Salamis augustina is a butterfly in the family Nymphalidae. It is found on Mauritius and Réunion.[2]
Adults closely resemble Euploea euphon, of which it may be a mimic. They are on wing from April to May. Subspecies vinsoni is on wing from April to September.
Salamis augustina is a butterfly in the family Nymphalidae. It is found on Mauritius and Réunion.
Adults closely resemble Euploea euphon, of which it may be a mimic. They are on wing from April to May. Subspecies vinsoni is on wing from April to September.
Salamis augustina
La Salamide d'Augustine (Salamis augustina) est une espèce de lépidoptères de la famille des Nymphalidae. Endémique des Mascareignes, elle a disparu de l'île Maurice et ne se trouve plus qu'à La Réunion, où elle est en danger d'extinction et protégée par la loi.
L'espèce Salamis augustina a été décrite par l'entomologiste français Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval en 1833[1]. Elle est classée dans la famille des Nymphalidae, la sous-famille des Nymphalinae et la tribu des Junoniini. Elle est l'espèce type du genre Salamis, qui est originaire d'Afrique et comporte d'autres taxons à Madagascar et aux Comores.
Endémique des Mascareignes, un archipel de l'océan Indien, Salamis augustina est composée de deux sous-espèces[1] :
L'imago de Salamis augustina est un grand papillon aux ailes antérieures falquées. Le dessus des ailes est de couleur brune, avec aux ailes antérieures une bordure noire et des taches submarginales blanches, et aux ailes postérieures une bordure plus claire. Le revers des ailes, brun sombre, ressemble à une feuille morte, ce qui aide le papillon au repos à échapper à ses prédateurs. Il y a peu de dimorphisme sexuel[2].
Les chenilles, brun sombre et poilues, sont grégaires[2].
Toujours présente à La Réunion, la Salamide d'Augustine y est extrêmement rare et menacée car on ne lui connaît qu'une seule plante nourricière, qui est elle-même endémique de La Réunion et en voie de disparition : le bois d'ortie (Obetia ficifolia)[3]. Le Conservatoire botanique de Mascarin cultive abondamment la plante pour en assurer la sauvegarde, au point d'être devenu un refuge de première importance pour la reproduction de Salamis augustina[2], mais aucun spécimen n'y a été observé depuis 2000[réf. souhaitée].
Pour le reste de l'île, la Salamide d'Augustine réside à des altitudes de 300 à 1 000 m[3], dans les derniers sites où pousse naturellement le bois d'ortie, qui sont bien connus mais pour la plupart dans des zones inaccessibles[2]. Ils sont la cible de pillages, les Réunionnais utilisant le végétal urticant pour la médecine, la magie ou la sorcellerie[2]. En sus de la disparition de sa plante hôte, l'espèce est fragilisée par l'action prédatrice exercée sur les chenilles par les guêpes de l'espèce Polistes hebraeus[2].
Salamis augustina augustina figure sur la liste rouge des espèces menacées à La Réunion avec le statut CR (en danger critique d'extinction)[4],[5].
L'espèce est protégée par la loi française depuis un arrêté ministériel du 22 juillet 1993. Elle est inscrite à l'article 2 de l'arrêté du 19 novembre 2007 fixant la liste des insectes de la Réunion protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection[6]. Cette protection concerne aussi le Papillon La Pâture (Papilio phorbanta) et la Vanesse de l'obetie (Antanartia borbonica).
Salamis augustina
La Salamide d'Augustine (Salamis augustina) est une espèce de lépidoptères de la famille des Nymphalidae. Endémique des Mascareignes, elle a disparu de l'île Maurice et ne se trouve plus qu'à La Réunion, où elle est en danger d'extinction et protégée par la loi.
Salamis augustina is een vlinder uit de familie Nymphalidae.[1] De wetenschappelijke naam van de soort is voor het eerst geldig gepubliceerd in 1833 door Jean Baptiste Boisduval.
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