 1,‎ janvier 2003 (DOI , lire en ligne)
  39. a et b Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, 1775 (lire en ligne), p. 470-472

Voir aussi

лиценца
cc-by-sa-3.0
авторски права
Auteurs et éditeurs de Wikipedia
изворно
посети извор
соработничко мреж. место
wikipedia FR

Tapirira guianensis: Brief Summary ( француски )

добавил wikipedia FR

Tapirira guianensis est une espèce d'arbres néotropicaux de la famille des Anacardiaceae (famille du manguier). Il s'agit de l'espèce type du genre Tapirira Aubl.

En Guyane, on il est connu sous les noms de Tapirira (Kali'na), Mombin blanc, Mombin faux, Mombin fou, Mombin sauvage, Bois à huile (Créole), Aganiaimaie (Nenge tongo), Tata pilili (Wayãpi), Ara, Ara ahavukuno (Palikur), Pau-pombo, Tatapiraca (Portugais),. Ses fruits sont appelés Loussé ou Raisin pays.

Au Suriname, on le nomme Doka, Man krappa (Hollandais du Suriname), Witte hoedoe, Anoema latti, Djedoe, Krassi pisie (Sranan tongo), Matta-warie nengé, Djedoe, Matawarie nengidjedoe, Dan lieba, Basa mopé (Saramaka), Warimia, Warimia balli, Dokka (Arawak), Atapiriri, Ata-apiriri, Ann-akara, Dukti, Tamoche-nooitjane-atapiriri, Saprieran, Massé (Karib).

Au Guyana, c'est Broad leaf/Small leaf waramir, Brown/White warimir (Créole), Duka, Waramia (Arawak), Wataparïrï (Caribe).

Au Venezuela, on l'appelle Jobillo, Makarinyek, Maro, Palo de mosquito, Patillo, Tapaculo, Zapacuro (Espagnol), Tamú ñe mën (Panaré)

лиценца
cc-by-sa-3.0
авторски права
Auteurs et éditeurs de Wikipedia
изворно
посети извор
соработничко мреж. место
wikipedia FR

Tapirira guianensis ( португалски )

добавил wikipedia PT

Tapirira guianensis, também conhecida no Brasil como pau-pombo e vários outros nomes, é uma árvore não endêmica do gênero Tapirira, de pequeno porte, com altura de 8 a 20 metros de altura, bastante encontrada em solos úmidos como várzeas e beiras de rios. É uma espécie importante para uso madeireiro, medicinal e pode ser empregada na recuperação de áreas degradadas e de matas ciliares.[1][2]

Características gerais

A Tapirira guianensis, pertencente da família Anacardiaceae, é encontrada na Mata Atlântica e sua distribuição geográfica se faz por todo território brasileiro ocorrendo em solos arenosos, extremamente ácidos e podres, sendo capaz de tolerar altos níveis de alumínio e adapta-se muito bem, principalmente, em terrenos úmidos, embora também possa ser encontrada em ambientes secos de encostas.[1] É uma árvore perenifólia ou persistente (mantém suas folhas durante todo o ano), heliófita (necessita de exposição ao sol) e parcialmente tolerante à sombra. Apresenta o tronco curto e um pouco tortuoso com cerca de 40 a 60 centímetros de diâmetro.[3]A casca cinza-escura ou marrom apresenta rugosidade e fissuras e, quando jovem, é espessa escamosa.[4] Após corte tangencial da árvore é possível observar que sua casca interna apresenta coloração em tons avermelhados, semelhante a chamas de fogo.[5] A árvore é ótima para reflorestamento heterogêneo de áreas degradadas e de matas ciliares.[3] É uma espécie que apresenta crescimento rápido e crescimento cespitoso, ou seja, uma mesma planta cresce lançando novos brotos ou caules de maneira aglomerada. É considera uma ochloespécie porquê exibe ao longo de sua distribuição geográfica uma unidade morfológica bem fixa, como presença de características ocasionadas por barreiras reprodutivas passadas em épocas secas e úmidas. [6] É considerada espécie de estágio sucessional avançado [7] e também é considerada uma secundária inicial-tardia. [8] Desse modo, Tapirira guianensis apresenta crescimento lento no início da vida, sendo tolerante a sombra. Em contrapartida, posteriormente acelera o crescimento em busca de luz no dossel das florestas.

