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Conservation Status

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Not of concern.
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Cyclicity

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Adults first appear in mid June and are present throughout July.
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Distribution

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Mainly associated with boreal, Great Lakes-St. Lawrence and Acadian forest regions where balsam fir and white spruce are found. Ranges from the Atlantic provinces to the Rocky Mountains in Alberta and northward to the Arctic circle in the Mackenzie River valley and the Yukon (Harvey 1984).
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General Description

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Mature larvae are 20-22 mm long, yellowish brown with black heads. Adults with grey head and thorax, rarely reddish brown in females. Forewing typically gray with suffused, indistinct markings. Males occasionally and females more commonly have reddish brown hue. Hind wing uniformly dark brown or grayish black. Fringe whitish with dark basal line. Wingspan: males 21-26 mm, females 22-30 mm. For more detailed information see Freeman (1967). Color and pattern of the forewing can vary significantly and morphological resemblances among conifer-feeding Choristoneura make it very difficult to distinguish species using external morphological characteristics (Dang 1985). To identify species, other characters should be considered such as genitalia (Dang 1985, Dang 1992), mitochondrial DNA (Sperling & Hickey 1995) or behavioural characteristics such as host plant preference, larval diapause or pheromone attraction.
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Habitat

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Balsam fir (Abies balsamea) and white spruce (Picea glauca) forests.
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Life Cycle

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Female adult lays up to 200 eggs during a two week period in July. Eggs are laid in masses of 15-50 that resemble overlapping green scales along undersides of needles. Eggs hatch in 10 days and larvae spin silken hibernation shelters under bark scales, lichens or in old staminate flower cups to overwinter (Cerezke 1991, EPPO 2004). Larvae emerge from hibernation the following year from late April to mid May just before vegetative buds begin expanding. They mine into old needles, unopened buds, or feed on staminate flowers. Eventually they move to opening buds where they produce a silken cover to feed under. Larvae spin loose webs among the needles which they use to move to new foliage as the shoots expand. Larvae drop to lower branches or remain in feeding webs to pupate after the sixth larval instar. Adults emerge approximately 10 days after pupation. One generation per year (EPPO 2004).
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Trophic Strategy

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Principal hosts are balsam fir and white spruce but will also feed on black (Picea mariana), red (Picea rubens), Norway (Picea abies), Engelmann (Picea engelmannii), and Colorado (Picea pungens) spruce, as well as hemlock (Tsuga heterophylla), larch (Larix laricina, Larix occidentalis) and subalpine fir (Abies lasiocarpa) (Harvey 1984, Cerezke 1991).
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Tordeuse des bourgeons de l'épinette

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Choristoneura fumiferana

La Tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana) est une espèce de lépidoptères de la famille des Tortricidae originaire d'Amérique du Nord dont la chenille fait des ravages sévères dans les forêts de conifères (Sapin baumier, Épinette blanche, Épinette rouge, Épinette noire).

