Saproamanita inopinata, commonly called unexpected anamita,[1] is a basidomycete fungus in the subgenus Saproamanita. This species was previously called Anamita inopinata, before being briefly renamed to Aspidella inopinata until it received its current name.[2] The native range is currently unknown, with it currently being considered introduced into both New Zealand and England.[3][4]
This species was first described in 1987 by Reid and Bass.[5] The name "inopinata" translates into "unexpected".[6]This was then renamed into Aspidella inopinata in 2012 based on morphological, ecological and molecular data by Vizzini and Contu.[7][8] Finally this was moved to Saproamanita in 2016 by Redhead, Vizzini, Dehmel and Contu.[9][10] The Amanita genus was split into the saprophytic Saproamanita and ectomycorrhizal Amanita in 2016.[10]
The pileus are 2–5–8 cm (0.79–1.97–3.15 in) in diameter, convex or applanate, finally shallowly concave with a downward curved margin, entirely covered by a thick cottony pale grey-brown felt which disrupts into very prominent darker pyramidal warts to 0–5 cm (0.0–2.0 in) high. The stipe is 4–5–7 cm (1.6–2.0–2.8 in) tall, 0.4–1.9 cm (0.16–0.75 in) wide, cylindric to slightly enlarged below before tapering to a rooting base, apex seemingly sheathed by a closely adpressed, pale grey annulus which becomes darker downward to the narrow, black, free margin. With age the portion above this black band disrupts into pale grey zig-zag bands of scales on a pale pinkish salmon-coloured background. Below the black annulus the stem of young fruitbodies is at first densely spotted with very dark grey to almost black floccose scales, which soon disappear leaving the lower part of the stem densely flecked with delicate, dark blackish brown, hair-like fibrils with recurved tips on a dirty salmon to bright tawny background, finally passing into blackish grey-brown on the rooting base. Volva not visible.[3]
The lamellae are 1 cm (0.39 in) broad, rounded at the margin, salmon coloured. Flesh white in pileus with a slight to prominent pale grey region beneath cuticle; white in upper part of stipe passing into cream or pale salmon below.[3]
The spores very variable in shape and size, typically broadly elliptic to ovate, thin walled, hyaline, strongly amyloid, 8-9 x 6-1 pm (in fruitbodies with 4-spored basidia) on some specimens varying from subglobose to ovate, broadly elliptic, elliptic or pip-shaped, and when there is a mixture of 2- and 4-spored basidia on the same gill the range is 8-12 x 6-8^m. Basidia clavate or lanceolate, 43-56 x 6-8/mi, thin-walled, hyaline, either 2- or 4-spored, often on the same gill, and with a basal clamp-connection. Cheilocystidia not recovered.[3]
Structure of warts on pileus comprising chains of basically erect, thin-walled, hyaline, cylindric or barrel-shaped elements with pale brown sap and clamp-connections at the septa, reaching to 255/mi in length, and to 43/mi in width, in the lower portion of the warts the elements are often more fusiform, in the apical portion they are shorter and less regularly arranged. In some fruit-bodies the structure of the warts is modified by presence of numerous branched, highly refractive oleiferous elements. Structure of annulus similar to warts on pileus, consisting of chains of barrel-shaped, thin-walled, hyaline, clamp-bearing segments to 120/mi long and to 23pm wide.[3]
Saproamanita inopinata was first found in Europe in 1916, and 1986 in Britain. [11] However this is thought to be introduced because of the human intervention in the sites as well as many avid mushroom hunters whom would have found the mushroom if it had been present previously.[3] It is also reported as an introduced species to New Zealand.[4] Saproamanita inopinata's native range is unclear.[11][4] The mushroom is also found in the Netherlands, Germany and France,[11] however sightings since 2012 have decreased.[11]
Saproamanita inopinata was previously thought to be mycorrhizal, forming associations with native New Zealand plants including Kōwhai, broadleaves, Pinus, Lawsons Cypress and yew.[12][13][14] This is now known to be saprotrophic.[10]
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: CS1 maint: url-status (link) Saproamanita inopinata, commonly called unexpected anamita, is a basidomycete fungus in the subgenus Saproamanita. This species was previously called Anamita inopinata, before being briefly renamed to Aspidella inopinata until it received its current name. The native range is currently unknown, with it currently being considered introduced into both New Zealand and England.
