Fragaria virginiana
Le fraisier de Virginie (Fragaria virginiana) est une espèce de plantes herbacées de la famille des Rosaceae, originaire d'Amérique du Nord.
Elle est vivace et fleurit au printemps. Elle se multiplie par marcottage grâce à ses rhizomes qui produisent des rejets rampants, ou stolons, qui s'enracinent pour former de nouveaux plants.
L'explorateur Jacques Cartier rapporte en Europe des plants de cette espèce depuis le Canada à la fin du XVIe siècle[1].
Les feuilles portent parfois des folioles supplémentaires.
La plante est trioïque.
Son fruit est rouge-pourpre à chair blanche.
Il est très adaptable aux différents sols et climats même chaud et sec.
Quatre sous-espèces sont connues :
C'est une espèce octoploïde (2n=8x=56).
Sa compatibilité génétique totale avec F. ×ananassa en fait une espèce d'importance dans les programmes modernes d'hybridation par sa résistance au froid, à la chaleur, à la sécheresse et à certaines maladies. Un clone de virginiana glauca a été la source principale d'introduction du caractère "jour neutre" des programmes californiens dans les années 1970-1980.
Avant l'apparition des hybrides modernes de fraisiers F. ×ananassa le fraisier de Virginie a été cultivé pour ses fruits surtout en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Encore de nos jours, il existe une production industrielle faible mais suivie en Grande-Bretagne. C'est la première fraise à murir.
Quelques cultivars :
'Hudson' - vigoureux, fruit gros et bien parfumé
Au début du XVIIIe siècle, des cultivars sélectionnés ont été réintroduits aux États-Unis et ont donné lieu à une culture intensive à Boston, New-York, Philadelphie, Baltimore. Le clone le plus cultivé était 'Hudson' .
Fraise des champs début juillet, Alma
Fragaria virginiana
Le fraisier de Virginie (Fragaria virginiana) est une espèce de plantes herbacées de la famille des Rosaceae, originaire d'Amérique du Nord.
Elle est vivace et fleurit au printemps. Elle se multiplie par marcottage grâce à ses rhizomes qui produisent des rejets rampants, ou stolons, qui s'enracinent pour former de nouveaux plants.
L'explorateur Jacques Cartier rapporte en Europe des plants de cette espèce depuis le Canada à la fin du XVIe siècle.