Pseudorhabdosynochus dolicocolpos est une espèce de Monogène Diplectanidae, parasite sur les branchies d'un mérou. L'espèce a été décrite en 2007 par Lassâd Neifar (d) et Louis Euzet (d)[1], et redécrite par Amira Chaabane (d), Lassâd Neifar et Jean-Lou Justine en 2017[2].
Pseudorhabdosynochus dolicocolpos est un monogène de petite taille. L'espèce a les caractéristiques générales des autres espèces du genre Pseudorhabdosynochus, avec un corps plat et un hapteur postérieur qui est l'organe par lequel le Monogène s'attache à la branchie du poisson-hôte. Le hapteur porte deux squamodisques, un ventral et un dorsal. L'organe copulateur mâle sclérifié, ou "organe tétraloculé" a la forme d'un haricot avec quatre chambres internes, comme chez les autres espèces de Pseudorhabdosynochus[3]. Le vagin inclut une partie sclérifiée, qui est une structure complexe.
Chaabane, Neifar, et Justine en 2017 [2] ont considéré qu'aucune espèce de Pseudorhabdosynochus en Méditerranée n'avait un vagin sclérifié similaire à celui de P. dolicocolpos, et que l'espèce la plus proche par sa morphologie était Pseudorhabdosynochus variabilis Justine, 2008, une espèce parasite des branchies de Mycteroperca morrhua en Nouvelle-Calédonie [4].
Le nom de l'espèce a été créé en référence à la taille du vagin et est formé sur les mots grecs “dolicos” significant long et “colpos”, vagin [1].
Le Mérou badèche (Mycteroperca costae) est l'hôte-type de Pseudorhabdosynochus dolicocolpos. La localité-type est la Mer Méditerranée au large de la Tunisie [1].
Pseudorhabdosynochus dolicocolpos est une espèce de Monogène Diplectanidae, parasite sur les branchies d'un mérou. L'espèce a été décrite en 2007 par Lassâd Neifar (d) et Louis Euzet (d), et redécrite par Amira Chaabane (d), Lassâd Neifar et Jean-Lou Justine en 2017.