Saproamanita inopinata
Saproamanita inopinata, l’Amanite noire, est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Amanitaceae et du genre Saproamanita. Il s'agit d'une espèce a priori originaire de Nouvelle-Zélande qui a été introduite en Europe occidentale où elle s'étend lentement mais progressivement depuis l'Angleterre, où elle a été décrite en 1987, vers l'Est à la faveur des vents dominants. Elle pousse en automne toujours dans des milieux anthropisés, quel que soit l'hémisphère. Le fait qu'elle se nourrissent de matière organique en décomposition est une originalité au sein de la famille des Amanitaceae, très majoritairement symbiotique avec les arbres. Cette écologie particulière a justifié sa recombinaison au sein du genre Saproamanita, uniquement composé de saprophytes.
Les premières mentions de cette espèce datent de 1964 et 1972 en Nouvelle-Zélande mais les spécimens récoltés ont été mal conservés et déterminés comme Amanita sp. Seules des aquarelles ont permis leur détermination postérieure[5],[6]. La première mention anglaise date de 1976, mais il faut attendre 1987 pour que l'Anglais Derek Agutter Reid attaché au jardin botanique royal d'Édimbourg et le Néerlandais Cornelis Bas, auteur des Flora Agaricina Neerlandica, décrivent l'espèce à partir d'exemplaires récoltés dans le Kent, le Surrey et l'Essex dans les années 1980. Ils la placent au sein du genre Amanita et lui donnent l'épithète spécifique « inopinata » (inopinée) à cause de sa présence inattendue et énigmatique[5],[3].
Elle est ensuite recombinée au sein du genre Aspidella par les Italiens Alfredo Vizzini et Marco Contu en 2012[4], qui s'associent ensuite en 2016 au taxonomiste Canadien Scott A. Redhead et à l'Américain Dennis C. Drehmel pour la placer dans le genre Saproamanita[1].
Le genre Saproamanita regroupe les espèces de la famille des Amanitaceae caractérisées par la capacité de décomposer la matière organique en l'absence d'une plante hôte, ses plantes phares étant S. armillariiformis et S. thiersii. Il comprend essentiellement les plantes anciennement incluses au sein de la section Amanita subsect. Vittadinae[1].
Cette Saproamanite présente un chapeau sombre gris-brun squamuleux d'aspect laineux fortement ourlé. Les lamelles sont blanches virant au saumon abricoté avec l'âge, et rosissant nettement à la dessication. Le pied présente un anneau gris au bord étroit noir, s'évase en massue fusoïde sans montrer de volve évidente dans sa partie inférieure. Gris sombre dans sa partie supérieure, l'inférieure est couverte de fines fibrilles noires recourbées semblables à des poils sur un fond couleur saumon sale ou fauve vif. Bien enterré, il est atténué en pointe sous le collet. La chair est généralement blanche, jaunâtre dans la partie basse du pied et rosissante après quelques minutes d'exposition à l'air libre[3],[5],[7].
La morphologie générale de l'Amanite noire peut rappeler celle de la Lépiote radicante et le dessus de son chapeau, celui du Bolet pomme de pin[7].
Microscopiquement, les spores, amyloïdes, mesure de 8,5 à 10,5 µm de long pour 6,5 à 8 µm de large. Elles comportent généralement une apicule et contiennent une grosse vacuole. Les basides, qui mesurent 45 à 50 µm de long pour 10 à 14 µm de large et qui portent leurs spores par quatre, ont la forme typique de celles des Amanitaceae : pédicelle allongé et étranglement au sommet. Les boucles de conjugaison sont abondantes au pied des basides et sur les hyphes du voile général[3],[5],[7].
Saproamanita inopinata développe ses fructifications en automne, c'est-à-dire de mars à juillet en Nouvelle-Zélande et de septembre à octobre en Europe ; les saisons des deux hémisphères étant inversées[5].
En Europe, cette espèce pousse aussi bien en prairie qu'en forêt, surtout de conifères, et la plupart du temps avec des arbres ne pratiquant pas de symbiose mycorhizienne. Plus précisément, il s'agit, par ordre de fréquence, de Taxus baccata, Chamaecyparis lawsoniana, Cupressocyparis leylandii, Cupressus sp. et Cedrus sp, Cupressus macrocarpa, Pinus nigra, Pinus sylvestris, Picea sitchensis, Picea, Pseudotsuga, Abies, Sequoia sempervirens, Taxodium distichum, et de Thuja sp. Concernant les feuillus, il s'agit de Fraxinus excelsior, Aesculus hippocastanum, Acer campestre, Acer pseudoplatanus, Ilex aquifolium, Crataegus monogyna, Celtis occidentalis, Quercus sp. et de Prunus serrulata. Ce sont toujours des milieux anthropisés tels que des parcs de château et de ville, des jardins, des pépinières, des cimetières, une cour d'école, des bordures de pâturage et des cultures forestières[8],[9],[5].
