The northern Bahamian rock iguana (Cyclura cychlura) is a species of lizard of the genus Cyclura that is found on Andros Island and the Exuma islands in the Bahamas. Its status on the IUCN Red List is vulnerable, with a wild population of less than 5,000 animals.[1]
It was first described as a new species, Iguana cychlura, by Georges Cuvier in 1829.[1]
Mitochondrial DNA analysis by biologist Catherine Malone found its closest relatives to be Cyclura nubila on Cuba, and C. lewisi on Grand Cayman. According to her C. lewisi, C. nubila and C. cychlura had diverged almost as much as each other, although she only used a single locus and a very small sample set of each species.[3] According to a 2005 article in the magazine New Scientist C. lewisi may have diverged from C. nubila some 3 million years ago.[4]
There are three recognised subspecies of the northern Bahamian rock iguana: the Andros Island iguana (C. cychlura cychlura), Allen's Cay iguana (C. c. inornata) and the Exuma Island iguana (C. c. figginsi).[1][5] Although Malone's research found C. c. cychlura as being phylogenetically distinct from C. c. figginisi and C. c. inornata, she found these two populations were indistinct genetically and should likely be synonymised.[3]
This species, like other species of Cyclura, is sexually dimorphic; males are larger than females, and have more prominent femoral pores on their thighs which are used to release pheromones.[6][7]
This species only occurs in the southwestern Bahamas. 18,000 years ago during the last ice age and the sea level was much lower, many of the islands of the Bahamas were connected to each other and this species probably existed in an unbroken population,[3] the relict populations now inhabit Andros Island and the Exuma islands.[1]
It lives in tropical dry forest, pine barrens, coastal coppice, mangrove and beach strand habitats. These are found on low islands built from karst limestone plateaus. Like all Cyclura species, the northern Bahamian rock iguana is primarily herbivorous. It is ground-dwelling, although juveniles often climb into branches in the morning to bask and feed.[1]
In 2004 the IUCN assessed the species as a whole to be "vulnerable", although each of the three subspecies were assessed as endangered. The current global population of all three subspecies was estimated at less than 5,000 members and was thought to be declining. The population had decreased by at least 50% over the last 60 years.[1]
In 2004 the IUCN listed the main threats to this lizard depended on the islands where the different subspecies came from; with the Andros Island population to be threatened by logging, infrastructure development, feral animals and fires set for agricultural or crab-hunting reasons. The populations from the Exumas were imperilled due to feral animals (goats), fires caused by tourists, and rapid private land acquisition (primarily for tourism purposes). Development, fire and feral animals had caused a reduction in area of suitable habitat of at least 20% over the previous 30 years. Feral animals which pose a threat to the iguanas are cats, dogs, hogs and goats.[1] Dogs prey upon juvenile and adult iguanas, hogs eat their eggs.[8] All populations were still occasionally being hunted for meat or for the pet trade according to the IUCN in 2004.[1] An 2002 article in the Miami Herald quoted an officer of the Bahamas' Department of Agriculture who stated iguanas were still sometimes hunted and eaten, albeit rarely.[8]
The northern Bahamian rock iguana (Cyclura cychlura) is a species of lizard of the genus Cyclura that is found on Andros Island and the Exuma islands in the Bahamas. Its status on the IUCN Red List is vulnerable, with a wild population of less than 5,000 animals.
la Iguana de roca de las Bahamas del norte (Cyclura cychlura) es una especie de lagarto que pertenece a la familia de los iguanídos. Es endémica de las Bahamas donde se distribuye únicamente en las islas de Andros y Exuma.[1] Existen 3 subespecies reconocidas.[2]
la Iguana de roca de las Bahamas del norte (Cyclura cychlura) es una especie de lagarto que pertenece a la familia de los iguanídos. Es endémica de las Bahamas donde se distribuye únicamente en las islas de Andros y Exuma. Existen 3 subespecies reconocidas.
Cyclura cychlura Cyclura generoko animalia da. Narrastien barruko Iguanidae familian sailkatuta dago.
