Lavandula antineae ha sido descrita como una planta endémica del Sahara [1] central en la zona del Ahaggar (Hoggar en árabe), Tefedest y Tassili n'Ajjer en Argelia, (Maire 1929). Maire caracteriza esta especie por tallos con un indumento de pelos cortos ganchudos, bráctea ovada-acuminada y corola en forma de tubo que se ensancha en una taza aproximadamente a un tercio de la longitud total. El describió tres formas que difieren en la forma del lóbulo del cáliz medio superior.
Esta última forma ahora se trata como una especie separada, L. saharica (Upson & Jury, 2004). Lavandula antineae ahora incluye ambas formas: f. platynota y f. typica. Si bien la mayoría de los especímenes de L. antineae son conocidos de las colecciones del Hoggar, también se incluyen registros dentro de esta especie de Aïr (Níger) (Bruneau de Mire & Gillet 1956), Tibesti (Chad) (Maire 1935) y Jebel Marra ( Sudán). Wickens, (1977) citó a Lynes de Jebel Meidob al noroeste de Jebel Marra, como L. antineae, pero este espécimen pertenece a L. coronopifolia Poi., como lo señaló Chaytor (1937)
Perenne leñosa a menudo con un gran tronco, los tallos muertos a menudo persisten.
Tallos frondosos de (15-) 30-50 cm. Indumento de pelos blancos de gancho corto, pelos gruesos largos, simples a bífidos sobre pelos glandulares que a menudo se vuelve glabrescente en la mitad superior.
Hojas estrechamente elípticas, pinnatisectas con lóbulos secundarios típicos en la zona inferior. Lóbulos lineales más o menos obovados, de 1-1.5 mm de ancho, 1-2.5 (-3.5) x 0.5-1.5 (-2) cm, indumento de pelos cortos con gancho con pocos pelos glandulares y ocasionalmente pelos largos y simples. Espigas compactas, raramente interrumpidas, 2-6 (-10) cm
Brácteas oval-elípticas con pequeñas alas escariosas, el ápice típico es acuminado más o menos largo-acuminado, con tres venas principales, las dos externas se ramifican cerca de la base dando lugar a cinco venas sobre gran parte de la bráctea, 3-4 mm, 0.5-0.75 x longitud del cáliz. Cáliz 5-6 mm, cuatro lóbulos estrechamente triangulares, lóbulo medio superior triangular más o menos tan ancho como alto.
Tubo de la corola ensanchándose en una copa en el tercio superior, c. 10-12 mm de largo.[2] Flores de color azul oscuro, en espigas apretadas; planta con un fuerte olor a lavanda con hojas apretadas, con tallos más largos que los de la especie Lavandula coronopifolia. [1]
Sahara central, Hoggar, Tefedest, Tass des Ajjer, zonas rocosas de 800 a 2.200 msnm. [1]
Dentro de Lavandula antineae se distinguen tres subespecies:
Lavandula antineae ha sido descrita como una planta endémica del Sahara central en la zona del Ahaggar (Hoggar en árabe), Tefedest y Tassili n'Ajjer en Argelia, (Maire 1929). Maire caracteriza esta especie por tallos con un indumento de pelos cortos ganchudos, bráctea ovada-acuminada y corola en forma de tubo que se ensancha en una taza aproximadamente a un tercio de la longitud total. El describió tres formas que difieren en la forma del lóbulo del cáliz medio superior.
f. typica con un lóbulo triangular tan ancho como amplio f. platynota con un lóbulo de cáliz más ampliamente triangular y f. stenonota con un lóbulo estrechamente elíptico solo un poco más ancho que los otros lóbulos.Esta última forma ahora se trata como una especie separada, L. saharica (Upson & Jury, 2004). Lavandula antineae ahora incluye ambas formas: f. platynota y f. typica. Si bien la mayoría de los especímenes de L. antineae son conocidos de las colecciones del Hoggar, también se incluyen registros dentro de esta especie de Aïr (Níger) (Bruneau de Mire & Gillet 1956), Tibesti (Chad) (Maire 1935) y Jebel Marra ( Sudán). Wickens, (1977) citó a Lynes de Jebel Meidob al noroeste de Jebel Marra, como L. antineae, pero este espécimen pertenece a L. coronopifolia Poi., como lo señaló Chaytor (1937)
Lavandula antineae est une espèce de Lavandes endémique des montagnes du Sahara central, à savoir le Hoggar et le Tassili n'Ajjer en Algérie, le Tibesti et le plateau de l'Ennedi au Tchad ainsi que le Jebel Marra au Soudan.