Flores

É uma espécie dioica, ou seja, apresenta flores masculinas e flores femininas em indivíduos separados, porém ocorre ocasionalmente a presença de flores hermafroditas em matrizes femininas, indicando que a separação dos sexos ainda é incompleta e a espécie tem um suposto ancestral hermafrodita.[9] As flores são dispostas de forma alternada, sendo pequenas com 4 a 12 centímetros e de cor amarelo-esverdeado, além de apresentar cheiro ácido-adocicado por conta de glândulas presentes em suas cinco pétalas. Suas folhas ofertam pólen e néctar com bastante abundância aos seus polinizadores, que costumam serem pequenas abelhas sociais. A quantidade de pólen e néctar é mais concentrado nas flores masculinas e, por conta disso, atraem mais insetos do que as flores femininas, as quais o néctar é um forte atrativo.[10] Essa espécie é dependente de agentes polinizadores, visto que a produção de frutos em sua ausência é baixa por conta da apomixia.[9]

 src=
Tapirira guianensis, cupiúba, pau-pombo - Flickr - Tarciso Leão (13)

Espécies polinizadoras

As seguintes espécies polinizam a Tapirira guianensis[11]:

  1. Abelha-africanizada;
  2. Tiúba (Melipona compressipes fasciculata);
  3. Uruçu-amarela (Melipona rufiventris flavolineata);
  4. Uruçu-da-bunda-preta (Melipona melanoventer);
  5. Uruçu-boca-de-renda (Melipona seminigra);
  6. Mirim (Plebeia alvarengai);
  7. Abelha-cachorro (Trigona fulviventris);
  8. Trigona williana;
  9. Partamona;
  10. Borá (Tetragona clavipes);
  11. Exomalopsis aureopilosa.
 src=
Tapirira guianensis, cupiúba, pau-pombo - Flickr - Tarciso Leão (10)

Frutos

Essa espécie de árvore apresenta grande produção de sementes em frutos pequenos, dispostos em cachos e serve de alimento para várias espécies de aves, o que garante à árvore sua dispersão.[1] Seus fruto são quase esféricos devido às suas dimensões com 10 a 13 milímetros de comprimento; 8 a 11 milímetros de largura e 6 a 11 milímetros de espessura.[12] Apresentam somente uma semente ovoide que contém o arilo branco e gelatinoso. Os frutos não contém endosperma, tem casca fina avermelhada, sendo roxo-escuro quando totalmente maduro e são bastante suculentos e avidamente procurados pela fauna em geral e, especialmente, por muitas espécies de aves.[12][4] A forma de cachos na qual os frutos são dispostos na árvore facilitam a alimentação das aves que pousam sobre elas pois conseguem ingerir uma quantidade maior de frutos a cada visita. Em contrapartida, aves que capturam o fruto em voo colhem apenas um fruto em cada investida.[13] O padrão de frutificação da espécie depende da região em que ela ocorre. [14]

 src=
Tapirira guianensis Aubl. (6829783835)

Folhas

As folhas são compostas e com forma de penas, terminando com um folíolo. A base das folhas é arredondada ou com forma de cunha e seu ápice termina em ponta curta.[12] Perde uma parte das folhas durante as estações secas, mas recompõe de forma rápida.

Sementes

Essa espécie é pouco recomendada para coleta de sementes devido à alta incidência de insetos e a presença de frutos danificados.[12] As sementes apresentam forma elipsoidal por conta de suas dimensões: 6,8 a 11,5 milímetros de comprimento; 4,4 a 7,5 milímetros de largura e 3,0 a 6,9 milímetros de espessura.[12] O tamanho das sementes está relacionado com as características reprodutivas dessa espécie de árvore, assim como as quantidades de reserva presentes e condições genéticas, visto que nas sementes que apresentam porte médio a grande, a síntese de compostos secundários essenciais para a germinação é rápida e apresenta maior capacidade de sobrevivência em condições desfavoráveis.[12] Por conta desse fator, há favorecimento do maior número de plântulas. Tais aspectos morfológicos são essenciais para auxiliar a seleção dos indivíduos dessa espécie para trabalhos em tecnologia de sementes, planejamento de coleta das semente e escolha das mais vigorosas e com mais chances de estabelecerem plãntulas.[15][16]

Plântula

O início da germinação, em condições de viveiro, ocorre um dia após a semeadura.[5] A germinação é fanerocotiledonar (cotilédones totalmente expostos) epígea, ou seja, acontece acima do nível do solo.[5] A primeira emergência ocorre quando a raiz primária rompe os restos do caroço e os cotilédones (folhas primárias no embrião ou na plântula) são de reserva em forma de vírgula, além de não apresentarem propriedades fotossintéticas.[5]

 src=
Tapirira guianensis, cupiúba, pau-pombo - Flickr - Tarciso Leão (4)