Cyclura cychlura Cyclura generoko animalia da. Narrastien barruko Iguanidae familian sailkatuta dago.
Cyclura cychlura est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae[1] endémique des Bahamas, et notamment de l'île d'Andros et des îles Exumas. C'est un iguane massif, dont la coloration est assez vive, et variable d'une île à l'autre. Cet iguane est essentiellement herbivore, se nourrissant de feuilles, de fleurs et de fruits de différentes plantes. Il est assez tardif, atteignant la maturité entre 8 et 12 ans. L'accouplement a lieu d'avril à mai, puis les femelles pondent entre 1 et 19 œufs qui incubent durant environ 75 à 85 jours. Cyclura cychlura comprend trois sous-espèce, Cyclura cychlura cychlura qui vit à Andros, Cyclura cychlura inornata dans le nord des îles Exumas, et Cyclura cychlura figginsi que l'on trouve dans le centre et le sud des îles Exumas. Cette espèce est en déclin à l'état sauvage, menacée par la chasse dont elle fait l'objet pour l'alimentation des populations des îles, par la disparition de son habitat et par la présence d'animaux introduits sur les îles comme les chiens ou les porcs. Il est donc classé « vulnérable ».
Cyclura cychlura est un grand iguane au corps massif, avec une crête épineuse sur son dos. Il est vivement coloré, et sa coloration est très variable d'une île à l'autre. Ainsi les iguanes de l'île d'Andros sont gris foncé à noir, avec des écailles teintées de jaune sur les jambes, la crête dorsale et la tête. Chez les animaux plus âgés, cette teinte tire vers l'orange-rouge, notamment chez les mâles[2]. À Bitter Guana et Gaulin Cays les adultes sont gris noir avec des taches gris pâle, et les écailles de la crête sont blanches ou rouge pâle, et les écailles de la tête sont noires. Les adultes de Guana Cay sont noirs ternes avec le ventre et la gorge blanche ou grise et une tête et un visage bleu clair. Ceux d'Allen's Cay sont gris noir avec des motifs crèmes, roses ou orange[2].
Cette espèce, comme les autres espèces de Cyclura, présente un dimorphisme sexuel bien marqué ; les mâles sont plus grands que les femelles, et ont une crête dorsale plus proéminente et de plus grands pores fémoraux sur leurs cuisses, qui sont utilisés pour relâcher des phéromones[3],[4].
Cyclura collei est une espèce principalement terrestre, mais qui passe aussi du temps dans les arbres et les buissons. Jeunes et adultes y grimpent le matin pour se nourrir ou se réchauffer au soleil[5]. C'est une espèce homéotherme qui doit passer du temps pour sa thermorégulation. La nuit, les jeunes s'abritent souvent dans des trous dans des arbres, et les adultes se réfugient dans des terriers qu'ils ont creusé, ou dans des crevasses dans les rochers[5]. Les mâles sont territoriaux, et défendent activement leur territoire dont ils chassent les autres mâles. Ce comportement est moins fréquent sur certaines îles, notamment lorsque la densité de population est élevée[6]. Les femelles ne sont pas territoriales, mais défendent leurs nids pendant sa construction et parfois pendant quelques semaines après la ponte[7].
Comme toutes les espèces de Cyclura, Cyclura cychlura est essentiellement herbivore, consommant des feuilles, des fleurs et des fruits de plus de 100 espèces de plantes différentes. Parmi celles-ci, les plus couramment consommées sont Casasia clusiifolia, Conocarpus erectus, Rhachicallis americana et Manilkara bahamensis[8]. Ce régime est très rarement complété par des insectes et des invertébrés[9]. Il a été observé qu’en captivité il se nourrit d’animaux et de végétaux. De manière plus étonnante, des animaux ont été observés dans les îles Exumas pratiquer la coprophagie, consommant les fèces de Zenaida leucocephala et du Pigeon à couronne blanche (Columba leucocephala)[9].