En tamachek, la langue des Touaregs Lavandula antineae est nommée « tehenok », « égéyeï », « adjoa » et « djei », le nom « tenat » étant utilisé pour qualifier également l'autre lavande présente dans le Hoggar : Lavandula coronopifolia[1].
Lavandula antineae est une plante vivace ligneuse souvent dotée d'un gros tronc et dont les tiges mortes persistent souvent. Les tiges feuillues mesurent de 30 à 50 cm et sont couvertes d'un indumentum de poils blancs crochus et courts, de longs poils grossiers, simples à bifides, la tige devenant glabre dans sa moitié supérieure. Les feuilles sont étroitement elliptiques, pennatiséquées, avec des lobes secondaires typiques dans la zone inférieure. Les lobes des feuilles sont linéaires plus ou moins obovales et recouverts d'un indumentum de poils courts crochus[1],[2].
L'inflorescence est formée de fleurs en épis compacts de 2 à 6 cm de haut. Elle est munie de bractées de 3 à 4 mm de long ovo-elliptiques à l'apex typique acuminé et comportant trois veines principales, les deux externes se ramifiant près de la base donnant naissance à cinq autres veines. La fleur bleu foncé est composée d'un calice de 5 à 6 mm de long à quatre lobes étroitement triangulaires. Le tube de la corolle mesure de 10 à 12 mm de long et s'élargit en coupe dans le tiers supérieur[1],[2].
L'ensemble de la plante dégage un parfum puissant de lavande[2].
Lavandula antineae se caractérise par des tiges avec un indumentum de poils blancs, courts et crochus, une bractée ovoïde-acuminée et une corolle en forme de tube s'évasant en coupe sur environ un tiers de la longueur totale[1],[2].
Lavandula coronopifolia s'en distingue par des tiges moins longues, des épis particulièrement minces et lâches ainsi que des fleurs plus petites au limbe étroit d'un bleu pâle[1],[2].
René Maire a décrit trois formes qui se distinguent par la forme du lobe supérieur du calice moyen :
Lavandula antineae est endémique des montagnes rocheuses de 750 à 2 200 m d'altitude du Sahara central où elle peut être assez fréquente[1],[2].
Ces altitudes élevées, moins chaudes que les plaines désertiques sont des refuges de plantes issues de reliquats méditerranéens et tropicaux, leur proportion s'accentuant avec l'altitude. Étant isolées des espèces méditerranéennes des mêmes genres, elles se sont petit à petit spécifiées. Dans le Hoggar, on retrouve ainsi non seulement Lavandula antineae mais également Olea europaea subsp. laperrinei, un olivier ainsi que Myrtus nivellei, une myrte[6]. Chaque massif montagneux étant également un isolat en lui même, on distingue trois sous-espèces de Lavandula antineae bien définies géographiquement[1] :
Lavandula antineae est une espèce de Lavandes endémique des montagnes du Sahara central, à savoir le Hoggar et le Tassili n'Ajjer en Algérie, le Tibesti et le plateau de l'Ennedi au Tchad ainsi que le Jebel Marra au Soudan.
Lavandula antineae là một loài thực vật có hoa trong họ Hoa môi. Loài này được Maire mô tả khoa học đầu tiên năm 1929.[1]
Lavandula antineae là một loài thực vật có hoa trong họ Hoa môi. Loài này được Maire mô tả khoa học đầu tiên năm 1929.