Cycle vital

Dans l'Est du Canada, cette Tordeuse adopte un cycle biologique univoltin (elle ne produit qu'une seule génération par an)[1]. En juillet et en août, la femelle pond entre 100 et 300 œufs qu'elle dépose en groupe de 10 à 50 sur la face inférieure des aiguilles de ses hôtes. Les branches choisies sont souvent exposées au soleil sur des arbres en bonne santé. Les œufs forment des masses de couleur vert clair à la suite de la ponte, mais ils deviennent bruns puis blancs[2]. Après une période d'incubation qui dure de 8 à 14 jours, la jeune larve perce l'enveloppe qui la retient et se dirige vers l'intérieur de la cime de l'arbre. La chenille néonate se construit un petit cocon de soie (hibernaculum) dans les crevasses de l'écorce, le lichen sur l'arbre, les écailles des bourgeons ou les cupules des fleurs staminées de son hôte[3]. Elle y effectue sa première mue, puis tombe dans une léthargie nommée diapause pour l'hiver. Entre la fin d'avril et le début de mai, la jeune chenille sort de l'hibernation et migre vers l'extrémité des branches. Elle se nourrit alors préférentiellement du pollen des fleurs staminées de l'année, mais en leur absence, elle peut aussi s'attaquer aux vieilles aiguilles et aux bourgeons encore fermés. Lorsque l'arbre produit de nouvelles pousses, la tordeuse se construira un nouvel abri et se nourrira jusqu'à ce qu'elle atteigne son sixième et dernier stade larvaire. Elle a alors une coloration noir-brun avec une bande crème de chaque côté du corps et des marques blanches sur ses segments. En cas de stress, elle peut se laisser pendre au bout d'un fil de soie pour être aéroportée ou se réfugier sur des branches plus basses. S'il ne reste plus suffisamment d'aiguilles de l'année, l'insecte dévore alors celles des années précédentes causant des dégâts relativement importants à la taille des populations de l'année. Entre le milieu et la fin de juin, les chenilles ont acquis assez d'énergie pour se transformer en chrysalides. Le sexe des chrysalides se remarque par la présence de trois anneaux (femelle) ou quatre (mâle) autour de l'abdomen. Les individus adultes émergent une dizaine de jours après la nymphose. Ce sont des papillons tachetés de brun rouille aux ailes d'une envergure de 22 mm[3].

Impacts des épidémies

Dans l'Est de l'Amérique du Nord, la Tordeuse des bourgeons de l'épinette s'alimente de sapins, d'épinettes blanches, rouges et noires (en ordre de préférence). L'épinette semble subir des dommages moins sévères que le sapin parce qu'elle a une croissance plus rapide, une densité d'aiguilles supérieure ainsi que des aiguilles avec une valeur nutritive plus élevée[4]. La défoliation par l'insecte peut entraîner la mortalité des arbres, une moins grande résistance aux chablis, aux parasites, un ralentissement de la croissance ainsi qu'une réduction du taux de recrutement des semis. Si la Tordeuse ne mange que les nouvelles pousses de son hôte, les conséquences ne sont pas nécessairement graves. Cependant, une défoliation répétée des nouvelles pousses sur plusieurs années entraîne des dégâts plus importants. Le sapin meurt généralement à la suite de l'attaque consécutive de la tordeuse sur quatre ans. Si l'insecte s'attaque aussi au plus vieux feuillage, la mortalité est encore plus accélérée[5]. Les taux de mortalité due à la Tordeuse des bourgeons de l'épinette sont beaucoup plus élevés dans les forêts matures que dans celles des jeunes peuplements[6].

Notes et références

  1. Document produit par l'unité de production d'insectes du Service canadien des forêts [PDF]: http://publications.gc.ca/collections/collection_2014/rncan-nrcan/Fo124-11-2014-fra.pdf (consulté le 30 octobre 2014, en ligne)
  2. Document [PDF] produit par la Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies (SOPFIM) :http://sopfim.qc.ca/admin/datas/pdf/PDF_05.pdf (consulté le 30 octobre 2014, en ligne)
  3. a et b « La tordeuses des bourgeons de l'épinette », sur Ministère des Forêts, Faune et Parcs du Québec, 30 octobre 2014 (consulté le 30 octobre 2014)
  4. Document [PDF] produit par la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM): http://sopfim.qc.ca/admin/datas/pdf/PDF_07.pdf (consulté le 30 octobre 2014, en ligne)
  5. Document produit par la Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies (SOPFIM) : http://sopfim.qc.ca/admin/datas/pdf/PDF_05.pdf (consulté le 20 octobre 2014, en ligne)
  6. Kneeshaw, D.D. 1997. Effets des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette sur la dynamique de la régénération dans la forêt boréale du Nord-Ouest du Québec. Bibliothèque de l'UQAT.

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Tordeuse des bourgeons de l'épinette: Brief Summary

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Choristoneura fumiferana

La Tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana) est une espèce de lépidoptères de la famille des Tortricidae originaire d'Amérique du Nord dont la chenille fait des ravages sévères dans les forêts de conifères (Sapin baumier, Épinette blanche, Épinette rouge, Épinette noire).

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