Une étude menée en 2000 par le docteur Allison Alberts au zoo de San Diego a révélé que ces animaux participent à la dissémination des graines de plusieurs plantes, et que les graines qui sont passées par leur tractus digestif germent plus rapidement que les autres[10],[11]. Ces graines contenues dans les fruits consommés par les iguanes ont un réel avantage adaptatif puisqu'elles germent avant la fin de la très courte saison des pluies[11]. Cyclura cychlura représente également un très bon moyen de dissémination de ces graines, notamment lorsque les femelles migrent vers les sites de nidification et, en tant que plus grand herbivore dans leur écosystème insulaire, ils sont essentiels pour maintenir un équilibre entre le climat et la végétation[11].
Comme les autres lézards herbivores, Cyclura cychlura doit faire face à un problème d'osmorégulation : la matière végétale contient plus de potassium et moins d'éléments nutritionnels en proportion que de la viande, et les animaux doivent donc en consommer de plus grandes quantités pour satisfaire leurs besoins métaboliques[12]. A la différence de ceux des mammifères, les reins des reptiles ne peuvent pas concentrer leur urine pour préserver l'eau corporelle. A la place les reptiles excrètent à travers leur cloaque de l'acide urique toxique. Dans le cas de Cyclura cychlura, qui consomme beaucoup de végétaux, l'excès d'ions salés est excrété via une glande à sel de la même manière que les oiseaux[12].
Espèce ovipare, Cyclura cychlura s'accouple vers mi-mai dans les îles Exumas, et un peu plus tôt au mois d'avril à Andros, et la nidification a lieu respectivement fin juin et en mai et juin. Le nid est généralement bâti dans un terriers creusés dans le sol, mais les femelles peuvent parfois utiliser des termitières, qui assurent aux œufs un habitat sec et une température relativement constante pour l'incubation[13]. La période de nidification correspond pour cette espèce à la saison des pluies. De cette manière, les risques de dessiccation des œufs sont limités, et les jeunes ont toutes les chances de trouver de la nourriture en abondance, notamment des fruits[14]. Les femelles défendent le nid durant la ponte, et souvent pendant trois à quatre semaines après celle-ci[7]. Ce comportement n'a pas été observé chez les animaux des îles Exuma[15].
Les plus grosses femelles réalisent une ponte tous les ans, mais ce n'est pas le cas de toutes les femelles. La taille de la ponte varie entre 1 et 19 œufs, les femelles les plus grosses et les plus âgées réalisant les plus grosses pontes. Les nouveau-nés éclosent fin septembre et début octobre dans les îles Exumas, en août et septembre à Andros, après 75 à 85 jours d'incubation. Les femelles atteignent la maturité sexuelle à l'âge de 12 ans dans les îles Exumas et 8 ans à Andros, mais ce développement tardif est compensé par une grande longévité, pouvant atteindre 40 ans[13].
Cette espèce est endémique des Bahamas[1]. Elle se rencontre à Andros et aux îles Exumas. Elle vit de préférence dans la forêt tropicale sèche, les landes de pins, les taillis côtiers, les mangroves et les plages. La nuit, en cas de mauvais temps où lorsqu'elle cherche à s'abriter d'une menace, cette espèce se réfugie dans les crevasses et les terriers creusés dans le sol[15].
Le nom du genre Cyclura vient de l'ancien grec cyclos (κύκλος) signifiant « circulaire » et ourá (οὐρά) signifiant « queue », fait allusion aux larges anneaux bien visibles sur la queue de tous les représentants de ce genre[16]. Ces plus proches parents sont Cyclura nubila à Cuba, et Cyclura lewisi à Grand Cayman. Ces trois espèces ont apparemment divergé à partir d'un ancêtre commun il y a 3 millions d'années[17].
Cette espèce compte trois sous-espèces : Cyclura cychlura cychlura qui vit à Andros, Cyclura cychlura inornata dans le nord des îles Exumas, et Cyclura cychlura figginsi dans le centre et le sud des îles Exumas[18],[19]. La biologiste Catherine Malone décrit C. c. cychlura comme étant phylogénétiquement différent de C. c. figginisi et C. c. inornata mais ne les considère pas pour autant comme espèces à part entière ; c'est pourquoi les trois animaux sont toujours considérés comme des sous-espèces pour le moment[19],[20].
