Phylica arborea ist eine seltene, baumartige, verholzende Pflanzenart aus der Familie der Kreuzdorngewächse (Rhamnaceae). Sie ist ausschließlich auf der südatlantischen Insel Gough und der Amsterdam-Insel im Indischen Ozean beheimatet.
Während es in der Inselgruppe von Tristan da Cunha, zu der Gough gehört, mit Sophora cassioides noch eine zweite Baumart gibt, ist Phylica arborea die einzige Holzpflanze der Amsterdam-Insel und wächst dort heute fast nur noch am Ostabhang der Insel. Dies war jedoch nicht immer so. 1726 beschrieb Valentyn einen Phylica-Wald in Form eines Gürtels zwischen 100 und 250 Höhenmetern und einer Fläche von 1500 ha (ungefähr 27 % der Oberfläche der Insel). Dieser Wald war so dicht, dass ein Durchkommen praktisch unmöglich war. 1875 schätzte Velain, dass der Wald höchstens noch 250 ha bedeckt. Der letzte Vulkanausbruch von 1792 und die resultierenden Brände können der Grund für das Verschwinden des Waldes der Amsterdam-Insel gewesen sein. Mitte der 1980er Jahre blieben vom einstigen Wald nur einzelne Restexemplare übrig. Der extreme Rückgang der Phylica-Population ist aber vor allem die Folge von menschlichen Rodungen, von Bränden und von Rindern, die Heurtin (ein Kolonist aus La Réunion) ausgesetzt hatte. Nach der Ausrottung eines Teils der Herden 1988 im Süden der Insel und der Einrichtung von Schutzzäunen hat ein Schutzprogramm die Neupflanzung von 7000 Bäumen erlaubt. Verwendet wurden die Samen der übriggebliebenen Restexemplare. Heute umfasst der Grand Bois – ein unter Naturschutz stehendes Areal, als letzter dichter Phylica-Bestand am Ostabhang, eine Fläche von bloß 10 ha (0,2 % der Inselfläche).[1]
Lange glaubte man, die Phylica-Bäume der Amsterdam-Insel gehöre zur Art Phylica nitida. Neuere phylogenetische Studien jedoch zeigten, dass die Phylica-Pflanzen nicht direkt verwandt waren mit Phylica nitida von La Réunion oder Mauritius. Entsprechend gilt Phylica nitida heute als endemische Art der Maskarenen. Trotzdem werden die Phylica-Pflanzen der Amsterdam-Insel auf vielen Dokumenten, darunter den Briefmarken der Französischen Süd- und Antarktisgebiete, als Phylica nitida bezeichnet.
Andererseits sind die Phylica-Bäume der Amsterdam-Insel genetisch sehr eng verwandt mit jenen der 7200 km entfernten Insel Gough und bilden mit ihnen zusammen eine Art. Der Transport von Samen durch den Gelbnasenalbatros könnte die Verwandtschaft über diese weite Distanz erklären.
Phylica arborea ist eine seltene, baumartige, verholzende Pflanzenart aus der Familie der Kreuzdorngewächse (Rhamnaceae). Sie ist ausschließlich auf der südatlantischen Insel Gough und der Amsterdam-Insel im Indischen Ozean beheimatet.
Phylica arborea, also known as the Island Cape myrtle, is a shrub or small tree with narrow needle-like dark green leaves, downy silver on the underside, and with greenish white terminal flowers. Usually a shrub or procumbent tree, it may reach 6–7 m in height in sheltered locations. It is found on various isolated islands, including the Tristan da Cunha group and Gough Island, in the South Atlantic Ocean, as well as Amsterdam Island in the southern Indian Ocean.[2][3]
Phylica arborea, also known as the Island Cape myrtle, is a shrub or small tree with narrow needle-like dark green leaves, downy silver on the underside, and with greenish white terminal flowers. Usually a shrub or procumbent tree, it may reach 6–7 m in height in sheltered locations. It is found on various isolated islands, including the Tristan da Cunha group and Gough Island, in the South Atlantic Ocean, as well as Amsterdam Island in the southern Indian Ocean.
Phylica arborea es una especie de arbusto o pequeño árbol de la familia Rhamnaceae.
Es un arbusto o pequeño árbol con las hojas estrechas como agujas, de color verde oscuro, plateadas por el envés y con flores terminales verdosas blaquecinas. Por lo general, un arbusto o árbol procumbente, puede alcanzar un tamaño de 6-7 m de altura en lugares protegidos.
Se encuentra en varias islas aisladas, como la de Tristán da Cunha y el grupo de la isla de Gough, en el sur del Océano Atlántico, así como la isla de Ámsterdam en el sur del Océano Índico.[1][2]
Phylica arborea fue descrita por Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars y publicado en Esquisse Fl. Tristan d'Acugna 45 1808.[3]
Phylica arborea es una especie de arbusto o pequeño árbol de la familia Rhamnaceae.
Phylica arborea est la seule plante ligneuse arborescente indigène des Terres australes et antarctiques françaises sur l'île Amsterdam dans l'Océan Indien. La même espèce est également l'une des deux seules espèces arborescentes indigènes présentes sur les îles de l'archipel Tristan da Cunha dans l'Océan Atlantique.
Le Phylica arborea est présent en particulier sur le versant Est de l'île d'Amsterdam.
