Drosophila santomea est une espèce d'insectes diptères du genre Drosophila. Cette mouche appartient au même sous-groupe que Drosophila melanogaster. Elle a été décrite et découverte en 2000 par D. Lachaise et M. Harry sur l'ile volcanique de Sao Tomé[1] dont elle est endémique[1] et où elle s'hybride avec Drosophila yakuba[2] ; la divergence entre ces deux espèces sœurs est d'environ 0,5/1 million d'années[3].
Génétique de l'évolution morphologique et comportementale
Comme les autres espèces du sous-groupe, D. santomea a fait l'objet de nombreuses études génétiques comparatives avec D. yakuba son groupe frère. Bien que très proches génétiquement[4], ces deux espèces montrent des différences morphologiques au niveau de la pigmentation de leur abdomen[1] et la forme de leur appendices sexuels[5]. Des différences de comportement ont également été observées, notamment dans le comportement de parade nuptiale[6]. Des travaux récents ont permis d'identifier les régions chromosomiques[6],[7] et même les gènes[8] impliqués dans ces différences morphologiques et comportementales.
Références
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↑ a b et c (en) D. Lachaise, M. Harry, M. Solignac et F. Lemeunier, « Evolutionary novelties in islands: Drosophila santomea, a new melanogaster sister species from São Tomé », Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, vol. 267, 7 août 2000, p. 1487-1495 (ISSN et , PMID , PMCID , DOI , lire en ligne, consulté le 8 décembre 2015)
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↑ (en) Ana Llopart, Daniel Lachaise et Jerry A. Coyne, « An Anomalous Hybrid Zone in Drosophila », Evolution, vol. 59, 1er décembre 2005, p. 2602-2607 (ISSN , DOI , lire en ligne, consulté le 8 décembre 2015)
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↑ (en) Jean R. David, Françoise Lemeunier, Leonidas Tsacas et Amir Yassin, « The Historical Discovery of the Nine Species in the Drosophila melanogaster Species Subgroup », Genetics, vol. 177, 1er décembre 2007, p. 1969–1973 (ISSN et , PMID , PMCID , DOI , lire en ligne, consulté le 2 février 2016)
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↑ (en) M.-L. Cariou, J.-F. Silvain, V. Daubin et J.-L. Da Lage, « Divergence between Drosophila santomea and allopatric or sympatric populations of D. yakuba using paralogous amylase genes and migration scenarios along the Cameroon volcanic line », Molecular Ecology, vol. 10, 1er mars 2001, p. 649-660 (ISSN , DOI , lire en ligne, consulté le 8 décembre 2015)
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↑ (en) Yoshitaka Kamimura et Hiroyuki Mitsumoto, « Lock-and-key structural isolation between sibling Drosophila species », Entomological Science, vol. 15, 1er avril 2012, p. 197-201 (ISSN , DOI , lire en ligne, consulté le 8 décembre 2015)
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↑ a et b Jessica Cande, Peter Andolfatto, Benjamin Prud'homme et David L. Stern, « Evolution of Multiple Additive Loci Caused Divergence between Drosophila yakuba and D. santomea in Wing Rowing during Male Courtship », PLoS ONE, vol. 7, 30 août 2012, e43888 (PMID , PMCID , DOI , lire en ligne, consulté le 8 décembre 2015)
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↑ (en) Alexandre E. Peluffo, Isabelle Nuez, Vincent Debat et Rosina Savisaar, « A Major Locus Controls a Genital Shape Difference Involved in Reproductive Isolation Between Drosophila yakuba and Drosophila santomea », G3: Genes|Genomes|Genetics, 28 octobre 2015, g3.115.023481 (ISSN , PMID , DOI , lire en ligne, consulté le 8 décembre 2015)
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↑ (en) Mark Rebeiz, Margarita Ramos-Womack, Sangyun Jeong et Peter Andolfatto, « Evolution of the tan Locus Contributed to Pigment Loss in Drosophila santomea: A Response to Matute et al. », Cell, vol. 139, 12 novembre 2009, p. 1189-1196 (ISSN , PMID , DOI , lire en ligne, consulté le 8 décembre 2015)