Sous-espèces selon Reptarium Reptile Database (7 octobre 2015)[21] :
On estime que la population globale des trois sous-espèces réunies comprend moins de 5 000 individus et est en déclin[22]. Cette population a régressé d'au moins 50 % à travers les 60 dernières années[18]. C'est pourquoi cette espèce est classée comme « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN. Les sous-espèces ont un statut différent, puisque Cyclura cychlura cychlura et C. c. inornata sont classées comme « en danger », tandis que C. c. figginsi est classé comme « en danger critique d'extinction »[9].
La chasse est la principale menace pour cet iguane[18],[22]. C'est une des seules espèces d'iguane des Caraïbes qui est encore régulièrement chassée pour sa viande, qui est consommée par l'Homme[18],[22]. Les cochons sauvages posent également des problèmes, car en creusant ils détruisent les nids et les œufs des iguanes bâtis dans les nids de termites[18],[22]. Les chiens domestiques et errants s'attaquent également aux jeunes comme aux adultes[18],[22]. Les chèvres sauvages sont par ailleurs en concurrence avec ces animaux pour la nourriture[18].
Par ailleurs, comme les autres iguanes, cette espèce voit un rapide déclin de son habitat lié au développement des infrastructures humaines et à l'exploitation forestière[18].
Cyclura cychlura est protégée par l'Annexe I du CITES (Convention on International Trade in Endangered Species), et son commerce est donc interdit, et comme les autres iguanes des Bahamas elle est protégée par le Wild Animals Protection Act of 1968[9]. Toutefois, le statut de cette espèce n'est pas toujours bien connu par les populations qui continuent à la chasser. Pour éviter aux populations de péricliter, des efforts sont donc fait pour sensibiliser la population, par une signalisation indiquant que l'animal est protégé par exemple. Certaines zones d'habitat de cet iguane sont protégées, comme Pasture and Alligator Cays, Exuma Cays Land and Sea Park et une zone située au nord d'Andros[15].
Des études sont pas ailleurs réalisées sur chacun des îlots abritant l'espèce pour connaître les menaces qui y règnent et adopter les mesures de sauvegarde adaptées[9]. Par ailleurs, les cayes où l'on trouve un habitat adapté mais dont l'iguane est absent pourrait faire l'effet de mesures de déplacement d'animaux pour qu'elles soient recolonisées. L'élevage en captivité est une autre solution envisagée pour préserver l'espèce, et des animaux sont détenus au Nature Centre Different d'Abaco, au zoo d'Ardastra à Nassau et au zoo de Los Angeles[15]
Cyclura cychlura est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae endémique des Bahamas, et notamment de l'île d'Andros et des îles Exumas. C'est un iguane massif, dont la coloration est assez vive, et variable d'une île à l'autre. Cet iguane est essentiellement herbivore, se nourrissant de feuilles, de fleurs et de fruits de différentes plantes. Il est assez tardif, atteignant la maturité entre 8 et 12 ans. L'accouplement a lieu d'avril à mai, puis les femelles pondent entre 1 et 19 œufs qui incubent durant environ 75 à 85 jours. Cyclura cychlura comprend trois sous-espèce, Cyclura cychlura cychlura qui vit à Andros, Cyclura cychlura inornata dans le nord des îles Exumas, et Cyclura cychlura figginsi que l'on trouve dans le centre et le sud des îles Exumas. Cette espèce est en déclin à l'état sauvage, menacée par la chasse dont elle fait l'objet pour l'alimentation des populations des îles, par la disparition de son habitat et par la présence d'animaux introduits sur les îles comme les chiens ou les porcs. Il est donc classé « vulnérable ».
