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Lifespan, longevity, and ageing

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Maximum longevity: 62.5 years (captivity) Observations: One captive specimen was still alive at 33.6 years of age (Richard Weigl 2005). Females are estimated to live over 62 years.
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Joao Pedro de Magalhaes
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de Magalhaes, J. P.
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Fausse orque

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Pseudorca crassidens

Le genre Pseudorca ne comprend qu'une seule espèce actuelle : Pseudorca crassidens, appelée communément fausse orque, pseudorque, ou faux épaulard.

Caractéristiques générales et taxinomie

Cette espèce du sous-ordre des odontocètes (cétacés à dents) est l'une des 31 espèces de delphinidés. C'est la 3e plus grande espèce de la famille des delphinidés.
Ce sont des animaux sociables, formant des groupes comprenant jusqu'à plusieurs centaines d'individus.
Comme l'orque, c'est une redoutable prédatrice. Ses proies préférées sont la bonite et le thon, mais elle n'hésite pas à s'attaquer à des dauphins, et parfois des requins ou de jeunes baleines.

Cette espèce est parfois capturée pour les delphinariums, car elle est réputée facile à dresser.

Description

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Fausse orque (à gauche) avec un grand dauphin (à droite) dans un delphinarium
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Tête d'une pseudorque

La pseudorque est entièrement noire ou gris foncé avec une tache plus claire en forme de M qui varie du gris au blanc entre les pectorales et jusqu'aux parties génitales. Ce gros dauphin n'a pas du tout de rostre et possède un melon arrondi. Ses mâchoires et sa tête sont plutôt petites par rapport au reste de son corps. Ce n'est pas un animal trapu et robuste comme l'orque mais plutôt un cétacé au corps allongé et fin. Le crâne de la pseudorque mesure jusqu'à 65 cm de long. Il est court, large et robuste. Le crâne laisse apparaître de redoutables mâchoires de 55 cm de long, garnies de 32 à 46 dents (16 à 24 dents par mâchoire) de 8 cm de longueur pour un diamètre de 2 cm. Environ 4 cm dépassent de la gencive au maximum.

Elle nage rapidement, surfe, marsouine (28 km/h), saute bruyamment, vrille, retombe sur le flanc.

Mensurations

  • Longueur des mâles : 5 à 6,2 m
  • Longueur des femelles : 4 à 5 m
  • Poids des mâles : jusqu'à 2,2 tonnes
  • Poids des femelles : 1,2 tonne maximum
  • Longueur à la naissance : 1,6 à 1,8 m (et 80 kg)

Régime alimentaire

La pseudorque se nourrit principalement de calmars et de poissons (bonite et thon mesurant jusqu'à 60 cm de long). Mais elles n'hésitent pas à s'attaquer en groupe à des marsouins, des dauphins et même des requins. La pseudorque ne s'attaque pas à l'homme, mais il est préférable de ne pas trop s'aventurer sur leur terrain de chasse.

En Californie, des pseudorques auraient même attaqué et tué un jeune baleineau à bosse[1],[2].

Reproduction

La maturité sexuelle de la fausse orque apparaît lorsque ce mammifère atteint une longueur d'environ 3,50 m. Les accouplements ont lieu toute l'année. La gestation dure de 11 à 16 mois. Le petit est allaité 18 mois mais le sevrage est complet à 2 ans. Les mises à bas s’échelonnent tous les 3-4 ans[3].

Aire de répartition

Elle n'est pas connue avec précision, mais l'espèce est réputée pouvoir être présente dans toutes les eaux tropicales et tempérées profondes. Leur population est estimée à environ 16 000 individus dans le littoral chinois et japonais. Elle est très rarement observée près des côtes, sauf lors d'échouages [réf. nécessaire].

Menaces

Au Japon, des pêcheurs les traquent et provoquent des échouages massifs afin d'en obtenir sa chair recherchée. Elle est aussi capturée pour approvisionner les delphinariums. Certes, elle est moins exploitée que les orques ou les dauphins, mais demeure une espèce concernée par la captivité.

Du fait de sa position dans le réseau trophique, elle est bioaccumulatrice de nombreux polluants, dont le mercure déjà fortement concentré par les thons et les bonites (sous forme de méthylmercure notamment, composé encore plus toxique que le mercure métallique pur).

Une pseudorque mâle captive s'est reproduite avec un Tursiops truncatus femelle pour donner un hybride nommé balphin.

En 2009, une pseudorque a été retrouvée échouée des suites de morsures d'un grand requin blanc et beaucoup de pseudorques comportent des cicatrices de morsures attribuées à des requins.

Au large de la Nouvelle-Zélande en 2010, un groupe de touristes a été témoin d'une attaque d'un groupe d'orques sur un groupe de pseudorques, les orques ayant fait un carnage en tuant quasiment tout le pod.

Ce comportement n'est pas commun et les scientifiques pensent que la baisse des ressources naturelles en est la cause.

Espèces proches

Genre Pseudorca

Espèce Pseudorca crassidens

Notes et références

  1. J. R. Zaeschmar, « False killer whales (Pseudorca crassidens) in New Zealand waters », Massey University, 2014 (consulté le 2 août 2018).
  2. R. W. Baird, False killer whale (Pseudorca crassidens), dans: F. PERRIN, B. WÜRSIGand J. G. M. THEWISSEN eds. Encyclopedia of marine mammals (pages 405-406), Academic Press, San Diego, 2008.
  3. Alain Diringer (préf. Marc Taquet), Mammifères marins et reptiles marins de l'océan Indien et du Pacifique, Éditions Orphie, 2020, 272 p. (ISBN 979-10-298-0254-6), Fausse orque ou Pseudorque pages 58-59
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Fausse orque: Brief Summary

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Pseudorca crassidens

Le genre Pseudorca ne comprend qu'une seule espèce actuelle : Pseudorca crassidens, appelée communément fausse orque, pseudorque, ou faux épaulard.

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