La centolla (Lithodes ferox) es una especie de crustáceo decápodo que integra el género de cangrejos litódidos Lithodes. Habita el lecho marino de las aguas del océano Atlántico.
Lithodes ferox fue descrita originalmente en el año 1885 por el científico H. Filhol.[1] Habita en profundidades entre 160 y 1013 metros.[2]
Presenta poblaciones en ambas márgenes del océano Atlántico. En las aguas africanas se dispersa en Mauritania y Guinea-Bisáu[3] hasta Namibia (de 22º03’N a 28º16’S).[2] También ocurre en los montes submarinos Vema, en el Atlántico Sur.[4]
Otra población fue registrada sobre fondos fangosos del centro-este de Sudamérica, en la plataforma marina frente a la boca del Río de la Plata, en Uruguay y el centro-este de la Argentina,[5] en las coordenadas: 36º29.6’S 53º46.7’W.[6]
El tamaño al momento de la madurez sexual se estimó en 108 mm CL para los machos, sobre la base de alometría de la chela,[2] y de 83 mm LC para las hembras, sobre la base de la presencia de huevos en las setas pleópodo.[2] La fecundidad aumenta en proporción al tamaño de la hembra, por lo que las más grandes llevan hasta 8000 huevos cada una.[2]
Analizando, en el contenido intestinal, el porcentaje de presencia de los distintos ítems sobre los que preda, se concluyó que Lithodes ferox se alimenta de forma oportunista de un variado espectro trófico, incluyó otros crustáceos (69%), equinodermos (44%) moluscos bivalvos (48%), escafópodos (34%), gasterópodos (8%) y peces (51%). No se detectaron diferencias significativas entre la composición de las dietas de machos y hembras. La diversidad de la dieta aumenta al aumentar la edad de esta especie de cangrejo.[7]
La centolla (Lithodes ferox) es una especie de crustáceo decápodo que integra el género de cangrejos litódidos Lithodes. Habita el lecho marino de las aguas del océano Atlántico.
Lithodes ferox (ou Crabe royal féroce[1]) est une espèce de crustacés appartenant à la famille des « crabes royaux », bien qu'ils n'appartiennent pas à la famille des crabes à proprement parler et sont plus proches des pagures. Elle est aussi connue sous l'appellation Lithodes tropicalis[2].
On retrouve principalement Lithodes ferox dans les eaux de la côte ouest africaine, au large de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau[2], de l'Angola, du Nigeria[3], de la Namibie[4], et même au Brésil[5]. On retrouve les Lithodes ferox à des profondeurs relativement élevées, de 300 à 800 m, certains spécimens étant même retrouvés au-delà de 1 000 m de profondeur[4], dans des eaux relativement froides (température inférieure à 10 °C). Lithodes ferox a un mode de vie benthique, vivant sur des fonds rocheux, coralliens ou vaseux.
Comme la plupart des décapodes, Lithodes ferox est principalement prédateur et détritivore.
Durant l'hiver, Lithodes ferox entreprend une migration vers des eaux moins profondes (300 m environ)[6], alors qu'il retourne dans des eaux plus profondes en été.
LIthodes ferox possède une couleur rouge clair et une carapace en forme de goutte d'eau hérissée d'épines très allongées et résistantes. Les pattes motrices, très longues comme chez les autres lithodes, sont également épineuses[7]. Le rostre des Lithodes ferox est très développé, contrairement aux antennes et antennules, peu développées. La partie ventrale présente une couleur plus claire que la carapace et leur abdomen est asymétrique chez les femelles, pas chez les mâles. De plus, comme chez la plupart des Lithodes, la 5e paire de péréiopodes n'est pas utilisée pour la locomotion, mais plutôt pour nettoyer la carapace, les branchies et le transfert de spermatozoïdes[8]. Elle mesure environ 1,40 m sur 1,50 m pour les mâles, les femelles étant plus petites.
Comme pour la plupart des décapodes, les œufs des lithodes se déposent sur les fonds marins avant d'éclore et, après des séries de mues successives, deviennent des lithodes adultes.
La reproduction des Lithodes ferox se fait également en eaux peu profondes, de nombreuses femelles pleines et de juvéniles étant retrouvés dans ces eaux[5].
De plus, comme plusieurs Lithodes, Lithodes ferox est victime de parasitisme[9], des œufs de poissons étant pondus dans ses branchies[8]. Généralement pondus durant la période d'accouplement entre les lithodes, ces œufs sont retrouvés de manière générale dans des individus assez volumineux et dans des femelles. Néanmoins, le seul exemple de ponte dans un mâle a été repéré sur un spécimen de Lithodes ferox[8]. Il faut ainsi de quatre à cinq mois à l'œuf de poisson pour éclore[8], causant des difficultés respiratoires à la lithode, pouvant même conduire à la mort lors de l'éclosion, 65 % des branchies étant occupées par un seul œuf[8]. D'autres Lithodes comme Lithodes aequispinus sont également victimes de ce parasitisme, les lithodes étant choisies pour leur agressivité, permettant ainsi la sécurité de l’œuf du poisson[8].
Lithodes ferox subit une tentative d'exploitation durant la fin des années 1970 et le début des années 1980. Durant cette période, plus de 133 tonnes de Lithodes ferox sont pêchées en Namibie[5]. En raison de la surexploitation, la pêche de Lithodes ferox s’interrompt rapidement[5].
Elle est toujours pêchée de nos jours, mais de manière locale, son exploitation étant arrêtée[5].
Lithodes ferox (ou Crabe royal féroce) est une espèce de crustacés appartenant à la famille des « crabes royaux », bien qu'ils n'appartiennent pas à la famille des crabes à proprement parler et sont plus proches des pagures. Elle est aussi connue sous l'appellation Lithodes tropicalis.
Lithodes ferox is een tienpotigensoort uit de familie van de Lithodidae.[1] De wetenschappelijke naam van de soort is voor het eerst geldig gepubliceerd in 1885 door Filhol.
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