Cyclura cychlura (Cuvier, 1829) è una specie di sauro della famiglia degli Iguanidi[2] endemico delle Bahamas, e soprattutto dell’isola di Andros e delle isole Exuma. È un’iguana massiccia, dalla colorazione assai vivace e variabile da un’isola all’altra. Questa iguana è essenzialmente erbivora, e si nutre di foglie, di fiori e di frutti di varie piante. Ha uno sviluppo molto lento, e raggiunge la maturità sessuale tra gli 8 e i 12 anni. L’accoppiamento ha luogo tra aprile e maggio; successivamente le femmine depongono tra 1 e 19 uova che si schiudono dopo circa 75-85 giorni. Cyclura cychlura comprende tre sottospecie: Cyclura cychlura cychlura, di Andros, Cyclura cychlura inornata, delle isole Exuma settentrionali, e Cyclura cychlura figginsi, delle isole Exuma centrali e meridionali. La specie è in declino allo stato selvatico, minacciata dalla caccia cui viene fatta oggetto a scopo alimentare dagli abitanti delle isole, dalla scomparsa del suo habitat e dalla presenza di animali introdotti sulle isole come cani o suini. Viene quindi classificata come «vulnerabile».
Cyclura cychlura è una grossa iguana dal corpo massiccio, con una cresta spinosa sul dorso. È vivacemente colorata, e la colorazione varia notevolmente da un’isola all’altra. Così le iguane dell’isola di Andros variano dal grigio scuro al nero, con delle squame tinte di giallo sulle zampe, la cresta dorsale e la testa. Negli animali più anziani, questa tinta vira verso il rosso-arancio, soprattutto nei maschi[3]. A Bitter Guana e Gaulin Cays gli adulti sono grigio-neri con macchie grigio chiare, squame della cresta bianche o rosso chiare e squame della testa nere. Gli adulti di Guana Cay sono neri opachi con ventre e gola bianchi o grigi e testa e muso blu chiaro. Quelli di Allen’s Cay sono grigio-neri con motivi crema, rosa o arancio[3].
Questa specie, come le altre specie di Cyclura, presenta un dimorfismo sessuale ben marcato; i maschi sono più grandi delle femmine, e hanno una cresta dorsale più prominente e pori femorali più grandi sulle cosce, che vengono utilizzati per rilasciare feromoni[4][5].
Cyclura collei è una specie principalmente terricola, ma trascorre anche parecchio tempo su alberi e arbusti. Giovani e adulti vi si arrampicano al mattino per nutrirsi o riscaldarsi al sole[6]. È una specie eteroterma che deve dedicare gran parte del suo tempo alla termoregolazione. La notte, i giovani si ritirano spesso nei tronchi degli alberi, e gli adulti si rifugiano nei cunicoli che si sono scavati, o nelle fessure tra le rocce[6]. I maschi sono territoriali, e difendono attivamente il loro territorio cacciandone gli altri maschi. Tale comportamento è meno frequente su certe isole, soprattutto laddove la densità di popolazione è elevata[7]. Le femmine non sono territoriali, ma difendono i propri nidi durante la loro costruzione e talvolta anche durante alcune settimane dopo la deposizione delle uova[8].
Come tutte le specie di Cyclura, Cyclura cychlura è essenzialmente erbivora, e consuma foglie, fiori e frutti di oltre 100 specie diverse di piante. Tra queste, quelle consumate più di frequente sono Casasia clusiifolia, Conocarpus erectus, Rhachicallis americana e Manilkara bahamensis[9]. Molto raramente tale dieta è incrementata con insetti e invertebrati[10]. In cattività è stato osservato che si nutre indistintamente sia di materia animale che vegetale. Più sorprendentemente, alcuni animali delle isole Exuma sono stati visti praticare la coprofagia, consumando le feci di Zenaida aurita e del piccione capobianco (Patagioenas leucocephala)[10].
Uno studio condotto nel 2000 dalla dottoressa Allison Alberts allo zoo di San Diego ha rivelato che questi animali partecipano alla dispersione dei semi di numerose piante, e che i semi che sono passati attraverso il loro tratto digerente germinano più rapidamente degli altri[11][12]. I semi contenuti nei frutti consumati dalle iguane godono di un reale vantaggio adattativo, in quanto germinano prima della fine della breve stagione delle piogge[12]. Cyclura cychlura rappresenta inoltre un ottimo sistema di dispersione dei semi, soprattutto quando le femmine migrano verso i siti di nidificazione, ed essendo i più grandi erbivori del loro ecosistema insulare sono essenziali per mantenere un equilibrio tra il clima e la vegetazione[12].