Madeira

A madeira da Tapirira guianensis é leve a modera mente pesada, com textura fina e a média e a sua superfície é lisa ao tato, além de ser considerada fácil para trabalhar. É moderadamente dura ao corte e pouco durável quando em contato com o solo e intempéries.[17] É de baixo valor comercial e seu tronco costuma ser perfurado por primatas, os quais se alimentam das bolotas de goma que se formam após a liberação da seiva. O tronco contém sapopemas (tipo de raízes que se desenvolvem junto com o tronco de várias outras árvores) e sua casca, juntamente com suas folhas, possuem uma série de constituintes químicos, os quais são utilizados na medicina popular contra dermatose e sífilis, apesar de serem considerados vesicantes e tóxicos. [18] Estudos do extrato das cascas de Tapirira guianensis permitiram a descoberta que tal extrato apresenta efeito estimulante uterino e atividade contra o câncer humano de próstata.[18]

Usos

A espécie é muito bem empregada nos reflorestamentos heterogêneos de áreas degradadas e de matas ciliares, assim como planejamento de parques e práticas de jardinagem ecológica por conta dos seus frutos serem muito procurados pela fauna.[13][1] É muito utilizada também na fabricação de cabos de vassoura, aglomerado celulose, móveis, brinquedos,cabos de ferramentas, pontes, artesanatos, painéis, compensados, saltos para calçados, contra placado, molduras, forros, caixotaria, urnas funerárias, lenha e carvão.[19] É muito utilizada na medicina popular como cura de várias doenças e problemas.

Fenologia

A floração da Tapirira guianensis é relacionada com fatores ambientais de cada região em que ela ocorre, assim como fatores inerentes à própria espécie, como filogenia, dispersão e atividade dos agentes polinizadores e dispersores de sementes.[20] Em ambientes tropicais, com uma estação seca e definida, a espécie floresce nessa época[21], já em regiões onde o clima é mais úmido e uniforme, como na Floresta Atlântica do Sudeste do Brasil, o pico de floração ocorre na estação úmida.[22]Populações de Tapirira guianensis possuem elevada sincronia no processo de floração, assim como de queda foliar e botação, porém, por conta da dioicia da espécie, há baixa sincronia na frutificação.[9] A fenologia vegetativa dessa espécie não apresenta padrão sazonal para queda foliar e a maior intensidade de desfolhamento ocorre na estação chuvosa, prolongando-se até a estação seca.[14] Vale salientar que Tapirira guianensis é uma árvore considerada perenifólia, pois não apresenta queda de folhas de maneira concentrada em determinada época do ano, produzindo continuamente pequena quantidade de folhas novas anualmente.[9]

Cultivo

É uma espécie de fácil cultivo, podendo ser plantada tanto no sol como na sombra, assim como em solo seco ou brejoso. A planta adulta suporta temperaturas de 6°C até 42°C, podem ser cultivada em lugares onde a temperatura media anual fique entre 10 e 30°C. Relacionando a quantidade de chuvas, pode ser cultivadas onde cai de 800 até 2700 milímetros anuais.[4]

Espécie afim

Tapirira guianensis guarda muitas afinidades com Tapirira obtusa, porém pode ser distinguida pelos seguintes fatores[4]:

  1. Predomina em ambientes associados a superfícies encharcadas;
  2. Possui ramos, folhas e inflorescências;
  3. Apresenta folíolos com nervuras terciárias e quartenárias pouco visíveis.

Nomes populares

A seguir está a lista de todos os nomes populares da Tapirira guianensis[23]

