Sceloporus graciosus, le Lézard de Sagebrush, est une espèce de sauriens de la famille des Phrynosomatidae[1].
Cette espèce se rencontre[1] :
Comme son nom l’indique, il se trouve en général dans les zones broussailleuses de type sagebrush où il trouve une protection. On le trouve également dans des zones herbacées, dans les buissons des déserts ou dans des endroits rocheux. Il apprécie les manzanita, céanothes et genévriers, les forêts de pins et de sapins ou de séquoias à feuilles d'if. Il faut néanmoins que les zones soient lumineuses. Durant les hivers (très froids en altitude), il hiberne plus ou moins longtemps en fonction du climat de la région.
C’est un proche cousin du lézard des palissades bien que ses écailles soient plus fines et plus petites que chez ce dernier. Ses écailles dorsales sont de couleurs grises ou brunâtres mais peuvent également avoir d’autres couleurs. Son dos possède de plus différents motifs ce qui améliore son camouflage. Le dessous de son corps est quant à lui gris clair. Les mâles possèdent également des marques de couleur bleue sur leurs ventres ce qui est moins marqué chez les femelles. Les jeunes peuvent avoir des marques orange sur le cou. L’intérieur de la gorge est bleu avec des parties blanches et roses. Adulte, ce lézard mesure de 4,7 à 8,9 cm de la tête à la queue.
Selon Reptarium Reptile Database (15 février 2013)[2] :
Il existe trois variations régionales de ce lézard. Une qui se trouve au sud de la Californie (Sceloporus graciosus vandenburgianus). Une variété occidentale (Sceloporus graciosus gracilis) et une variété nordique (Sceloporus graciosus graciosus). La variété du nord, a des bandes de couleurs distinctives sur son dos, celle de l’ouest à moins de bandes colorées et ses taches ventrales bleues sont séparées par une zone blanche. La variété du sud possède une zone noire entre les taches bleues du ventre et parfois celles-ci sont reliées.
La sous espèce Sceloporus graciosus arenicolus a été élevée au rang d'espèce par Joseph T. Collins en 1991[3].
Ce lézard se nourrit essentiellement de fourmis, mais il consomme également de nombreux insectes et arachnides, comme des termites, des mouches, des criquets, des araignées ou des scorpions.
Ses prédateurs sont les serpents comme les Masticophis et les Hypsiglena torquata. Il est également apprécié d’oiseaux de proie ainsi que de petits mammifères.
Le lézard pond entre 2 et 10 œufs entre juin et août. Les œufs sont enterrés à environ deux centimètres sous le sol sous un buisson et il leur faut environ 2 mois pour éclore. Les jeunes deviennent matures après 1 an ou deux.
En cas de danger, le lézard se cache sous les rochers et dans les buissons et les arbres. Son activité est essentiellement diurne et sa période d’activité varie en général de mars à octobre avec des variations en fonction du climat de la région. Le territoire du lézard est assez réduit et varie de quelques mètres.
Le nom spécifique graciosus vient du latin gratia, gracieux, en référence à l'aspect de ce saurien[1]. Le nom spécifique de la sous-espèce Sceloporus graciosus gracilis vient du latin gracilis, mince, en référence à l'aspect de ce saurien[1]. La sous-espèce Sceloporus graciosus vandenburgianus est nommée en l'honneur de John Van Denburgh[1]. Le nom vernaculaire provient de la plante Sagebrush que cette espèce fréquente régulièrement.
Sceloporus graciosus, le Lézard de Sagebrush, est une espèce de sauriens de la famille des Phrynosomatidae.