Come le altre lucertole erbivore, Cyclura cychlura deve fronteggiare un problema di osmoregolazione: la materia vegetale contiene più potassio e meno sostanze nutritive rispetto alla carne, e gli animali devono quindi consumarne grandi quantità per soddisfare il loro fabbisogno metabolico[13]. A differenza di quelli dei mammiferi, i reni dei rettili non possono concentrare la loro urina per conservare l’acqua corporea. Al contrario i rettili espellono attraverso la loro cloaca degli acidi urici tossici. Nel caso di Cyclura cychlura, che consuma molti vegetali, l’eccesso di ioni salini viene espulso attraverso una ghiandola del sale, allo stesso modo degli uccelli[13].
Specie ovipara, Cyclura cychlura si accoppia verso metà maggio nelle isole Exuma, e un po’ prima, nel mese di aprile, ad Andros, e la nidificazione ha luogo rispettivamente a fine giugno e in maggio e giugno. Il nido è generalmente costruito in un cunicolo scavato nel terreno, ma talvolta le femmine possono utilizzare anche dei termitai, che assicurano alle uova un ambiente secco e una temperatura relativamente costante per l’incubazione[14]. Il periodo di nidificazione corrisponde in questa specie con la stagione delle piogge. In questo modo, il rischio che le uova si essicchino è limitato, e i piccoli hanno tutte le possibilità di trovare nutrimento in abbondanza, specialmente frutta[1]. Le femmine difendono il nido durante la deposizione, e spesso anche tre-quattro settimane dopo che essa ha avuto luogo[8]. Tale comportamento non è mai stato osservato negli esemplari delle isole Exuma[15].
Le femmine più grosse effettuano una deposizione tutti gli anni, ma questo non è il caso di tutte le femmine. Ogni covata conta tra 1 e 19 uova; le femmine più grosse e più anziane depongono un maggior numero di uova. Le uova si schiudono a fine settembre e ai primi di ottobre nelle isole Exuma, e in agosto e in settembre ad Andros, dopo 75-85 giorni di incubazione. Le femmine raggiungono la maturità sessuale all’età di 12 anni nelle isole Exuma e a 8 anni ad Andros, ma questo sviluppo tardivo è compensato da una grande longevità, in quanto la specie può raggiungere i 40 anni[14].
Questa specie è endemica delle Bahamas[2]. Si incontra ad Andros e nelle isole Exuma. Abita di preferenza nelle foreste tropicali secche, nei boschetti di pini, nelle macchie costiere, nelle mangrovie e sulle spiagge. La notte, quando è brutto tempo o quando cerca riparo da una minaccia, questa specie si rifugia nei crepacci e nei cunicoli scavati nel terreno[15].
Il nome del genere Cyclura deriva dal greco antico cyclos (κύκλος), «circolare», e ourá (οὐρά), «coda», e fa riferimento ai grandi anelli ben visibili sulla coda di tutti i rappresentanti di questo genere[16]. I suoi parenti più prossimi sono Cyclura nubila di Cuba, e Cyclura lewisi di Grand Cayman. Sembra che queste tre specie si siano diversificate a partire da un antenato comune 3 milioni di anni fa[17].
Questa specie comprende tre sottospecie: Cyclura cychlura cychlura di Andros, Cyclura cychlura inornata delle isole Exuma settentrionali e Cyclura cychlura figginsi delle isole Exuma centrali e meridionali[1][18]. La biologa Catherine Malone descrive C. c. cychlura come forma filogeneticamente differente da C. c. figginsi e C. c. inornata, ma tuttavia non la considera come una vera e propria specie a parte; per il momento, le tre forme vengono ancora considerate tutte sottospecie in attesa di ulteriori studi[18][19].