  • Apiriri;
  • Aroeirana;
  • Bom-Nome (Alagoas);
  • Cabatã-de-Leite;
  • Cabatã-de-rego;
  • Camboatá;
  • Canela-Pororoca;
  • Caneleira;
  • Capiúva;
  • Capiúva-Vermelha;
  • Cedro-novo;
  • Cedroí (região Norte);
  • Copiúba;
  • Copiúva;
  • Cupiúba;
  • Cupiúba-Branca;
  • Cupiúba-Vermelha;
  • Cupiúva;
  • Cupuba;
  • Cuajuru;
  • Cuapiruba;
  • Cuaruba;
  • Embiratã;
  • Embiriba;
  • Embira-Cana;
  • Estraladeira;
  • Fruta-de-Pombo;
  • Fruto-de-Pomba;
  • Jaguarana;
  • Jobo;
  • Lendroi;
  • Louro-Cheiroso;
  • Mangaba;
  • Munguba;
  • Murici;
  • Parapará;
  • Pau-de-Pomba;
  • Pau-de-Pombo;
  • Pau-Pombo;
  • Peito-de-Pombo (região Sul);
  • Pereiro;
  • Pindaíba;
  • Piriri;
  • Pombeiro;
  • Tabuvuca;
  • Sapucarana;
  • Tapira;
  • Tapirira;
  • Tapirirá;
  • Tapiriri;
  • Tatapirica;
  • Tatapiririca (Pará).

Ver também

Referências

  1. a b c d Harri Lorenzi (2002). Árvores brasileiras: manual de identificação e cultivo de plantas arbóreas do Brasil. [S.l.]: Nova Odessa: Instituto Plantarum. 368 páginas
  2. Regina Helena Rosa Sambuichi; Marcelo Schramm Mielke; Carlos Eduardo Pereira (2009). NOSSAS ÁRVORES: Conservação, uso e manejo de árvores nativas no sul da Bahia (PDF). [S.l.]: Editus
  3. a b Harri Lorenzi (1998). Árvores brasileiras: manual de identificação e cultivo de plantas arbóreas nativas do Brasil. [S.l.]: Nova Odessa. 368 páginas
  4. a b c d «TAPIRIRA GUIANENSIS FAMILIA DAS ANACARDINACEAE». Consultado em 29 de junho de 2018
  5. a b c d COSTA, C.C; GURGEL, E.S.C; GOMES, J.V; LUZ, C.L.S; CARVALHO, L.T; MARGALHO, L.F; SILVA, R.C.V.M; MACIEIRA, A.P; SOUZA, A.S(Dezembro,2014). Conhecendo Espécies de Plantas da Amazônia: Tatapiririca (Tapirira guianensis Aubl. – Anacardiaceae). Comunicado técnico.
  6. Baldoni, Raquel Negrão (2010). Distribuição de populações de Tapirira guianensis AUBL.(ANACARDIACEAE), em áreas de restinga e cerradão do estado de São Paulo (Dissertação de Mestrado)
  7. BOERGER, M.R; ALVES, L.C; NEGRELLE, R.R.B.(1998) Variações morfo-anatômicas dos folíolos de Tapirira guianensis Aubl. em relação a diferentes estratos da floresta. Biotemas 11:27-38
  8. Silva, Carlos Rodrigues (2006). Fitossociologia e avaliação da chuva de sementes em uma área de floresta alta de restinga, em Ilha Comprida (PDF) (Dissertação de Mestrado)
  9. a b c d Lenza, Eddie; Oliveira, Eugênio (2005). «Biologia reprodutiva de Tapirira guianensis Aubl. (Anacardiaceae), uma espécie dióica em mata de galeria do Triângulo Mineiro, Brasil». Revista Brasileira de Botânica. 28 (1). 12 páginas
  10. VENTURIERI, G.C; FERNANDES, M.M.XVI CONGRESSO BRASILEIRO DE APICULTURA. Congressos, Seminários e Encontros Brasileiros de Apicultura. Anais. 4. Ed. 2006.
  11. Fernandes, Marília Moreira; Venturieri, Giorgio Cristino; Jardim, Mário Augusto Gonçalves (2012). «Biologia, visitantes florais e potencial melífero de Tapirira guianensis (Anacardiaceae) na Amazônia Oriental». Revista de Ciências Agrárias. 55 (3). 9 páginas
  12. a b c d e f Santana, Wilma Michele Santos; Silva-Mann, Renata; Ferreira, Robério Anastácio; Arrigoni-Blank, Maria de Fátima; Blank, Arie Fitzgerald; Poderoso, Júlio César Melo (2009). «Morfologia de flores, frutos e sementes de pau-pombo (Tapirira guianensis Aublet. - Anacardiaceae) na região de São Cristóvão, SE, Brasil» (PDF). Scientia Forestalis. 37 (81). 8 páginas
  13. a b Guimarães, Marco Antonio (2003). «Frugivoria por aves em Tapirira guianensis (Anacardiaceae) na zona urbana do município de Araruama, estado do Rio de Janeiro, sudeste brasileiro.» (PDF). ATUALIDADES ORNITOLÓGICAS (116). 12 páginas
  14. a b Santos, Paula Luíza; Ferreira, Robério Anastácio (2013). «Fenologia de Tapirira guianensis AUBL. (Anacardiaceae) no município de São Cristóvão, Sergipe». Rev. Árvore. 37 (1)
  15. Antunes, N.B.; Ribeiro, J.F.; Salomão, A.N (1998). «Caracterização de frutos e sementes de seis espécies vegetais em matas de galeria do Distrito Federal». Revista Brasileira de Sementes. 20 (1): 112-119
  16. Ferreira, Robério Anastácio; Davide, Antonio Claudio; Tonetti, Olívia Alvina Oliveira (2001). «MORFOLOGIA DE SEMENTES E PLÂNTULAS DE PAU-TERRA (Qualea grandiflora Mart. - VOCHYSIACEAE)». Revista Brasileira de Sementes. 23 (1): 116-122
  17. FEDALTO, L. C.; MENDES, I. da C. A.; CORADIM, V. T. R. Madeiras da Amazônia: Descrição do lenho de 40 espécies ocorrentes na Floresta Nacional do Tapajós. Brasília, DF: IBAMA, 1989. 156 p.
  18. a b Correira, Suzimone de J.; David, Juceni P.; David, Jorge M. (2003). «CONSTITUINTES DAS CASCAS DE Tapirira guianensis (ANACARDIACEAE)». Química Nova. 26 (1): 36-38
  19. Carvalho, Paulo Ermani Ramalho (1994). Espécies florestais brasileiras: recomendações silviculturais, potencialidades e uso da madeira. [S.l.]: Embrapa. p. 639
  20. Reys, Paula; Galetti, Mauro; Morellato, Patrícia G.; Sabino, José (2005). «Fenologia reprodutiva e disponibilidade de frutos de espécies arbóreas em mata ciliar no rio Formoso, Mato Grosso do Sul». Biota Neotropica. 5 (2): 309-318
  21. RICHARDS, P. W. The tropical rain forest. Cambridge: University Press, 1996. 575p.
  22. Bencke, Cinara S.C.; Morellato, Patrícia C. «Estudo comparativo da fenologia de nove espécies arbóreas em três tipos de floresta atlântica no sudeste do Brasil». Revista Brasileira de Botânica. 25 (2): 237-248
  23. Camargo, José Arlete Alves (2001). Catálogo de Árvores do Brasil. Brasília: IBAMA. p. 896
 title=
лиценца
cc-by-sa-3.0
авторски права
Autores e editores de Wikipedia
изворно
посети извор
соработничко мреж. место
wikipedia PT

