Lolium temulentum (l'ivraie enivrante ou ivraie annuelle) est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae.
Il s'agit d'une plante herbacée annuelle, qui est une mauvaise herbe présente principalement dans les champs de céréales (plante messicole).
C'est probablement l'ivraie citée dans le Nouveau Testament (Parabole du bon grain et de l'ivraie, dans l'Évangile selon saint Matthieu, ch. 13. À noter que dans le texte en grec, le terme employé est zizanion, qui a donné « zizanie » en français).
L'épithète spécifique « temulentum » est un terme latin qui signifie « ivre ».
Jadis, Lolium temulentum, était considérée comme une plante magique hypocrite, associée à la magie.
Cette graminée a joué à l'occasion un rôle de poison. Absorbée accidentellement dans le pain, elle faisait tituber le sujet qui se comportait comme un homme ivre et pouvait dans certains cas graves provoquer la mort[1].
L'ivraie enivrante est une plante annuelle à tiges dressées de 60 cm à 1 m de haut[réf. nécessaire] formant de grosses touffes, dont l'aspect général est très voisin de celui du ray-grass d'Italie.
Elle se distingue des ray-grass d'Italie et anglais par ses épillets qui sont distants et complètement protégés par une glume scarieuse sur les bords. Chaque épillet est composé de 4 à 10 fleurs avec une glumelle inférieure échancrée au sommet et le plus souvent munie d'une arête. La semence est constituée du caryopse, des glumelles et du pédicelle. Nu, le caryopse ressemble à un grain de seigle mal venu [2]. Contrairement au ray-grass d'Italie et anglais qui sont allogames, l'ivraie enivrante est autogame.
Cette espèce est originaire des régions tempérées et chaudes de l'ancien monde.
C'est une plante messicole, qui s'est répandue dans toute l'Europe avec la culture du blé car elle suit un cycle biologique très proche et mûrit en même temps, et ses graines ont une taille proche de celle du grain de blé. Cette espèce accompagnait traditionnellement le bleuet et la nielle, et comme elles, a très fortement régressé avec l'extension de l'agriculture moderne. Celle-ci dispose en effet de moyens efficaces pour éliminer ce type d'adventices grâce à la mécanisation (meilleur tri des semences), la fertilisation qui modifie les conditions de milieu, et l'emploi d'herbicides.
L'ivraie enivrante est une plante toxique à cause de ses grains souvent infestés par un champignon, Neotyphodium coenophialum et contenant de ce fait des alcaloïdes, notamment la témuline, aux propriétés narcotiques[3].
Des empoisonnements se produisaient autrefois chez l'homme quand la farine de blé était contaminée par des graines d'ivraie, mais cela a disparu de nos jours avec la mécanisation de l'agriculture. Les animaux de pâture peuvent également être empoisonnés par cette plante. Autrefois des vendeurs de chevaux indélicats nourrissaient leurs chevaux trop agités avec de l'ivraie enivrante pour leur donner une apparence trompeuse, douce et docile[2].
En France, la commercialisation d'une matière première alimentaire contenant plus d'un gramme d'ivraie par kilogramme est interdite[3].[Information douteuse]
Selon Tropicos (11 juillet 2016)[4] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
Lolium temulentum (l'ivraie enivrante ou ivraie annuelle) est une espèce de plantes monocotylédones de la famille des Poaceae.
Il s'agit d'une plante herbacée annuelle, qui est une mauvaise herbe présente principalement dans les champs de céréales (plante messicole).
C'est probablement l'ivraie citée dans le Nouveau Testament (Parabole du bon grain et de l'ivraie, dans l'Évangile selon saint Matthieu, ch. 13. À noter que dans le texte en grec, le terme employé est zizanion, qui a donné « zizanie » en français).
Noms vernaculaires ivraie enivrante, ray-grass enivrant, ivraie annuelle, herbe d'ivrogne, herbe à couteau, zizanie.L'épithète spécifique « temulentum » est un terme latin qui signifie « ivre ».