Les Oomycètes, c'est-à-dire la division des Oomycota ou classe des Oomycetes, comprennent entre 800 et 1000 espèces (Kirk al[1], 2001) d'organismes eucaryotes filamenteux. Ce sont des organismes aquatiques non photosynthétiques. Compte tenu de leurs ressemblances morphologiques ils ont été longtemps classés comme groupe proche des Fungi, au sein des champignons.
Les analyses phylogénétiques ont montré que les Oomycètes appartiennent en réalité aux Straménopiles (ou hétérokontes), dont font aussi partie les algues brunes, mais au sein de ces derniers, ils sont monophylétiques[2]. On peut les qualifier de « pseudochampignons »[3].
Le terme oomycetes a été formé à partir du grec ωο-, de ωον (ôon) « œuf, pondre » et μυχης (mykhès) « champignon ».
L'appareil végétatif est de type fongique car il est généralement constitué de filaments non cloisonnés (ou siphons), toutefois des cloisons (septa) peuvent être présentes à la base de structures reproductives ou dans des compartiments anciens[2]. Le cytoplasme contient des noyaux diploïdes, des mitochondries, les empilements de Golgi et des vacuoles.
Les parois sont constituées de cellulose et dépourvues de chitine [Passage contradictoire] (sauf rares exceptions [Passage contradictoire]) ce qui les différencie des « vrais champignons » Eumycètes dont les parois contiennent de la chitine et les rapproche de certaines algues et des plantes. [réf. souhaitée]
Les Oomycètes sont communs dans l'eau, sur les déchets organiques et les cadavres des petits animaux. Certaines espèces vivent dans le sol en saprophytes sur les débris organiques. Plusieurs espèces sont des pathogènes majeurs de plantes, certaines espèces parasitent des animaux. La plupart des espèces de Saprolegnia sont des organismes saprophytes mais certaines espèces parasitent les poissons. Le genre Pythium comprend de nombreuses espèces parasites de plantes et quelques autres parasites d'animaux. Le genre Phytophtora est également responsable de maladies chez les végétaux sauvages et cultivés. Phytophthora infestans l'agent du mildiou de la pomme de terre est à l'origine de la grande famine en Irlande des années 1845-1851 qui fit peut-être un million de victimes. Plasmopara viticola est l'agent du mildiou de la vigne. Il est endémique en Amérique du Nord où il n'est pas très destructeur sur les vignes locales (Vitis rotundifolia est résistante). Il fut introduit en France en 1878 et eut des conséquences désastreuses pour la vigne européenne (Vitis vinifera cultivée) qui n'ayant jamais été exposée à ce pathogène était très sensible[2]. La découverte par Millardet de la bouillie bordelaise, mélange de chaux et de sulfate de cuivre, représente le premier fongicide efficace trouvé contre ce genre de maladie[5].
Ils étaient autrefois classés dans les Mastigomycotina (maintenant Chytridiomycota, depuis la séparation des Mastigomycota), parmi les Mycota, avec lesquels ils partagent un certain nombre de caractères (cellules filamenteuses : hyphes, absence de chlorophylle, nutrition sur de la matière organique...) ; mais ils présentent également de profondes divergences avec les mycètes (paroi cellulosique, noyaux diploïdes). Ils sont maintenant classés parmi les Chromista du fait de la présence de zoospores biflagellées et de l'utilisation de laminarine comme substance de réserve.
Position phylogénétique[3]:
Taxon frère : Hyphochytriales
Ce groupe compte aujourd'hui 8 ordres, plus de 90 genres et environ 800 espèces. [réf. souhaitée]
Selon NCBI (30 octobre 2013)[6] :
Selon Catalogue of Life (30 octobre 2013)[7] :
Division des Oomycota :
Classe des Oocymetes :
Les Oomycètes, c'est-à-dire la division des Oomycota ou classe des Oomycetes, comprennent entre 800 et 1000 espèces (Kirk al, 2001) d'organismes eucaryotes filamenteux. Ce sont des organismes aquatiques non photosynthétiques. Compte tenu de leurs ressemblances morphologiques ils ont été longtemps classés comme groupe proche des Fungi, au sein des champignons.
Les analyses phylogénétiques ont montré que les Oomycètes appartiennent en réalité aux Straménopiles (ou hétérokontes), dont font aussi partie les algues brunes, mais au sein de ces derniers, ils sont monophylétiques. On peut les qualifier de « pseudochampignons ».
Le terme oomycetes a été formé à partir du grec ωο-, de ωον (ôon) « œuf, pondre » et μυχης (mykhès) « champignon ».