En Nouvelle-Zélande, les arbres à côté desquels l'Amanite noire est trouvée sont également en majorité des arbres exotiques non symbiotiques. À savoir Chamaecyparis sp., Cupressus macrocarpa, Euonymus japonicus et Sophora sp., avec pour exceptions Leptospermum sp. et Pinus sp. Il s'agissait également d'espaces anthropisés[5],[10].
À l'inverse de la majorité des Amanitaceae, cette espèce n'est pas en association mycorhizienne avec les arbres qui l'entourent. En effet, l'absence de structures racinaires symbiotiques in situ ou en laboratoire n'a donné lieu à aucun signe d'interaction mutualiste ou pathogène avec des plantes ou des arbres. L'hypothèse majoritaire suppose qu'elle serait principalement saprophyte, c'est à dire qu'elle se nourrirait de matière organique en décomposition. C'est la raison de sa recombinaison au sein du genre Saproamanita en 2016[1]. Cependant, alors que la plupart de ces espèces contiennent des gènes codant des enzymes cellulosiques leur permettant de digérer la matière organique, A. inopinata et quelques autres en sont dépourvues. Sa niche écologique reste alors inconnue[11].
Les premières récoltes de cette espèce ont été faites en Nouvelle-Zélande, à Auckland City en 1964 et 1972 et Lincoln en 1971. Elle est par la suite régulièrement mais rarement récoltée sur l'ensemble l'île. L'espèce a également été référencée en Australie à Melbourne en 2013[5],[6],[10]
En Europe, elle est référencée du Sud-Est de la Grande-Bretagne une cinquantaine de fois depuis 1976, six fois des Pays-Bas depuis 2000, quatre fois du Nord de la France depuis 2004 et sept fois de la Belgique depuis 2008[8],[9],[5],[7].
Bien que soutenu par de nombreux auteurs[12], le fait que cette espèce soit originaire de Nouvelle-Zélande n'est pas une évidence. En effet, l'ensemble des stations répertoriées dans ce pays correspond à des biotopes anthropisés comportant de la végétation importée. Si cette hypothèse s’avérerait exacte, sa dynamique y serait alors parallèle à celle de l'Europe[5],[10],[7].
L'expansion européenne de l'Amanite noire est lente et s'effectue en direction de l'Est depuis la Grande-Bretagne, à la fois localement par déplacements de moins de 30 km ainsi que par grand bonds de 50 à 300 km. Cette direction correspond à la force dominante des vents, un facteur connu de la dispersion des champignons, parfois d'un continent à l'autre. La vitesse de cette expansion semble augmenter avec le temps[5]. À titre d'exemple, le propriétaire du jardin dans lequel la première mention française de cette espèce a été enregistrée en 2004, dans le Pas de Calais, avait hébergé une dizaine d'années auparavant des amis australiens[7].
Saproamanita inopinata serait une espèce introduite avec des arbres exotiques ayant la capacité de persister sans eux. De manière générale, les champignons sont sous-représentés au sein des catalogues d'espèces et leur biogéographie est mal connue[5],[7]. En Europe, deux Amanitaceae sont considérées comme espèce invasive par Hulme et al. en 2009[13] : Amanita asteropus et Amanita singeri. Afin d'établir le caractère invasif d'une espèce, il est nécessaire de savoir si elle prend la place écologique d'une espèce autochtone ; ce qui n'est actuellement pas possible concernant S. inopinata car les données disponibles ne sont pas suffisantes pour étayer cette hypothèse[5],[7].
Saproamanita inopinata
Saproamanita inopinata, l’Amanite noire, est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Amanitaceae et du genre Saproamanita. Il s'agit d'une espèce a priori originaire de Nouvelle-Zélande qui a été introduite en Europe occidentale où elle s'étend lentement mais progressivement depuis l'Angleterre, où elle a été décrite en 1987, vers l'Est à la faveur des vents dominants. Elle pousse en automne toujours dans des milieux anthropisés, quel que soit l'hémisphère. Le fait qu'elle se nourrissent de matière organique en décomposition est une originalité au sein de la famille des Amanitaceae, très majoritairement symbiotique avec les arbres. Cette écologie particulière a justifié sa recombinaison au sein du genre Saproamanita, uniquement composé de saprophytes.
Amanita inopinata je grzib[1], co go ôpisoł D.A. Reid & Bas 1987. Amanita inopinata nŏleży do zorty flug(grzib)ar i familije Amanitaceae.[2][3] Żŏdne podgatōnki niy sōm wymianowane we Catalogue of Life.[2]
Amanita inopinata je grzib, co go ôpisoł D.A. Reid & Bas 1987. Amanita inopinata nŏleży do zorty flug(grzib)ar i familije Amanitaceae. Żŏdne podgatōnki niy sōm wymianowane we Catalogue of Life.