Tapirira guianensis: Brief Summary ( португалски )

добавил wikipedia PT

Tapirira guianensis, também conhecida no Brasil como pau-pombo e vários outros nomes, é uma árvore não endêmica do gênero Tapirira, de pequeno porte, com altura de 8 a 20 metros de altura, bastante encontrada em solos úmidos como várzeas e beiras de rios. É uma espécie importante para uso madeireiro, medicinal e pode ser empregada na recuperação de áreas degradadas e de matas ciliares.

лиценца
cc-by-sa-3.0
авторски права
Autores e editores de Wikipedia
изворно
посети извор
соработничко мреж. место
wikipedia PT

Tapirira guianensis ( виетнамски )

добавил wikipedia VI

Tapirira guianensis là một loài thực vật có hoa trong họ Đào lộn hột. Loài này được Aubl. miêu tả khoa học đầu tiên năm 1775.[1]

Hình ảnh

Chú thích

  1. ^ The Plant List (2010). Tapirira guianensis. Truy cập ngày 19 tháng 9 năm 2013.

Liên kết ngoài


Bài viết liên quan đến Họ Đào lộn hột này vẫn còn sơ khai. Bạn có thể giúp Wikipedia bằng cách mở rộng nội dung để bài được hoàn chỉnh hơn.
лиценца
cc-by-sa-3.0
авторски права
Wikipedia tác giả và biên tập viên
изворно
посети извор
соработничко мреж. место
wikipedia VI

Tapirira guianensis: Brief Summary ( виетнамски )

добавил wikipedia VI

Tapirira guianensis là một loài thực vật có hoa trong họ Đào lộn hột. Loài này được Aubl. miêu tả khoa học đầu tiên năm 1775.

лиценца
cc-by-sa-3.0
авторски права
Wikipedia tác giả và biên tập viên
изворно
посети извор
соработничко мреж. место
wikipedia VI