« En 1726, Valentyn décrit une forêt de phylicas formant une ceinture sur 1 500 ha (environ 27 % de la surface de l'île) entre 100 et 250 m d'altitude, dense au point d'être quasiment impénétrable.
En 1875, Velain estime que la forêt dense ne couvre plus que 250 ha[1]. »
Au milieu des années 1980, il ne restait que quelques arbres résiduels.
La dernière éruption volcanique en 1792 et les incendies qu'elle a provoqués pourraient également être une cause de la disparition de la forêt de l'île Amsterdam.
« Après l'éradication d'une partie du troupeau en 1988 au sud de l'île et la mise en place de clôtures de protection, un programme de restauration a permis la plantation de 7 000 arbres, issus de graines produits par les phylicas restant. Le Grand Bois est classé réserve naturelle [...]. Aujourd'hui, le Grand Bois, dernière formation dense de phylicas sur la côte Est, n'occupe plus que 10 ha (0,2 % de la surface de l'île)[1]. »
Les Phylica de l'île Amsterdam ont longtemps été considérés comme appartenant à l'espèce Phylica nitida. Les études phylogénétiques récentes ont cependant montré que les Phylica de l'île Amsterdam n'étaient pas directement apparentés aux Phylica nitida des montagnes de l'île de La Réunion et de l'île Maurice (qu'il fallait désormais considérer comme une espèce endémique des Mascareignes).
En revanche les Phylica de l'île Amsterdam sont apparemment très proches génétiquement de ceux de l'île Gough dans l'archipel Tristan da Cunha, formant une même espèce (Phylica arborea). Le transport des graines par l'albatros à bec jaune de l'océan Indien (Thalassarche carteri) pourrait expliquer cette parenté à longue distance.
Les Phylica de l'île Amsterdam figurent donc sur de nombreux et anciens documents (comme les timbres postaux des TAAF) sous le nom de Phylica nitida.
Phylica arborea est la seule plante ligneuse arborescente indigène des Terres australes et antarctiques françaises sur l'île Amsterdam dans l'Océan Indien. La même espèce est également l'une des deux seules espèces arborescentes indigènes présentes sur les îles de l'archipel Tristan da Cunha dans l'Océan Atlantique.
Le Phylica arborea est présent en particulier sur le versant Est de l'île d'Amsterdam.
« En 1726, Valentyn décrit une forêt de phylicas formant une ceinture sur 1 500 ha (environ 27 % de la surface de l'île) entre 100 et 250 m d'altitude, dense au point d'être quasiment impénétrable.
En 1875, Velain estime que la forêt dense ne couvre plus que 250 ha. »
Au milieu des années 1980, il ne restait que quelques arbres résiduels.
« La réduction importante du peuplement de phylicas serait due aux coupes effectuées par l'homme, aux incendies et aux bovins laissés par Heurtin en 1871. »
La dernière éruption volcanique en 1792 et les incendies qu'elle a provoqués pourraient également être une cause de la disparition de la forêt de l'île Amsterdam.
« Après l'éradication d'une partie du troupeau en 1988 au sud de l'île et la mise en place de clôtures de protection, un programme de restauration a permis la plantation de 7 000 arbres, issus de graines produits par les phylicas restant. Le Grand Bois est classé réserve naturelle [...]. Aujourd'hui, le Grand Bois, dernière formation dense de phylicas sur la côte Est, n'occupe plus que 10 ha (0,2 % de la surface de l'île). »
Les Phylica de l'île Amsterdam ont longtemps été considérés comme appartenant à l'espèce Phylica nitida. Les études phylogénétiques récentes ont cependant montré que les Phylica de l'île Amsterdam n'étaient pas directement apparentés aux Phylica nitida des montagnes de l'île de La Réunion et de l'île Maurice (qu'il fallait désormais considérer comme une espèce endémique des Mascareignes).
En revanche les Phylica de l'île Amsterdam sont apparemment très proches génétiquement de ceux de l'île Gough dans l'archipel Tristan da Cunha, formant une même espèce (Phylica arborea). Le transport des graines par l'albatros à bec jaune de l'océan Indien (Thalassarche carteri) pourrait expliquer cette parenté à longue distance.
Les Phylica de l'île Amsterdam figurent donc sur de nombreux et anciens documents (comme les timbres postaux des TAAF) sous le nom de Phylica nitida.
Phylica arborea Thouars, 1808[2], nota anche come Island Cape Myrtle, è una pianta floreale della famiglia Rhamnaceae.
La Phylica arborea è un arbusto o piccolo albero con foglie strette ed aghiformi di colore verde scuro, con peluria colore argento sul lato inferiore, e con fiori bianco verdognoli terminali.
Solitamente è un arbusto o albero a portamento pendente o prostrato, che può raggiungere i 6–7 m di altezza in luoghi protetti, o in vallette riparate dal vento.
Si trova su varie isole isolate, tra cui il gruppo di Tristan da Cunha e Gough Island, nell'Oceano Atlantico del Sud, così come è presente in isola Amsterdam nell'Oceano Indiano meridionale, dove è l'unica specie di albero esistente[3][4].
Phylica arborea Thouars, 1808, nota anche come Island Cape Myrtle, è una pianta floreale della famiglia Rhamnaceae.