Ecco la lista delle sottospecie secondo Reptarium Reptile Database:
Si stima che la popolazione globale delle tre sottospecie riunite comprenda meno di 5000 individui e che sia in diminuzione[20]. Questa popolazione è diminuita di almeno il 50% nel corso degli ultimi 60 anni[1]. Per tale motivo la specie è classificata come «vulnerabile» sulla lista rossa delle specie minacciate della IUCN. Le sottospecie hanno uno stato di conservazione differente, in quanto Cyclura cychlura cychlura e C. c. inornata vengono classificate come «in pericolo», mentre C. c. figginsi viene classificata come «in pericolo critico di estinzione»[10].
La principale minaccia per questa iguana è costituita dalla caccia[1][20]. È una delle poche specie di iguana dei Caraibi che viene ancora cacciata regolarmente per la sua carne, consumata dai locali[1][20]. I maiali selvatici costituiscono un ulteriore problema, in quanto grufolando distruggono i nidi e le uova delle iguane nascoste nei nidi delle termiti[1][20]. I cani domestici e randagi attaccano sia gli esemplari giovani che gli adulti[1][20]. Le capre selvatiche competono con loro per il nutrimento[1].
Inoltre, come altre iguane, questa specie ha visto diminuire rapidamente il suo habitat in seguito allo sviluppo delle infrastrutture umane e dello sfruttamento forestale[1].
Cyclura cychlura è inserita nell’Appendice I della CITES (Convention on International Trade in Endangered Species), e il suo commercio è quindi vietato, e come le altre iguane delle Bahamas è protetta dal Wild Animals Protection Act del 1968[10]. Tuttavia, la situazione di questa specie non è molto conosciuta dalle persone che continuano a darle la caccia. Per evitare il collasso delle popolazioni, sono stati compiuti sforzi per sensibilizzare l’opinione pubblica, ad esempio attraverso segnalazioni che indicano che l’animale è protetto. Alcune zone dell’areale di questa iguana sono protette, come Pasture and Alligator Cays, Exuma Cays Land and Sea Park e una zona situata nel nord di Andros[15].
Sono stati inoltre realizzati degli studi su ciascuno degli isolotti abitati dalla specie per conoscere le minacce prevalenti e adottare le opportune misure di salvaguardia[10]. Inoltre, nei cayes dove è presente un habitat adatto, ma l’iguana è assente, potrebbero essere rilasciati degli esemplari in modo tale che li possano nuovamente ricolonizzare. L’allevamento in cattività è un'altra soluzione adottata per preservare la specie; degli esemplari sono ospitati al Nature Centre Different di Abaco, allo zoo di Ardastra a Nassau e allo zoo di Los Angeles[15].
Cyclura cychlura (Cuvier, 1829) è una specie di sauro della famiglia degli Iguanidi endemico delle Bahamas, e soprattutto dell’isola di Andros e delle isole Exuma. È un’iguana massiccia, dalla colorazione assai vivace e variabile da un’isola all’altra. Questa iguana è essenzialmente erbivora, e si nutre di foglie, di fiori e di frutti di varie piante. Ha uno sviluppo molto lento, e raggiunge la maturità sessuale tra gli 8 e i 12 anni. L’accoppiamento ha luogo tra aprile e maggio; successivamente le femmine depongono tra 1 e 19 uova che si schiudono dopo circa 75-85 giorni. Cyclura cychlura comprende tre sottospecie: Cyclura cychlura cychlura, di Andros, Cyclura cychlura inornata, delle isole Exuma settentrionali, e Cyclura cychlura figginsi, delle isole Exuma centrali e meridionali. La specie è in declino allo stato selvatico, minacciata dalla caccia cui viene fatta oggetto a scopo alimentare dagli abitanti delle isole, dalla scomparsa del suo habitat e dalla presenza di animali introdotti sulle isole come cani o suini. Viene quindi classificata come «vulnerabile».
Cyclura cychlura là một loài thằn lằn trong họ Iguanidae. Loài này được Cuvier mô tả khoa học đầu tiên năm 1829.[1]
Cyclura cychlura là một loài thằn lằn trong họ Iguanidae. Loài này được Cuvier mô tả khoa học đầu tiên năm 1829.